jeudi 15 novembre 2007

~ une petite info net !!~


Par Nicolas Aguila


Piratage : l'UFC contre la répression


L’UFC-Que Choisir a été entendue cette semaine par Denis Olivennes, responsable de La commission contre le piratage créée par le gouvernement. Ce dernier doit remettre prochainement un rapport sur les solutions à apporter contre le piratage en France, et reçoit ainsi tous les acteurs du marché ainsi que les associations de consommateurs et les fournisseurs d’accès.

Lors de l’entretien, l’UFC n’a pas manqué de signaler son désaccord avec la « répression graduée » prévue par la mission Olivennes, en précisant que des solutions plus intéressantes sont possibles.


La répression vouée à l’échec


Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, explique que la politique de répression que le gouvernement veut mettre en place est « vouée à l’échec ». Selon lui, la meilleure solution pour lutter de manière efficace contre le piratage est la mise en place d’une offre légale attractive. « Les consommateurs sont prêts à payer un prix raisonnable », explique-t-il.

L’association de consommateurs s’appuie sur une étude publiée aujourd’hui sur son site, et qui révèle que « plus l’individu est prêt à payer pour des originaux alors qu’il peut obtenir leurs copies, moins il sera tenté par le copiage et moins son activité de copiage sera intense. »


L’UFC-Que Choisir dénonce


La solution pour l’UFC passe donc par la mise en place d’un service légal et attractif. « Attractif » signifie d’une part des contenus abordables, mais surtout une offre accessible simplement. À ce titre, l’association dénonce une fois de plus les DRM, qui ne facilitent pas le transfert d’un fichier acheté vers un baladeur. Ici, c’est leur suppression pure et simple qui est demandée.

Elle rapporte également les accords d’exclusivité signés entre les majors et les FAI, qui « obligent les consommateurs à choisir leur FAI en fonction de leurs goûts musicaux. » L’UFC-Que Choisir réclame tout simplement l’interdiction des accords de cette nature, estimant qu’ils favorisent la "circulation massive" des fichiers piratés.

Notre avis : « La meilleure manière de lutter contre le piratage est encore de lui faire concurrence », annonçait la ministre de l’Économie Christine Lagarde, citée par l’UFC. L’association de consommateurs espère donc obtenir gain de cause, mais les chances sont faibles pour que le rapport final de Denis Olivennes fasse l’impasse sur la répression. Avec l'accord des FAI pour sanctionner les internautes , le gouvernement n’est pas loin d’avoir la porte ouverte pour passer à l’action.

http://www.quechoisir.org/Position.jsp;jsessionid=CD1015D72FE143D944B890EF0D13D2CD.tomcat-21?id=Ressources:Positions:8883139C45AB1A0AC125739300339669&categorie=NoeudPClassement:5841FB0AEED2B5C9C1256F01003490F3&catcss=IMA101

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UNE PETITE POMME !!!!

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L’actualité Santé du 15/11/07 10h00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les Français ne consomment toujours pas assez de fruits et légumes.

Les Français ne consomment toujours pas assez de fruits et légumes, malgre les recommandations officielles d'en manger au moins cinq par jour, selon une expertise scientifique collective (Esco) publiée mardi par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique).

Les Français, avec 340 grammes en moyenne par jour et par personne, sont encore en-dessous de la recommandation (400 gr quotidiens) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"La consommation moyenne n'augmente que très peu et reste caractérisée par de fortes disparités dans la population", déplore l'INRA dans la conclusion de cette expertise qui a duré plusieurs années.

Pour l'INRA, les "comportements n'évoluent pas beaucoup" depuis le lancement il y a plusieurs années du Programme national nutrition santé (PNNS) qui recommandait de manger au moins 5 fruits et légumes par jour.

L'INRA admet toutefois que des études épidémiologiques récentes "n'ont pas permis d'établir clairement un lien de causalité entre l'accroissement de la consommation de fruits et légumes et une moindre incidence" des "grandes maladies chroniques".

Les quantités achetées par les Français ont baissé de 12% pour les fruits frais et de 14% pour les légumes frais (hors pommes de terre) entre 1997 et 2005, selon Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, qui a pour ambition de faire doubler la consommation en 10 ans (10 en moyenne par personne en 2010 contre 4,7 en 2000).

Chaque ménage français a consommé 14,89 kg de fruits et légumes en 2006 contre 15,35 kg en 2005, selon une étude de TNS Worldpanel.

La consommation de fruits et légumes augmente avec l'âge et atteint un maximum entre 55 et 65 ans avant de décroître.

Mais les achats plus faibles des ménages appartenant aux générations les plus jeunes sont porteurs à terme d'une baisse durable de la consommation, si rien n'est fait pour infléchir les tendances observées, craint l'INRA.

Ce sont principalement les ménages disposant de faibles revenus qui sont le moins friands de fruits et légumes, notamment frais, souligne l'institut.

Pourtant les Français accordent à l'achat des fruits et légumes, une part non négligeable de leur budget alimentaire (12% en moyenne). Mais en cas d'accroissement des revenus, les produits alimentaires qui sont les principaux bénéficiaires sont la viande et le poisson, plutôt que les fruits et légumes.

Les quantités de fruits et légumes frais achetées par personne varient pratiquement de un à trois entre le quart le plus pauvre et le quart le plus riche de la population.

Le fait que le prix à la consommation des fruits et légumes frais augmente plus rapidement que l'ensemble des produits alimentaires depuis le début des années 60 est un des obstacles à l'accroissement de la consommation de ces produits, constate l'INRA.

Pour le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, dans une interview lundi au Parisien, les Français "ne sont pas fâchés avec les fruits et légumes, c'est leur portefeuille qui l'est".

M. Barnier veut "réunir dans le courant du mois de novembre toute la filière fruits et légumes (...) pour qu'on trouve ensemble une solution".

Le ministre de l'Agriculture évoque également la possibité, mais sans indiquer les modalités du financement, "de lancer un programme de distribution gratuite de fruits de saison dans les écoles, en partenariat avec les conseils régionaux, pour la rentrée prochaine si possible".

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L’actualité Santé du 15/11/07 9h55


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


"Epidémie" de suicides chez les anciens militaires américains, selon CBS.

Une véritable "épidémie de suicides" sévit chez les anciens militaires américains, avec 120 morts par semaine, révèle une enquête de la chaîne de télévision américaine CBS.

Au moins 6.256 personnes ayant servi dans l'armée ont mis fin à leurs jours en 2005 --soit une moyenne de 17 par jour--, rapporte la chaîne dans cette enquête qui devait être diffusée mercredi soir.

Alors que le taux de suicide dans la population est de 8,9 pour 100.000, la proportion chez les anciens militaires est de 18,7 à 20,8 pour 100.000.

Le chiffre est encore plus élevé chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans, où la proportion atteint 22,9 à 31,9 suicides pour une population de 100.000, soit quatre fois le taux de suicide enregistré chez les non militaires pour cette même tranche d'âge.

"Ces chiffres montrent clairement une épidémie de problèmes de santé mentale", estime dans l'émission un militant des droits des anciens combattants, Paul Sullivan.

CBS cite aussi le père d'un soldat de 23 ans ayant mis fin à ses jours en 2005, qui affirme que les dirigeants du pays et l'Etat-major ne veulent pas que la véritable ampleur du problème soit connue. Le gouvernement "ne veut pas de chiffres", il "ne veut pas que le nombre des morts soit diffusé", estime Mike Bowman.

Les Etats-Unis comptent 2a5 millions d'anciens militaires, dont 1,6 million ont combattu en Afghanistan et en Irak, selon CBS. Cette enquête ne porte pas seulement sur les militaires ayant été au combat, en Irak, Afghanistan, au Vietnam ou durant la deuxième guerre mondiale, mais sur tous les anciens soldats.

"Tout le monde ne revient pas de la guerre blessé, mais au bout du compte personne ne revient égal à lui même", souligne sur la chaîne Paul Rieckhoff, un ancien combattant dans les Marines, fondateur de l'association "Anciens Combattants en Irak et Afghanistan pour l'Amérique".

CBS souligne qu'il s'agit du premier calcul du nombre de suicidés chez les anciens militaires conduit à l'échelle des Etats-Unis.

Le département des Anciens combattants dépense quelque 3 milliards de dollars par an pour des services spécialisés dans la santé mentale, selon CBS.

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L’actualité Santé du 15/11/07 9h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Tanzanie: les chirurgiens s'emmêlent les scalpels et se trompent de patients.

Les chirurgiens d'un hôpital de Dar es-Salaam se sont emmêlés les scalpels en confondant deux patients prénommés Emmanuel, atteints de pathologies pour le moins éloignées, respectivement une tumeur cérébrale et un genou abîmé.

Le 8 novembre, des chirurgiens de l'hôpital Muhimbili, le plus important de Tanzanie, ont ouvert la boîte crânienne d'Emmanuel Didas, souffrant du genou, tandis qu'Emmanuel Mgaya, victime de migraines, se voyait opérer le genou, rapporte la presse tanzanienne mercredi.

"Nous sommes tous attristés par cet incident et je voudrais dire pardon aux victimes au nom du gouvernement", a déclaré mardi soir le ministre tanzanien de la Santé, David Mwakyusa devant le Parlement.

M. Didas, qui se remet actuellement de son opération du cerveau, était venu à l'hôpital pour son genou, esquinté lors d'une chute de moto.

Les deux chirurgiens ont été sommés de laisser leurs scalpels aux vestiaires et le reste du personnel ayant participé aux deux opérations a été prié de donner des explications écrites circonstanciées de l'incident.

Selon l'association des chirurgiens de Tanzanie, le pays compte actuellement 100 praticiens pour 35 millions d'habitants.

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L’actualité Santé du 15/11/07 9h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Jeudi, journée de l'urgence vasculaire: apprenez à appeler le 15.

En cas d'attaque cérébrale ou d'infarctus cardiaque chaque minute compte, il y a urgence et le bon réflexe est de composez le 15, soulignent les spécialistes à l'occasion de la première journée nationale de l'urgence vasculaire organisée jeudi.

Il est d'abord indispensable d'en connaître les premiers symptômes, encore trop souvent méconnus du public tels la survenue brutale d'une douleur au milieu de la poitrine qui persiste plus de 15 minutes pour l'infarctus du myocarde (IDM) ou pour l'accident vasculaire cérébral (AVC), la survenue brutale d'une faiblesse d'un côté du corps, de soudaines difficultés d'élocution ou de compréhension, voire de vertiges, de perturbations de la vision, ou d'absence de sensation.

"Adopter le bon réflexe : appeler immédiatement le 15!", pour une prise en charge en urgence et être conduit directement vers un service spécialisé.

Le traitement de l'AVC et de l'IDM doit être le plus précoce possible, avant que les lésions ne soient irréversibles.

A l'occasion de cette journée, une trentaine de villes dans toute la France mettent en place des initiatives pour le public.

D'après un récent sondage Ipsos, 40% des Français n'auraient pas le réflexe d'appeler le 15 en cas de survenue d'un accident vasculaire cérébral ou d'un infarctus du coeur. 71% des Français déclarent savoir ce qu'est un AVC et 65% un infarctus, mais la moitié des personnes interrogées lors de l'enquête ne sauraient pas en reconnaître les signes.

Si les Français étaient mieux informés, le délai entre l'apparition des premiers signes d'un accident vasculaire cérébral et sa prise en charge serait réduit, ce qui sauverait de nombreuses vies.

Les maladies vasculaires cardiaques et cérébrales sont la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes. Chaque année, près de 120.000 personnes sont touchées par l'infarctus cardiaque et 130.000 par un AVC, cause non seulement de morts mais aussi de graves séquelles (paralysie, perte de la parole...).

Samu, Académie de Médecine, ministère de la santé, sociétés savantes, Croix Rouge, associations de patients et industriels soutiennent cette opération.

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L’actualité Santé du 15/11/07 9h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


De plus en plus d'enfants touchés par le diabète .

L'épidémie annoncée de diabète, qui touche quelque 250 millions de personnes dans le monde, n'épargne pas les plus jeunes, soulignent les experts à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, mercredi, consacrée cette année à l'enfant et l'adolescent.

Toutes les 5 secondes, une personne développe la maladie et quelque 380 millions d'individus risquent d'être concernés d'ici 2025, selon la Fédération internationale du diabète (FID). Cette expansion mondiale inquiétante s'accompagne d'une progression non moins alarmante de la maladie chez les jeunes.

Chaque année 70.000 enfants de moins de 15 ans développent un diabète de type 1, dont la fréquence augmente d'environ 3% par an.

Les taux de survenue du diabète de type 1 ont doublé ces 20 dernières années dans presque tous les pays d'Europe, indique Claire Lévy-Marchal, pédiatre et directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) français. En France, on atteindrait aujourd'hui 15 cas pour 100.000 enfants de moins de 15 ans.

La chercheuse estime que cette progression traduit "un déplacement vers les tranches d'âge les plus jeunes". Une hypothèse confirmée par Jean-Jacques Robert de l'hôpital Necker-Enfants malades de Paris, qui évoque des diagnostics de diabète chez des enfants de moins d'un an.

A quoi attribuer cette progression ? Claire Lévy-Marchal indique que les études "n'ont pas isolé de facteur causal ou déclenchant", mais que "l'ensemble des changements intervenus dans l'hygiène de vie pourrait être en cause dans la virulence plus précoce de la maladie auto-immune".

Le diabète des adultes est majoritairement de type 2 (maladie métabolique caractérisée par une résistance à l'insuline). Chez l'enfant, la proportion est inversée, 90% des cas étant de type 1 (maladie auto-immune se traduisant par l'absence de sécrétion d'insuline par les cellules du pancréas).

Autre sujet d'inquiétude pour les spécialistes: l'émergence dans de nombreux pays de cas de diabète de type 2 chez les enfants et adolescents. En nombre encore infime en France, ces cas ont néanmoins dépassé "le stade anecdotique", relève le Pr Robert.

En 2001-2003, le diabète de type 2 représentait 5,2% (contre 2,2% en 1993-98) des cas de diabète chez l'enfant et l'adolescent à l'hôpital Robert Debré (Paris), selon une autre étude du BEH.

Les taux actuels "se situent au niveau observé aux Etats-Unis, il y a 10 ans", relève Nadia Tubiana-Rufi, pédiatre à Robert Debré. Aux Etats-Unis, le diabète de type 2 représente aujourd'hui entre 8 et 45% des cas de diabète pédiatriques. "En Allemagne et en Autriche, le taux a été multiplié par 3 entre 1996 et 2003", ajoute-t-elle.

Associé à l'obésité et aux habitudes de vie sédentaires, ce type de diabète chez les jeunes conduit à des complications "plus précoces et rapides que dans le diabète de type 1", indique le Dr Tubiana-Rufi, "en particulier rénales et l'hypertension".

Lancée en 1991, la Journée mondiale du diabète (www.idf.org) est cette année observée pour la première fois par l'Onu qui a adopté le 20 décembre 2006 une résolution reconnaissant la maladie comme une menace importante. Une marche symbolique dite des "246 pas" (symbolisant les 246 millions de personnes atteintes de diabète) est prévue mercredi à New York, tandis que l'Empire State Building s'illuminera en bleu.