dimanche 7 septembre 2008

~ Infos santé~

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L’actualité Santé du 06/09/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Des scientifiques canadiens espèrent dépister l'ESB sur des bovins vivants


Des scientifiques de l'Agence canadienne de la santé publique ont annoncé samedi une découverte qui pourrait permettre de dépister l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) sur des animaux vivants.

Jusqu'ici, les tests de dépistage de l'ESB, ou maladie de la vache folle, sont effectués uniquement sur des cadavres de bovins.

Les chercheurs ont découvert qu'un changement de taux d'une protéine dans l'urine de bovins dénote la présence d'ESB avec une grande exactitude.

Cette étude a été menée sur un petit échantillon d'animaux, précise l'Agence de santé publique dans un communiqué.

"Nous avons bon espoir qu'un jour, les connaissances issues de cette étude permettront d'analyser des bovins vivants", a déclaré le Dr David Knox, chercheur principal pour l'étude.

"De plus, il sera peut-être possible d'élaborer des tests semblables pour dépister d'autres encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) chez d'autres espèces, dont les humains", a-t-il ajouté.

Il y a eu 14 cas de maladie de la vache folle diagnostiqués au Canada depuis 2003.

Les autorités canadiennes avaient interdit en 1997 les produits contenant de la farine carnée dans l'alimentation du bétail et étendu l'an dernier cette disposition à tous les animaux, y compris domestiques.

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L’actualité Santé du 06/09/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Dépenses de santé: 206,5 milliards d'euros en 2007 en France, 3ème de l'OCDE


Les dépenses de santé ont atteint 206,5 milliards d'euros en France en 2007, une année marquée par l'accélération des dépenses en soins et médicaments, la France conservant son troisième rang des pays de l'OCDE les plus dépensiers en la matière.

Les dépenses de santé courantes, comptabilisées dans une étude de la Drees (statistiques des ministères sociaux), englobent, en plus des remboursements de la Sécurité sociale, les dépenses de tous les autres financeurs du système de santé: Etat, collectivités territoriales, complémentaires santé et assurés.

Elles couvrent ainsi la consommation médicale totale, les indemnités journalières (IJ, lors d'un arrêt maladie), mais aussi les subventions, la recherche, l'enseignement et la gestion administrative de la santé pour la Sécu et pour les organismes complémentaires.

Ces dépenses courantes, amputées de certaines (comme les IJ) et augmentées d'autres (comme le capital), forment un "agrégat" standard, la "dépense totale", utilisé par l'OCDE pour établir des comparaisons internationales.

Le dernier "classement" possible date de 2006: en France, la "dépense totale" a représenté l'équivalent de 11% du PIB, ce qui place le pays au troisième rang de l'OCDE, "après les Etats-Unis (15,3%) et à un niveau proche de la Suisse (11,3%) et de l'Allemagne (10,6%)", note la Drees.

Mais "les systèmes de santé sont difficilement comparables", explique à l'AFP Bruno Fantino, expert en économie de la Santé et auteur d'ouvrages sur le système français, qui doute "de la pertinence de ce classement".

"Aux Etats-Unis, le rapport au PIB peut avoir de la pertinence, puisque la santé est un marché comme les autres, source de profits, mais en France, les dépenses sont socialisées", explique-t-il. En outre, il y a "une totale discordance entre les montants dépensés et la qualité de la prise en charge", ajoute-t-il.

La plus grande part des dépenses en France en 2007 est constituée par la "consommation de soins et de biens médicaux (CSBM)", qui a atteint 163,8 milliards d'euros, indique la Drees.

L'évolution de cette CSBM a connu une accélération en 2007: elle a augmenté de 4,7% en valeur (3,7% en volume) par rapport à 2006, alors que sa progression avait été de +3,5% en 2006 par rapport à 2005.

"Ce sont les soins hospitaliers et les soins ambulatoires" (médecine de ville), qui ont le plus contribué" à cette croissance, puis, dans une moindre mesure, les médicaments, qui malgré la baisse de leurs prix, ont vu leur consommation augmenter à "un rythme soutenu" de +4,4% en valeur (+7,1% en volume), notent les auteurs de l'étude.

La consommation en soins de médecins s'accroît de 5,3% en valeur, "ce qui accentue le mouvement à la hausse entamé dès 2004".

Mais l'ensemble des dépenses en soins et biens médicaux (médicaments, optique, prothèses, etc.) augmentaient sur un rythme bien supérieur au début de la décennie (plus de 6% en moyenne par an de 2001 à 2003), constate la Drees.

La Sécurité sociale a financé en 2007 76,6% des soins et biens médicaux. Ce taux est globalement stable depuis 1995: même s'il y a de plus en plus de soins et biens médicaux moins bien remboursés, la part des assurés exonérés du ticket modérateur en raison d'une affection de longue durée (ALD) est "en nette progression".