jeudi 12 juin 2008

~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 12 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


L'ONU demande la fin des restrictions de voyages pour les porteurs du VIH.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé mardi l'arrêt des restrictions imposées par certains pays à l'entrée sur leur territoire des porteurs du virus du sida.

"J'appelle au changement des lois qui maintiennent la stigmatisation et la discrimination, y compris les restrictions imposées à la mobilité des personnes vivant avec le sida", a-t-il déclaré à l'Assemblée générale de l'ONU.

Il s'exprimait lors d'une conférence de trois jours sur les progrès faits en matière de lutte contre le virus VIH responsable du sida, en présence de représentants des sociétés civiles.

"Je fais partie de ceux qui vivent avec le VIH et en révélant ma séropositivité, je prends le risque de me faire bannir de ce pays et de 70 autres dans le monde", a déploré Ratri Suryadarma, activiste indonésienne.

Une lettre signée par 345 ONG a été envoyée aux chefs d'Etat et aux ambassades des pays concernés pour les exhorter à lever ces restrictions.

"Plus de 70 gouvernements, dont les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Sud, Singapour et une majorité des pays du Proche-Orient, ont été exhortés à lever les restrictions aux déplacements des personnes vivant avec le VIH", indique un communiqué du groupe d'ONG.

D'après le programme commun des Nations unies sur le sida (Onusida), 74 pays appliquent des mesures spéciales aux porteurs du VIH, notamment l'indication de la maladie sur le passeport, 12 empêchent l'entrée sur le territoire, souvent en invoquant des raisons de santé publique et de coût des traitements.

Ces douze pays, selon Onusida, sont l'Arabie saoudite, l'Arménie, la Colombie, la Corée du sud, les Etats-Unis, l'Irak, Oman, le Qatar, la Russie, les îles Salomon, le Soudan et le Yémen.

Innocent Laison, membre de l'ONG sénégalaise Africaso, dénonce de telles démarches. Il note que les pays qui restreignent l'entrée des porteurs du VIH ne limitent pas la sortie de leurs propres ressortissants vivant avec le sida. "Si l'on applique la réciprocité, alors on se rend compte de cette absurdité", dit-il.

Le président salvadorien Elias Antonio Saca, qui a levé ce type de restriction depuis quatre ans, a appuyé la demande des ONG.

"Je fais un appel à la communauté internationale et à tous les gouvernements du monde pour que nous éliminions les murs et les barrières qui restreignent le libre transit des personnes vivant avec le VIH", a-t-il déclaré.

"Nous ne permettrons pas que se poursuivent la stigmatisation et la discrimination contre les malades du sida", a-t-il insisté.

Anthony S. Fauci, directeur de l'institut national des maladies infectieuses du département de la santé des Etats-Unis et spécialiste du sida, a insisté sur le besoin capital de la prévention et de la poursuite de la recherche. Il a rappelé que le sida a été découvert il y a 27 ans et que des fonds considérables sont encore nécessaires pour lutter contre l'épidémie.

~ MAGE (Pour un petit sourire)!!!~



L'escalade !!!


~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 12 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La langue des signes, nouvelle option au bac, bientôt enseignée à l'école.

Des candidats au baccalauréat ont passé pour la première fois mercredi une épreuve de langue des signes française, "innovation" saluée par le ministre de l'Education Xavier Darcos, qui a annoncé son enseignement à la rentrée dans un "certain nombre" d'écoles.

Avec quelque 200 candidats malentendants ou non dès cette année, dont une cinquantaine en région parisienne, "cela montre à quel point cette épreuve était nécessaire", s'est félicité M. Darcos, venu au service interacadémique des examens (SIEC) à Arcueil (Val-de-Marne) inaugurer cette nouvelle option facultative au bac.

Cette "innovation" s'inscrit, selon le ministre, dans la "politique globale" du gouvernement qui a fait "un effort considérable" en faveur des handicapés et en matière d'éducation.

"En deux ans, le nombre d'élèves handicapés accueillis à l'école a augmenté de 80%" pour atteindre "160.000 aujourd'hui", a déclaré M. Darcos. "10.000" élèves handicapés supplémentaires ont été accueillis l'an dernier, 10.000 de plus le seront l'année prochaine, a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que, parallèlement, le recrutement d'auxiliaires de vie scolaire (AVS, chargé d'accompagner les élèves handicapés au sein de l'école) se poursuivait. 2.700 ont été recrutés en août dernier et "nous en recruterons encore 2.500 cette année", a assuré le ministre.

Pour autant, "nous n'allons pas nous arrêter là", a promis M. Darcos. Il a annoncé que "dès la rentrée prochaine", la langue des signes française (LSF), dont la reconnaissance comme langue à part entière est inscrite dans la loi du 11 février 2005 sur l'égalité des chances, "pourra être enseignée à l'école primaire et même en maternelle".

Interrogé sur la mise en oeuvre de cet enseignement, le ministre a simplement indiqué qu'"un certain nombre de sites avaient été repérés", sans autre précision. Il n'a pas dit non plus combien d'élèves pourraient être concernés.

Au rez-de-chaussée de la "maison des examens" à Arcueil, dans les locaux destinés à l'accueil de tous les candidats handicapés, les premiers à passer la nouvelle option LSF - commentaire de document et discussion - n'étaient pas malentendants.

Alice, 17 ans, candidate en série S, a expliqué qu'elle avait appris la langue des signes pour "pouvoir communiquer avec un petit garçon sourd" de son entourage. Après "un an de cours avec la mère d'une amie qui a un fils sourd", Alice s'est dite "de plus en plus intéressée par cette langue".

En face, son examinateur, Fabrice Bertin, sans vouloir lever le secret sur sa note, a jugé "excessivement réjouissant" pour les sourds la création de cette option, "mais je pense surtout aux enfants sourds", a-t-il dit par le truchement de Christiane Fournier, professeur et interprète en langue des signes.

D'un côté, il existe maintenant "une option au bac", mais "les cours à l'école sont donnés en français, en famille on parle français, le problème de fond, c'est quel système de communication" pour les enfants sourds, a-t-il souligné, en demandant l'instauration d'un Capes de langue des signes pour pouvoir développer l'enseignement de cette langue.

~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~



Petit souci !!!



~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 12 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le débat sur la légalisation des mères porteuses en France est lancé.

Le débat sur la "gestation pour autrui", autrement dit les mères porteuses, est arrivé mardi à l'Assemblée, où nombre de participants à une table ronde ont défendu le principe d'une légalisation encadrée à l'occasion de la révision de la loi de bioéthique de 2004.

Le Sénat prépare, sous l'autorité de la sénatrice socialiste Michèle André, un rapport qui sera publié le 24 juin et le Comité consultatif national d'éthique devrait prochainement publier un avis, après ceux de 1986 et 2004.

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), chargé de l'évaluation de la loi, a tenu mardi une audition sur la gestation pour autrui (GPA), interdite depuis 1994 en France.

Plusieurs voix se sont élevées pour défendre une légalisation de la procédure, mais de façon très contrôlée.

Israël Nisand, gynécologue et chef de service à l'hôpital de Strasbourg, a regretté que la loi "'interdise tout, ce qui interdit la discussion".

Pour lui, on pourrait imaginer une gestation pour autrui encadrée comme l'est l'interruption volontaire de grossesse pour raisons médicales, "au cas par cas", un système efficace qui permet d'éviter "les dérapages".

"S'autoriser à dire oui c'est prendre des risques mais ce n'est pas plus risqué que de tout interdire" et d'entraîner un recours à une mère porteuse clandestine, "avec les risques que cela fait courir à l'enfant à naître", a-t-il souligné.

Dominique Mehl, sociologue au CNRS, a confié qu'elle avait "accompagné l'expérience" des futurs parents qui avaient recours à la GPA. "Les mères porteuses françaises", qui préfèrent le nom de "nounous", existent, avec des accouchements "sous de fausses identités", a-t-elle souligné.

Pour elle, la filiation, c'est-à-dire la parenté légale, reste "intangible", mais "plusieurs personnes participent à la mise au monde". La question, selon elle, c'est comment reconnaître, ou non, "la présence de ces autres personnes dans le paysage parental des enfants".

Jacqueline Mandelbaum, biologiste et membre du Comité consultatif national d'éthique, a émis de grandes réserves sur la légalisation de la GPA, se faisant l'écho des craintes sur les risques de marchandisation du corps de la femme.

Elle a souligné aussi les risques pour la mère porteuse. Une étude réalisée il y a près de 10 ans en Grande-Bretagne fait état de plus de naissances de jumeaux chez les "nounous", 20% de césariennes, 20% de fausses couches. Elle a regretté le manque d'étude sur le retentissement psychologique pour les mères porteuses et leur entourage.

"Les risques existent aussi pour les parents adoptifs", a noté le député PS Serge Blisko. Un membre d'une association pro-légalisation a assuré que "ce que veulent les couples infertiles, c'est un cadre, et ils s'y plieront".

Selon une interview de Michèle André à La Croix le mois dernier, les sénateurs "s'orientent vers l'idée qu'il faut légiférer pour autoriser les mères porteuses et encadrer cette pratique" : fixer l'âge de la mère porteuse, qui doit déjà être mère et ne pas donner ses ovocytes, définir les indications médicales ouvrant droit à la GPA, éviter le mercantilisme...

Comme est strictement encadré déjà le don d'ovocytes, qui est légal.

53% des Français, selon une enquête de 2007, sont favorables à la légalisation de la GPA. La cour d'appel de Paris a reconnu en octobre la filiation entre un couple français et des jumelles nées d'une mère porteuse américaine. L'arrêt fait l'objet d'un pourvoi en cassation.


~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~



La tronche !!!


~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 12 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Bébé né handicapé: pas d'indemnité pour le père qui avait refusé l'intervention d'hommes.

Une famille, qui réclamait des indemnités à l'hôpital de Bourg-en-Bresse pour la naissance d'un enfant handicapé, a vu sa demande rejetée et devra payer 1.000 euros de frais de justice au centre hospitalier, parce que le père de famille, musulman, avait refusé la présence de médecins hommes lors de l'accouchement.

Dans un arrêt rendu mardi, la cour administrative d'appel de Lyon estime que "l'état de l'enfant est totalement imputable à l'attitude de M. Radouane Ijjou" et que le couple ne peut "rechercher la responsabilité (...) du centre hospitalier de Bourg-en-Bresse".

"Je m'y attendais eu égard au témoignage du centre hospitalier disant que M. Ijjou a fait obstruction à l'intervention de tout personnel soignant masculin", a affirmé à l'AFP l'avocate de la famille, Me Isabelle Damiano.

"La décision est très dure, on dit à l'enfant qu'il n'a qu'à s'en prendre à ses parents", a-t-elle ajouté.

Né le 8 novembre 1998, le petit Mohammed est handicapé à 100% à la suite de complications neurologiques lors de sa naissance.

Selon la cour administrative d'appel, l'opposition du père de famille à toute présence masculine a causé le handicap de l'enfant, en empêchant de faire les examens qui "auraient permis de prévenir les graves complications neurologiques dont a été victime le jeune Mohammed".

"Dès 9H40, la sage-femme a appelé l'interne de garde et invoquant ses convictions religieuses, M. Ijjou s'est, jusqu'à 10H10, physiquement opposé à toute présence masculine dans la salle d'accouchement", indique l'arrêt.

"Lorsque vers 10H10, après négociation, M. Ijjou ne s'est plus opposé à l'intervention des médecins masculins, il était trop tard pour commencer une césarienne et l'extraction de l'enfant a dû être effectuée par application de forceps", souligne la cour.

"M. Ijjou a toujours dit qu'il voulait que sa femme accouche dans des conditions normales. Au départ, il avait indiqué qu'il préférait que ce soit une femme, mais quand les choses se sont compliquées, peu lui importait", a indiqué Me Damiano.

"Il est musulman pratiquant, mais il se défend d'être intégriste", a souligné l'avocate en ajoutant: "Il a toujours refusé cette étiquette qu'on a voulu lui coller".

La demande de la famille Ijjou avait été rejetée en mai 2006 par le tribunal administratif de Lyon. Les époux avaient ensuite saisi la cour administrative d'appel en demandant que le centre hospitalier de Bourg-en-Bresse leur verse "une indemnité provisionnelle de 100.000 euros et, à titre personnel, une somme de 10.000 euros".

~ LA BLAGUE DU JOUR ., !!!~



Ma moto !!!


~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 12 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La cigarette écourte la vie des hommes et des femmes d'au moins 5 ans.

La cigarette écourte la vie des hommes et des femmes d'au moins cinq ans, selon une nouvelle charte des risques de mortalité publiée mardi aux Etats-Unis dans le Journal of the National Cancer Institute.

Pour les hommes qui fument, le risque de décéder d'un cancer du poumon est plus élevé au-delà de 60 ans que celui de mourir d'une maladie cardio-vasculaire, indique la charte. En revanche, pour ceux qui n'ont jamais fumé, la probabilité de décéder d'une maladie cardio-vasculaire surpasse à tout âge le risque de mourir d'un cancer du poumon, du colon ou de la prostate.

Par ailleurs, la probabilité est dix fois plus grande pour ces fumeurs de mourir d'un cancer de la prostate et du colon, selon cette recherche conduite par la Dr Lisa Schwart du Centre médical du ministère américain des anciens combattants (Department of Veterans Affairs Medical Center).

Chez les femmes qui fument, les risques de décéder d'un cancer du poumon ou de maladies cardio-vasculaires sont plus élevés jusqu'à 40 ans que la probabilité de mourir d'un cancer du sein, alors que chez les non-fumeuses le risque de décéder de maladies cardio-vasculaires est équivalent à celui de succomber à un cancer du sein, en tout cas jusqu'à 60 ans.

Toutefois, à tout âge, les hommes ont un plus grand risque de mortalité, toutes causes confondues, que les femmes, relève cette étude.

Pour établir leur charte sur les causes de mortalité au cours des dix prochaines années, les chercheurs ont aussi utilisé les statistiques du Centre national de la santé.

~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~



Du calme !!


~ une petite info santé!!!~



L’actualité Santé du 12 /06/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Hong Kong: abattage massif de poulets après la découverte de grippe aviaire.

Hong Kong a annoncé mercredi que tous les volatiles vivants des marchés et magasins de la ville allaient être abattus après la découverte de plusieurs foyers du virus H5N1 de la grippe aviaire.

"Tous les marchés et magasins de produits frais vendant de la volaille vivante sont désormais considérés comme des zones infectées", a déclaré Cheung Siu-Hing, directrice du département de l'Agriculture et de la Pêche.

Les autorités ont "lancé l'abattage de tous les poulets dans ces magasins", a précisé Mme Cheung.

Cette décision a été prise suite à la découverte du virus H5N1 de la grippe aviaire chez des poulets dans trois nouveaux marchés de la ville après une première alerte samedi, selon Mme Cheung.

Les importations de poulets vivants en provenance de Chine occidentale avaient déjà été suspendues pour une période de 21 jours à compter de samedi dernier.

Hong Kong a été le théâtre de la première épidémie de grippe aviaire touchant des êtres humains dans le monde, qui avait fait six morts en 1997.