lundi 9 juin 2008

~ une petite info net !!!~



Un vendeur particulier sur eBay condamné pour infraction au Code du travail.

Un Alsacien ayant vendu près de 500 objets de collection sur le site d'enchères a été condamné à payer une amende de 3.800 euros pour "dissimulation de son activité de commerçant".

Le 12 janvier dernier, un Alsacien de 46 ans a été condamné à 3.800 euros d'amende, dont 2.300 avec sursis, par le tribunal correctionnel de Mulhouse, pour avoir revendu en deux ans un nombre élevé d'objets sur le site d'enchères eBay. Le procureur de la République, qui a réclamé dans son réquisitoire 1.500 euros d'amende et quinze jours de prison avec sursis, considère en effet que l'accusé a agi en tant que commerçant déguisé. Explications.

L'homme, un habitant de Kembs-Loechlé dans le Haut Rhin, a vendu sur eBay pas moins de 470 objets de collection entre 2003 et 2005. Entassés durant une dizaine d'années à son domicile, ces objets provenaient essentiellement de marchés aux puces. Une situation qui a fini par exaspérer sa compagne, celle-ci menaçant de le quitter s'il ne se débarrassait pas de sa collection au plus vite. D'où sa frénésie de revente sur le site d'enchères américain. Le hic : la revente, parmi ces objets, d'un vase de collection déclaré volé. Reconnaissant son bien sur eBay, le propriétaire du vase a porté plainte auprès de la gendarmerie au printemps 2005. Le prévenu a expliqué à l'audience avoir acquis ce vase en toute bonne foi sur un marché aux puces. Peu importe, car ce n'est plus tant le vase qui intéresse la justice que l'activité de vendeur de l'accusé.

Vendre sur Internet en tant que particulier est tout à fait légal, comme en témoigne le succès des modèles d'eBay, de PriceMinister ou de 2xmoinscher. Sites d'enchères ou places de marché à prix fixes, ces communautés d'acheteurs et de vendeurs offrent la possibilité aux particuliers de développer une activité de commerce électronique. Pour la plupart, il s'agit d'optimiser leur pouvoir d'achat grâce à la revente. D'autres néanmoins abordent la place de marché avec un esprit d'entrepreneur. De plus en plus de particuliers franchissent ainsi le pas en créant leur propre micro-entreprise.

Or ce basculement n'a rien d'annodin, puisqu'il soumet le vendeur au régime fiscal - des professionnels. Selon l'article L 324-10 du Code du travail, le vendeur professionnel doit en effet déclarer son activité auprès de l'Urssaf, s'inscrire au registre du commerce et s'affranchir de l'impôt sur les bénéfices. C'est d'ailleurs sur le motif principal de "dissimulation d'activité commerciale".

"Selon le Code du commerce, on considère comme commerçant toute personne qui exerce des actes de vente et qui en fait son habitude, indique l'avocat du prévenu, Me Maurice Facchin, avocat au barreau de Mulhouse. La question est de savoir ce qu'on entend par le terme 'habitude', sachant que mon client exerce une activité de salarié pour gagner sa vie."

Difficile, de fait, de déterminer la frontière entre le vendeur particulier et le vendeur professionnel. "Aujourd'hui, le droit ne définit pas la notion de professionnel. Il ne s'est jamais penché là-dessus. Il s'est plutôt penché sur la définition du consommateur. Prendre comme critère un seuil de valeur serait artificiel. La notion de professionnel doit porter sur un ensemble de critères, explique Benoît Tabaka, juriste spécialisé dans le droit des technologies de l'information et de la communication au sein du Forum des droits sur l'Internet. Ces critères sont par exemple la preuve d'un acte d'achat dans l'optique de la revente, ou encore la volonté de générer d'importants revenus via ces ventes, au-delà de l'optimisation du pouvoir d'achat."

Face à l'explosion des places de marché, le Forum des Droits de l'Internet a mis en place en juillet 2005 un groupe de travail sur les relations commerciales entre particuliers. L'une des actions de ce groupe a notamment été d'encourager les plates-formes à informer systématiquement leurs utilisateurs des différences entre particuliers et professionnels ainsi que des conséquences légales et fiscales du changement de statut.

Ces profils de vendeurs sont ainsi suivis avec attention par PriceMinister, qui, systématiquement, quand un vendeur particulier présente un stock plus important que la moyenne ou si son nombre de ventes atteint des volumes significatifs, appelle l'utilisateur en question pour lui proposer de créer son entreprise et de bénéficier d'un label "pro". De son côté, eBay affirme être "très proactif depuis deux ans en matière d'information sur les droits et les obligations des utilisateurs" et explique avoir intégré en décembre dernier un système de profils - particulier ou professionnel - beaucoup plus visible sur chaque fiche produit.

Reste qu'en mai 2005, date à laquelle le prévenu avait été interpellé par les gendarmes, ce système n'était pas encore en place. "Si infraction il y a eu, celle-ci n'était pas intentionnelle. Mon client ignorait qu'il était dans l'illégalité. Pour preuve, un courrier envoyé à eBay en mai 2005, dans lequel mon client demandait quelles étaient les limites de vente pour un particulier. Et la réponse du site : il n'y a pas de limites pour un particulier", explique Me Facchin, tout en soulignant le "flou total" de la loi sur ce point et appelant le législateur à se saisir de la question. La défense envisage la possibilité de faire appel.

~ une petite info net !!!~



Par Alexandre Nevès Dias



eBay écope d'une amende de 20 000 euros



Le tribunal de grande instance de Troyes a condamné le site de vente aux enchères eBay à payer 20 000 euros de dommages et intérêts au groupe de luxe Hermès pour vente de contrefaçon.

Une condamnation qui pourrait influencer un autre procès déjà en cours…

La société californienne est poursuivie pour avoir laissé une de ses internautes vendre trois sacs de marque Hermès, et que deux de ces sacs étaient des contrefaçons. Cette décision est « une première en France » déclare Emmanuel Colomes, avocat du groupe de luxe, « nous sommes satisfaits qu’ils soient considérés surtout comme contrefacteurs et pas seulement comme complices ».

Le dénouement de ce procès risque de peser lourd dans d’autres procès impliquant eBay. En effet, celui-ci est actuellement attaqué par LVMH. Ce dernier lui reproche de causer un préjudice en laissant les utilisateurs vendre des contrefaçons, LVMH demande une compensation financière de 20 millions d’euros. Le jugement doit être rendu le 30 juin par le tribunal de commercer de Paris.

Le site d’enchère n’a toujours pas, à l’heure actuelle, réagi à la condamnation de la justice française.

~ une petite info net !!!~



Par J. S. Zanchi



Le gouvernement veut filtrer massivement Internet




Le filtrage est dans l’air du temps, ne serait-ce que concernant la loi Création et Internet (ex-Hadopi, ex-Olivennes). Mais le gouvernement voit plus large et tente de faire adopter aux FAI d’ici le 10 juin une charte sur la « confiance en ligne ».

Un filtrage massif en dehors de tout cadre juridique

À la base de ce projet se trouvent Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Intérieur, et Philippe Bas, alors ministre délégué à la famille. Ils avaient chargé une commission de définir un label ayant pour but de « renforcer la sécurité sur Internet, notamment pour mieux protéger les mineurs et lutter contre les escroqueries ». Plusieurs points de la charte actuelle vont très loin dans le filtrage qui incombera aux FAI.

La sécurité devra être assurée au maximum aux utilisateurs, aussi bien en terme de virus, spam ou phishing. Mais les FAI auront également la possibilité de fermer les ports d’un utilisateur « mettant en jeu la sécurité du réseau », mais aussi de lui suspendre la connexion. Exactement ce que demandent les syndicats d’ayants droit à propos de la loi Création et Internet. Des quotas d’envoi d’e-mail sont également au programme pour limiter le spam.

Le filtrage devra également empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques. Plus surprenant, une suppression des contenus « passifs » sera possible. Tout contenu non mis à jour de quelque manière que ce soit depuis plus de trois mois pourra être supprimé. Incroyable, lorsque l’on sait la mine d’or d’archives que représente le Net.

Enfin, le signalement automatique des infractions devra être la règle pour les FAI. Ces derniers devront donc répondre à toutes les requêtes de demande d’IP ou signaler d’eux-mêmes tout contenu dont le propos est interdit (racisme, pédophilie, etc. ). Les requêtes se feront donc en dehors de toute voie juridique.

Si le filtrage des contenus Internet est louable et même indispensable concernant les enfants exposés à des images pornographiques bien trop facilement accessibles, on peut se poser des questions sur les méthodes proposées ici. L’automatisation de la chose, la suppression de contenus passifs et la sortie du système judiciaire ouvrent la voie à une multitude de dérives.

~ une petite info net !!!~



Par Nicolas Aguila




Yahoo! vendu de force à Microsoft ?



Nouveau rebondissement dans la houleuse affaire de rachat de Yahoo ! par Microsoft.

Le milliardaire Carl Icahn, actionnaire de Yahoo !, vient de faire une proposition à hauteur de 34,347 dollars par action, et force ainsi la main au conseil d’administration de Yahoo ! dans une lettre qui lui est adressée.

Icahn impose son offre

« Pourquoi ne pas arrêter de tourner autour du pot et proposer publiquement une offre de rachat à Microsoft pour 34,347 dollars par action, et promettre de coopérer totalement ? », a indiqué Carl Icahn dans un courrier adressé au conseil d’administration de Yahoo !,

Où siège notamment Jerry Yang, fondateur de l’entreprise . Pour ce dernier, il est impensable de vendre Yahoo ! à moins de 37 dollars par action, et a donc refusé l’offre de 33 dollars de Microsoft le mois dernier.

S’il a lieu, ce rachat risque donc de s’effectuer dans des conditions pour le moins inhabituelles. L’avenir de Yahoo ! est aujourd’hui bien incertain, tandis que Microsoft reste muet face au public dans cette histoire.

~ HISTOIRE DE SEAT !!!~


HISTOIRE DE SEAT



1930

Jusqu'en 1931, les voitures portent le nom de Fiat-Hispania, filiale du groupe italien Fiat, installée à Barcelone en 1919. La guerre civile espagnole interrompt ensuite la production automobile.

1950

Le 9 mai 1950 naît la Sociedad Española de Automóviles de Turismo, S.A. (S.E.A.T.) avec dans son capital, l'Instituto Nacional de Industria (INI) détenant 51 % des parts, des banques (42 %) et le groupe italien Fiat à 7 %, avec une licence de fabrication. La première usine Seat est inaugurée le 5 juin 1953 dans la "Zona Franca" de Barcelone, Quelques mois plus tard, le 13 novembre, sort la première automobile de la firme, baptisée 1400, en référence à sa cylindrée. Mais le succès pour la marque n'arrive véritablement qu'en 1957 avec la sympathique petite Seat 600. Identique à la calandre près à sa cousine la Fiat 600, elle va, comme en Italie avec la 500, motoriser en masse l'Espagne franquiste de l'époque.

1960

En 1965, la production de la 600 bat son plein en Espagne. Seat se développe de plus en plus et commence à exporter. La Colombie va recevoir notamment la 1500, commercialisée en 1962. Alors que de nouveaux modèles sont présentés (la 850 en 1962 et la 124 en 1968), la production de la marque espagnole ne cesse de s'accroître et dépasse rapidement le million d'exemplaires.

1970

En 1970, les exportations sont multipliées par 10. Deux ans plus tard, la 127, nouvelle réplique d'une Fiat du même nom, est lancée. 50 000 exemplaires vont être vendus en l'espace de 6 mois. Alors que la crise économique, suite au premier choc pétrolier de 73, fait son apparition en Europe et affecte les constructeurs automobiles, Seat totalise 2 millions de véhicules vendus et poursuit son expansion. En 1974, la firme acquiert les usines de Landaben (Pamplona) de la firme Authi, qui produisait en Espagne, les Mini britanniques sous licence. La même année, est proposée en remplacement de la populaire 600, la 133, aux lignes beaucoup plus carrées en phase avec les années 70. Le succès est immédiat. En 1975, Seat, qui continue toujours sa croissance, inaugure le grand centre technique moderne de Martorell et affiche trois ans plus tard une production totale de 4 millions de véhicules. Mais malgré des ventes honorables, la stratégie d'expansion, au demeurant très coûteuse, et les deux chocs pétroliers des années 70, vont finir par porter un coup sévère aux comptes de la marque espagnole.

1980

Ainsi en 1980, Seat est sérieusement dans le rouge. Fiat estime s'être fait rouler dans la farine, en ayant donné toute sa technologie et en n'ayant finalement récolté que des dettes. La firme italienne refuse ainsi de contribuer à l'augmentation du capital de Seat et décide de revendre toutes ses parts à l'INI.

En 1981, suite à une réorganisation du capital, INI se retrouve ainsi avec 95 % du capital de Seat. La marque devient alors totalement espagnole, mais va devoir chercher rapidement une aide commerciale avec un autre constructeur pour vendre ses modèles. C'est finalement avec l'allemand Volkswagen que se forme une première coopération industrielle et commerciale dès 1982. Volkswagen (VW) aide Seat à vendre ses modèles à l'étranger tandis que le constructeur espagnol produit et commercialise en Espagne des modèles Volkswagen et Audi. Tandis que les derniers restes de la période Fiat sont commercialisés en 1983 avec la Fura et la Ronda, Seat prépare activement son premier modèle entièrement inédit l'Ibiza, qui sort des chaînes fin avril 1984. La Malaga, une sorte de version trois volumes de l'Ibiza, est lancée un an plus tard. En juin 1986, le groupe allemand Volkswagen rachète 51 % des actions de Seat, ce qui fait du constructeur espagnol, la troisième marque en activité de VAG.

Quelques mois plus tard, VW monte à 75 % dans le capital. La production atteint un record historique de 400 000 unités par an, tandis que les exportations atteignent 250 000 véhicules. En 1988, Seat présente pour la première fois depuis 1980 des résultats positifs, grâce notamment à l'Ibiza qui atteint les 500 000 exemplaires produits.

1990

Volkswagen finit de phagocyter Seat en 1990. Le groupe allemand détient à ce moment 99,99 % du capital, le 0,01 % appartenant encore à des banques. Du côté des ventes, l'Ibiza devient le modèle phare de la marque, à l'image de la Golf de Volkswagen. Elle atteint le million d'exemplaires en 1991 au même moment où elle subit un restylage léger. La même année, est présentée la Toledo, premier modèle issu de la coopération directe avec Volkswagen, pour remplacer une Malaga qui n'a pas vraiment séduit en Europe. La Toledo devient rapidement un succès sur son segment en Espagne. Le 22 février 1993, le roi Juan Carlos inaugure la nouvelle usine de Martorell.

Quelques semaines plus tard, est présentée la nouvelle Ibiza, qui ne conserve finalement de sa devancière que le nom. Elle devient à nouveau rapidement un succès. En 1996, Seat se lance à son tour dans la mode des monospaces en lançant l'Alhambra. Au fur et à mesure que les années passent, les modèles Seat deviennent de plus en proches de ceux de Volkswagen. Les témoignages les plus frappants en sont l'Alhambra (1996) et la petite Arosa (1997), copies presque conformes du Sharan et de la Lupo de VW.

2000

Après un léger lifting à la fin des années 90, la troisième génération de l'Ibiza est présentée à la fin de l'année 2001. Elle a, pour l'occasion, pris quelques centimètres en longueur, la rapprochant d'avantage d'une VW Golf que d'une Fiat Uno / Punto avec qui elle était comparée à ses débuts. Suivant le souhait du groupe allemand, Seat prend avec les années 2000 une nouvelle orientation plus sportive, rompant définitivement avec son image passée de marque populaire bon marché. Le nouveau monospace Altea (2003) et la nouvelle Toledo (2004) en sont des exemples flagrants. Mais ce nouveau style s'est traduit aussi par une augmentation sensible du standing et du prix des véhicules faisant changer la marque de type de clientèle.

~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~



HA !!! la nature !!!



~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 09 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Plan National Canicule 2008 : les médecins en première ligne

Depuis le 1er juin 2008, la cinquième version du Plan National Canicule est lancée. Une nouveauté cette année : le déclenchement d'un dispositif "établissement de santé en tension". Il s'agit de mettre en oeuvre plusieurs mesures afin d'accueillir tous les patients dans le besoin. Les médecins libéraux seront ainsi informés de la situation des hôpitaux.

Selon l'Inserm, la canicule d'août 2003 a fait près de 20 000 morts en France. Les personnes âgées ont été les premières victimes de cette vague de chaleur qui a assommé l'Europe. Fortes températures, jour et nuit, et l'absence de vent ont poussé de plus en plus de patients à s'adresser aux hôpitaux, très vite débordés par la situation.
Afin d'éviter cette année une nouvelle "crise sanitaire", le Ministère de la Santé vient d'enclencher à nouveau le niveau de veille saisonnière du plan canicule. Un point météorologique est établi chaque jour pour autoriser ensuite les départements concernés par les fortes chaleurs à passer à un niveau supérieur du dispositif.

Jusqu'au 31 août, les hôpitaux auront pour mission d'accueillir toute personne souffrant des éventuelles grandes chaleurs. Afin d'éviter le déclenchement du "plan blanc" et de satisfaire tous les besoins, des sorties anticipées seront organisées et certains services se verront octroyer des lits supplémentaires. Sur le plan matériel et humain, les moyens seront mobilisés de manière graduée et seront modulés en fonction de la situation. Ce dispositif inclut la responsabilité des médecins, en les informant des places disponibles dans les établissements hospitaliers. Les praticiens pourront ainsi diriger leurs patients vers des adresses qui aideront ces derniers dans les meilleurs délais.

Les patients peuvent s'informer en composant le 0 800 06 66 66.

L'Inpes a lancé une nouvelle campagne, destinée à sensibiliser tant les personnes âgées que les adultes et les enfants aux méfaits de la chaleur.

~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~

un petit plongeon !!!

~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 09 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Création d'une banque tissulaire pour maladies dégénératives, dont Alzheimer.

Une banque de tissus cérébraux humains a été créée au sein de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris à l'initiative de plusieurs associations concernées par les maladies neurodégénératives, particulièrement la maladie d'Alzheimer, selon l'association France-Alzheimer.

Cette banque tissulaire, rappelle France-Alzheimer dans un communiqué, permet aux chercheurs "d'étudier les tissus humains prélevés sur des personnes malades ainsi que sur des personnes préservées de la maladie afin de mieux comprendre les lésions observées".

Y sont conservés des échantillons de tissus humains dans des congélateurs à -80°. A ce jour, la banque dispose de 127 tissus cérébraux de personnes qui étaient malades, toutes maladies neurologiques confondues, et seulement trois tissus témoins provenant de personnes indemnes. 500 personnes saines ont donné leur consentement pour des prélévements après leur mort.

Les tissus provenant de personnes malades sont rassemblés en fonction de la maladie dont souffrait le donateur.

L'utilisation des tissus, soumise à l'examen préalable du conseil scientifique propre à chaque collection, est notamment conditionnée à l'accord de la direction générale de la santé.

Pour la maladie d'Alzheimer, les tissus cérébraux "permettront de mieux appréhender le processus d'apparition des dégénérescences neurofibrillaires et des plaques amyloïdes" observés dans cette forme démence, souligne l'association, qui compte 150.000 adhérents et donateurs.

Selon elle, c'est la première fois qu'est crée en France une banque tissulaire dont une partie est dédiée à la maladie d'Alzheimer.

Cette "plateforme de ressources biologiques" a été créée en partenariat de plusieurs associations, dont, outre France-Alzheimer (à l'origine du projet), France-Parkinson et l'association pour la recherche sur la sclérose en plaques (ARSEP). La Fédération française pour la recherche sur l'épilepsie (FFRE) devrait rejoindre cette structure.

Gérée par un groupement d'intérêt économique, le Neuro-CEB, elle est opérationnelle depuis un peu plus d'un mois.

~ LA BLAGUE DU JOUR ., !!!~

eh hoppppppppppp !!!


~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 09 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Epilepsie : une explication à un phénomène constaté il y a 80 ans.

Des chercheurs américains ont découvert l'explication de ce que l'on savait depuis des décennies, à savoir qu'une baisse du niveau de pH dans le cerveau, c'est-à-dire une augmentation de l'acidité des tissus, faisait cesser les crises d'épilepsie.

Une équipe multidisciplinaire de l'Iowa, en analysant des souris génétiquement modifiées, a pu appliquer les connaissances actuelles en biologie moléculaire à des constatations faites il y a 80 ans, selon l'étude publiée dimanche dans la revue spécialisée Nature Neuroscience.

Dans la première moitié du siècle dernier, on avait constaté que faire respirer à un épileptique du dioxyde de carbone, qui rend les tissus du cerveau plus acides, aidait à apaiser les crises. Dans les années 50, on avait noté que les crises elles-mêmes réduisaient le niveau de pH dans le cerveau.

Mais ce qui a donné la clé de ce phénomène, c'est la révélation de la présence dans le cerveau d'une protéine, l'ASIC1a, de la catégorie des "canaux ioniques" qui facilitent la diffusion entre une cellule et l'extérieur.

L'étude montre que des souris à qui on a supprimé le gène de cette protéine ont des crises d'épilepsie plus sévères et de plus longue durée que celles qui disposent de ce gène. En outre, celles qui ne l'ont pas ne tirent aucun bénéfice d'une baisse du niveau de pH. A l'inverse, augmenter l'impact de la protéine protège les souris de crises sévères.

En fait, les chercheurs ont constaté que lors du déclenchement d'une crise, la protéine réagissait à une augmentation de l'acidité en stoppant l'activité épileptique.

"L'ASIC1a ne semble pas jouer de rôle dans le déclenchement de la crise, mais quand elle démarre et que le pH baisse, il stoppe la crise", a noté Adam Ziemann, coresponsable de l'étude. Selon John Wemmie, responsable principal, l'ASIC1a semble en effet "activer des neurones d'inhibition".

"L'une des choses les plus excitantes dans notre étude, c'est qu'elle met en relief les importants effets anti-épileptiques de l'acide sur le cerveau, une chose que l'on savait depuis près de 100 ans mais que l'on ne comprenait pas, et qu'elle identifie le rôle majeur joué par l'ASIC1a", a fait valoir M. Ziemann.

Les chercheurs ont admis néanmoins qu'il faudrait encore "beaucoup de travail" pour "traduire cette découverte .

~ LA BLAGUE DU JOUR ., !!!~

Loue emplacement camping !!!


~ une petite info santé!!!~


L’actualité Santé du 09 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sanofi-Aventis va supprimer 700 à 800 postes de visiteurs médicaux en France.

Le laboratoire Sanofi-Aventis va supprimer 700 à 800 postes de visiteurs médicaux en France, soit le tiers de sa force de vente dans le pays, a indiqué lundi une porte-parole.

La direction "confirme l'existence d'un sureffectif en visite médicale estimé entre 700 et 800 postes", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Cette annonce a été faite à travers un communiqué envoyé à l'ensemble des collaborateurs de Sanofi-Aventis France, a-t-elle précisé.

Sanofi se met donc "en situation de pouvoir ouvrir la procédure nécessaire à la mise en place d'un éventuel PSE (plan social) à partir de septembre 2008", a ajouté la porte-parole.

Le nombre de postes qui seront supprimés est supérieur au chiffre de 400 à 600 postes évoqué par des sources syndicales le 14 mai dernier.

Leur suppression entre dans le cadre d'un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), lequel "ne donne pas à ce jour les volumes et les résultats attendus", selon Sanofi.

Le numéro quatre mondial de la pharmacie compte 28.000 salariés en France, dont 2.230 visiteurs médicaux parmi lesquels environ 150 postes sont déjà vacants.

Le syndicat CGT de Sanofi-Aventis France a "condamné vivement" ces suppressions de postes, et demandé l'"arrêt des plans de restructuration".

Ce dernier "plan de restructuration n'a aucun fondement économique", a estimé le syndicat dans un communiqué, rappelant que le groupe a dégagé en 2007 "une marge d'exploitation de 34,3% soit un niveau nettement supérieur à la moyenne des dix premiers laboratoires mondiaux".

Sanofi-Aventis avait déjà annoncé en octobre 2006 une "réorganisation de sa filiale commerciale" avec à la clé 504 suppressions de postes.

Les effectifs de la filiale commerciale de Sanofi ont, d'après la CGT, déjà reculé de 30% en quatre ans, atteignant quelque 3.800 salariés aujourd'hui, dont 2.200 visiteurs médicaux, le reste étant réparti entre les salariés du siège et les responsables de secteurs.

La CGT a par ailleurs dit son intention d'"interpeller le gouvernement afin qu'il prenne enfin ses responsabilités concernant un secteur stratégique pour le pays".

Mi-mai, le syndicat CFDT avait pointé "la responsabilité du gouvernement du fait de sa politique de réduction des dépenses maladie".

Selon Pierre Chastagnier, directeur des ressources humaines de la filiale commerciale de Sanofi-Aventis, "la baisse d'activité de l'industrie pharmaceutique est inéluctable". "Dans l'accord GPEC, les métiers de visiteur médical et de directeur régional de la visite médicale (l'encadrement, ndlr) ont été qualifiés d'emplois menacés", avait-il souligné mi-mai.

"Notre responsabilité est de tout mettre en oeuvre pour qu'un maximum de ces personnes se reconvertissent, avant de passer à des mesures plus directives si nécessaire c'est-à-dire un plan social", avait-il ajouté.

Depuis le début d'année, d'autres grands laboratoires ont annoncé des suppressions de postes: le britannique GlaxoSmithKline (GSK) va supprimer un maximum de 200 postes de visiteurs médicaux en France d'ici la fin 2009, tandis que l'américain Pfizer prévoit de supprimer quelque 500 postes d'ici 2011 en France, essentiellement chez les visiteurs médicaux.