dimanche 11 novembre 2007

~ une petite info net !!~

Par Nicolas Aguila


Free perd un autre procès pour diffamation


Free n’a décidément pas de chance avec ses actions en justice. L’opérateur vient de perdre un nouveau procès engagé à l’encontre d’un de ses clients pour diffamation.

Le client en question s’est trouvé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour un message posté sur le forum de l’association Freeks.

Pas de diffamation

« Car pendant que Free vous arnaque, ils achètent pour 10 227 820,20 euros de SICAV en 2004 », postait en juin 2005 un client de l’opérateur, sur le forum d’une association de freenautes. L’abonné exprimait là son désespoir après que sa connexion ait été coupée durant plus d’un mois. Mais la manière n’a pas plu à Free, qui a porté l’affaire devant le TGI de Paris. Le juge a rendu un verdict.

Il indique donc que le terme d’arnaque n’excède pas le droit de libre critique, et Free se voit débouté.

Un autre procès en cours

Free n’en a pas fini avec ce genre de procès, et vient de s’engager dans un nouveau combat contre l’UFC-Que Choisir. L’opérateur accuse l’association de consommateurs de diffamation, et se base sur un article du 15 mai 2006 dans lequel l’UFC-Que Choisir dénigre la qualité des services de Free, allant jusqu’à parler « d’autisme ». Le procès a débuté cette semaine, et le jugement du TGI de Paris est attendu pour le 7 décembre prochain.

Notre avis : Free multiplie les procès pour diffamation, mais cette stratégie ne semble pas fonctionner aussi bien que prévu. L’opérateur, qui tient à son image, se discrédite un peu plus à chaque procès perdu. Peut-être que des arrangements à l’amiable avec les clients les plus virulents seraient une solution plus viable...

~ une petite info net !!~

Par Nicolas Aguila


Le Monopoly écarte Montcuq


le site officiel français du Monopoly a publié les résultats du vote Monopoly France. Ce classement a été lancé dans le but de créer une version du Monopoly avec différentes villes de France, pour lesquelles les internautes ont pu voter durant plusieurs semaines.

Nous retiendrons bien entendu la fulgurante ascension de Montcuq, petit village du Lot, qui avait remporté le coeur des votants, mais qui n’a finalement pas été gardé.

Pas de Paix pour Montcuq

Montcuq ne remplacera donc pas la Rue de la Paix dans la version française du Monopoly. C’est finalement la ville de Dunkerque qui lui a ravi cette première place, suivie par Reims pour l’Avenue des Champs-Élysées, et de Perpignan pour le Boulevard des Capucines.

Mais les Montcuquois ne sont pas oubliés pour autant, et les nombreux votants sur le Net vont pouvoir retrouver le village dans une version qui lui sera dédiée. Chaque case de cette version spéciale sera donc remplacée par une rue ou une place de Montcuq.

Notre avis : Hasbro, qui a donné la parole à ses internautes, a finalement trouvé un moyen ingénieux de concilier une plaisanterie populaire en un véritable projet qui prendra forme. Peut-être le meilleur hommage qui puisse être rendu à ce village de 1300 âmes, rendu célèbre par le fameux reportage de Daniel Prévost.

http://monopoly.fr/HoldingPage/results.aspx

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 11/11/07 17h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Alzheimer: un plan pour améliorer la recherche et la prise en charge.

La commission Ménard sur le plan national de lutte contre la maladie d'Alzheimer 2008-2012 propose des mesures pour accélérer les efforts de recherche et améliorer la prise en charge des malades, dans un rapport remis jeudi soir à Nicolas Sarkozy.

"Pour la recherche, on a proposé au président de débloquer une somme ciblée sur la maladie d'Alzheimer de 50 à 60 millions d'euros par an. C'est une somme fixe agrée par le président", a simplement indiqué le Pr Joël Ménard, à l'issue d'une rencontre avec le chef de l'Etat.

La commission ne s'est pas prononcée sur l'effort nécessaire pour financer l'ensemble de ses propositions, qui vont au delà de la recherche.

La trentaine de ses "recommandations" vont servir de base à la future concertation avec les professionnels, qui s'achèvera par l'annonce du plan par le Président de la République avant la fin de l'année.

En préambule, la commission rappelle le nécessaire "respect" du malade. La maladie d'Alzheimer, qui touche quelque 860.000 personnes et dont la particularité est d'être incurable et très invalidante, nécessite "de penser autrement", affirme le rapport, et de "respecter au plus près les capacités de décision de la personne".

Dressant un constat "sévère" de la recherche en France sur la maladie, et critiquant notamment la "dispersion" des équipes, le rapport propose la création d'une "fondation de coopération scientifique", autour de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Le diagnostic, "dont l'accès demeure un problème en France", doit être facilité par le renforcement des consultations mémoire, qui seront soumises à une nouvelle tarification hospitalière "bilan Alzheimer", et par l'informatisation de leur recueil de données sur le malade.

Comme pour le cancer, le diagnostic fera l'objet d'un dispositif d'annonce, qui veillera à préparer à un accompagnement médico-psycho-social.

Le médecin traitant, pour qui sera créé un "forfait Alzheimer", remettra au malade et sa famille une "carte d'information", utile notamment en cas de situation de crise.

Pour mettre fin "au désarroi des familles perdues dans une multitude de dispositifs mal articulés et cloisonnés", le rapport propose la mise en place de "portes d'entrée unique", dans chaque département, pour tous les dispositifs d'aide et de soins, en privilégiant des expérimentations.

Un "référent médico-social" unique pourra être désigné, compte tenu des liens qui existent, pour cette maladie, entre soin et accompagnement.

Rester à domicile est le souhait d'une grande majorité des malades (40% vivent à domicile aujourd'hui), encore faut-il que ce "libre choix" soit possible, souligne la commission, qui propose des aides à l'aménagement des logements et une meilleure formation des personnels de soins et d'aide à domicile, jugée "insuffisante" aujourd'hui.

Globalement, la commission a mis fortement l'accent sur la revalorisation nécessaire des métiers et des personnels voués à la maladie d'Alzheimer, par la formation, la rémunération et l'augmentation des effectifs, car, souligne la commission, "l'accompagnement humain est fondamental".

Enfin, un soutien accru doit être apporté aux aidants familiaux (70% d'entre eux passent plus de six heures par jour à prendre soin du malade), par une "palette diversifiée" de structures de répit, encore au stade de l'expérimentation pour beaucoup.

Dès lundi, le public est invité à donner son avis sur les propositions de la commission Ménard sur un site internet (planalzheimer.gouv.fr).

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 11/11/07 17h40


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La sortie de prison, moment à haut risque pour les consommateurs de drogue.

La sortie de prison est un moment à haut risque pour les consommateurs de drogue, ont souligné vendredi à Venise lors d'une conférence, associations et institutions européennes qui ont insisté sur la nécessité de renforcer les prises en charge sanitaires et sociales.

"Sortir de prison constitue un risque très élevé, parfois mortel, pour certains consommateurs de drogues", a expliqué Cinzia Brentari, chef de projet du réseau européen pour la prévention auprès des usagers de drogue en prison (ENDIPP).

Des études européennes récentes montrent que la probabilité de décès lié à la consommation de drogue (overdose) est 20 à 50 fois plus élevée qu'en temps normal dans la première semaine suivant une libération

"Le second problème le plus criant est le manque de continuité dans les soins", poursuit Mme Brentari.

"Pour commencer, les consommateurs de drogue ne devraient pas se retrouver en prison et les alternatives à l'emprisonnement devraient se développer dans tous les pays européens", assure-t-elle.

"Les traitements qui peuvent se révéler beaucoup plus efficaces que la répression et l'enfermement pour réduire les usages problématiques de la drogue et la criminalité" devraient également être développés, ajoute-elle.

"Pour nous, c'est une question très importante", affirme Natacha Grenier, de la direction générale de la santé de la Commission européenne. "Nous voulons accompagner la mise en place de politiques de prise en charge dignes et adaptées pour les usagers de drogues et parvenir à un véritable accompagnement de la sortie lorsqu'il y a eu enfermement".

"La prison ne marche pas pour réduire les addictions", assure Thomas Legl, du réseau européen des centres de soins pour toxicomanes (Euro-TC), basé à Vienne. "Au contraire, elle vient souvent briser des traitements et renforce le mal-être de l'usager".

"Au Royaume-Uni, comme dans la plupart des autres pays européens, la répression est mise en avant et les problèmes sociaux, les inégalités économiques et raciales qui sont souvent à l'origine de la prise de drogue sont totalement laissées de côté au profit de la répression", constate pour sa part Karim Murji, professeur de sciences sociales en Grande-Bretagne (Open University).

Les données concernant la drogue en prison sont rares et incomplètes, ont rappelé les participants de la conférence Démocratie, Villes et Drogues, mais l'on peut dire que dans l'UE, les consommateurs de drogue sont surreprésentés en prison.

Dans des études récentes, 8 à 73% des prisonniers européens ont déclaré avoir consommé des drogues avant leur arrivée en prison, 7 à 38% par injections. Huit à 51% de ces détenus interrogés avaient poursuivi leur consommation en prison, entraînant une propagation rapide du VIH et des hépatites B et C.

Mme Brentari soutient que "de véritables politiques de santé publique européennes passent par un accompagneament social et sanitaire complet des usagers de drogues à la sortie de prison".

Ce soutien doit comprendre, selon elle, un aspect médical (traitements de substitution ou échanges de seringues, soutien psychologique...) mais aussi une aide en matière de logement et d'emploi.

De telles mesures, qui restent rares dans les pays membres de l'UE, peuvent "aider à réduire la criminalité, faciliter la réinsertion, augmenter les chances de succès des traitements" et surtout "sauver des vies", assure le professeur Ambros Uchtenhagen, de l'Institut de recherche sur la santé publique et les addictions de Zurich (Suisse).

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L’actualité Santé du 11/11/07 17h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Merck accepte de payer 4,85 milliards de dollars pour régler le litige sur le Vioxx .

Le groupe pharmaceutique américain Merck va solder des milliers de plaintes qui pèsent aux Etats-Unis contre lui et son anti-inflammatoire Vioxx grâce à un accord amiable de 4,85 milliards de dollars, tirant ainsi un trait sur une affaire potentiellement plus coûteuse.

Avec cette somme, Merck prévoit de régler plus de 95% des 26.600 plaintes déposées contre lui depuis septembre 2004, date à laquelle il avait retiré du marché le Vioxx, l'un de ses médicaments phares, après avoir reconnu des risques d'accidents cardiaques pour certains profils de patients.

Cet accord, par lequel Merck n'admet pas sa culpabilité, marque une volte-face pour le groupe qui jusqu'ici avait la ferme intention de contester une par une les poursuites, individuelles et en nom collectif.

Et Merck semblait plutôt bien parti: sur les procès ayant déjà eu lieu, il en a remporté 12 et perdu 5, qu'il a contestés en appel, tandis que 5.000 plaintes n'ont pas été acceptées par la justice.

L'accord a été qualifié de "bon et responsable" par le PDG de Merck, Richard Clark, et présenté comme une solution "pragmatique" pour solder au cours des deux prochaines années un raz de marée de poursuites contre un médicament qui a été prescrit à environ 20 millions d'Américains.

De l'aveu du directeur financier Peter Kellog, "nous aurions pu remporter tous ces procès devant les tribunaux, mais à un coût beaucoup plus élevé et après de nombreuses années".

Merck a réfuté, en conférence téléphonique, qu'il s'agisse du plus gros règlement amiable du secteur, mais n'a pas pu citer de cas plus onéreux.

Le prix payé par Merck "est bien inférieur aux estimations initiales de Wall Street, qui tablait sur 20 à 30 milliards de dollars", soulignent en tout cas les analystes de Morgan Stanley, qui envisageaient, avant cet accord, une saga judiciaire "de plus de sept ans".

Merck prévoit d'indemniser les plaignants éligibles au cas par cas, selon des conditions mises au point avec plusieurs juges en charge du dossier.

Ces plaignants doivent notamment faire état de leur profil cardiaque, prouver avoir subi un accident vasculaire et avoir une ordonnance pour au moins 30 comprimés de Vioxx. Les victimes doivent aussi être des résidents américains ou prouver que leur attaque est survenue aux Etats-Unis.

Merck a affiché son inflexibilité vis à vis des 5% de plaintes non concernées par l'accord, se disant "déterminé à se battre vigoureusement devant les tribunaux".

"Vu le travail que nous avons fait en amont avec les juges (pour définir les conditions d'éligibilité à l'indemnisation, ndlr), nous pensons qu'il sera difficile pour les plaignants restants de maintenir leur poursuite", a déclaré le directeur juridique Bruce Kuhlik, lors d'une conférence téléphonique.

Lancé en 1999, le Vioxx a été rapidement populaire, avec près de 2,5 milliards de dollars de ventes annuelles. Mais une étude interne a stoppé net le succès commercial de cet anti-douleur, montrant des risques accrus d'accident cardiaque après au moins 18 mois de prise régulière de ce médicament.

Plusieurs analyastes ont vu le dénouement sur le Vioxx comme une aubaine financière pour Merck, ce qui dopait l'action du groupe à New York (+4,98% à 57,50 dollars vers 17H00 GMT).

Merck va digérer le coût de l'accord via une charge de 4,85 milliards de dollars dans ses comptes du 4e trimestre, mais il a déjà mis de côté 1,9 milliard à cet effet depuis 2004.

Par ailleurs, cette provision devrait faire l'objet d'une déduction d'impôt, a indiqué la direction, sans entrer dans les détails.

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L’actualité Santé du 11/11/07 17h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Etats-Unis: la vague des rappels de jouets provoque une frénésie de tests.

La vague de rappels qui déferle sur le marché des jouets aux Etats-Unis suscite une méfiance grandissante de la part des organisations de consommateurs qui multiplient les tests et découvrent des composants dangereux tous azimuts.

Pour l'année fiscale 2007, les rappels pour cause de plomb ou de produits dangereux aux Etats-Unis ont touché 472 produits dont des millions de jouets importés de Chine, selon l'organisation Consumers Union.

Le dernier en date, très spectaculaire, a été le retrait de plus de quatre millions de boîtes de perles, enduites d'un produit chimique toxique si avalé.

Deux enfants sont tombés dans un coma temporaire après avoir ingurgité ces perles Aqua Dot, fabriquées en Chine. Le produit, une fois métabolisé dans l'organisme, produits les mêmes effets chez le sujet que ceux du stupéfiant GHB (acide gamma hydro butyrique) aussi appelé "drogue du viol".

Au-delà des rappels ordonnés par la CPSC (Consumer Product Safety Commission) --l'agence gouvernementale américaine qui surveille 15.000 types de produits--, les organisations de défense des consommateurs mais aussi les autorités sanitaires des Etats multiplient leurs propres enquêtes et aussi leurs propres découvertes.

Greenpeace Research Laboratories a ainsi trouvé dans le câble des écouteurs de l'IPhone d'Apple des niveaux potentiellement toxiques de phtalates, un composant plastifiant qui provoque des tumeurs hépatiques quand il est ingéré chez le rat.

"Un haut niveau de chlore a été détecté dans le revêtement de plastique des câbles des écouteurs ainsi que des plastifiants phtalates, caractéristiques du PVC", note le laboratoire de l'organisation écologique qui souligne que si ces produits "ne sont pas interdits" aux Etats-Unis "ils ne sont pas autorisés dans la composition de jouets pour les enfants en Europe". Interrogé par l'AFP, Apple n'a pas répondu.

Greenpeace a également testé cinq marques d'ordinateurs et retrouvé un niveau encore trop élevé de matériaux dangereux, particulièrement chez les fabricants Apple et Hewlett Packard.

Dans l'Arizona (sud-ouest), ce sont les jetons de poker qui ont provoqué un début de panique, les autorités sanitaires ayant tiré le signal d'alarme à propos de leur teneur en plomb.

"Nous attirons votre attention sur l'exposition potentielle des plus fragiles d'entre nous, les enfants des familles qui ont ces articles à la maison", a averti solennellement Diane Eckles, directrice du Bureau de la Santé environnementale de cet Etat frontalier du Nevada où se trouve la mecque des casinos, Las Vegas.

Entre 11 et 20 millions de ces jetons circulent dans les grands casinos mais aussi dans les foyers où les jeux de cartes sont très populaires.

Depuis la multiplication des rappels de jouets, les kits qui permettent de tester soi-même le niveau de plomb d'un produit se vendent comme des petits pains.

"Nos ventes ont fortement augmenté", a-t-on indiqué, sans pouvoir donner de chiffres, chez Homax Lead Check, qui fabrique un des tests les plus populaires pour détecter le niveau de plomb dans les peintures qui recouvrent des objets.

Les laboratoires de l'influent journal Consumer Reports ont établi la présence de plomb dans une multitude d'articles de consommation, allant de la vaisselle aux sacs à dos en passant par des services de dînette pour enfants.

Plusieurs grandes organisations de consommateurs, dont Consumers Union, éditrice du Consumer Report, ont appelé à renforcer les moyens de la Commission de surveillance des produits (CPSC) dont le nombre d'employés est passé de 800 en 1974 à 400 aujourd'hui.