vendredi 5 septembre 2008

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L’actualité Santé du 05 /09/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Découverte d'un gène ouvrant potentiellement la voie à un vaccin antisida


La découverte d'un gène jouant un rôle clé dans la production d'anticorps neutralisant des rétrovirus pourrait ouvrir la voie à la mise au point d'un vaccin contre le sida, selon des travaux prometteurs publiés jeudi aux Etats-Unis.

Cette avancée fortuite faite sur des souris paraît aussi expliquer pourquoi certaines personnes exposées au VIH (virus de l'immunodéficience humaine) responsable du sida ne sont jamais infectées, relèvent les auteurs de cette étude parue dans la revue Science datée du 5 septembre.

Ce gène, appelé Apobec3, qui existe aussi chez les humains et se situe au même endroit sur le chromosome, contrôle la capacité des souris à produire des anticorps neutralisant des rétrovirus qui leur permettent de combattre avec succès des infections.

Ces chercheurs font l'hypothèse que ce gène pourrait jouer le même rôle chez les humains et neutraliser le rétrovirus responsable du sida.

Cette hypothèse est confortée par de précédentes études montrant que les protéines produites par Apobec3 ont des propriétés anti-VIH et que la région du chromosome où se trouve ce gène exerce une influence sur la capacité de ce virus à infecter l'organisme.

"Cette avancée met en évidence un mécanisme génétique potentiel de production d'anticorps capables de neutraliser le virus du sida ce qui est essentiel pour empêcher l'infection", souligne dans un communiqué le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).

"D'autres recherches sur la fonction du gène Apobec3 chez les humains pourraient conduire à la découverte de médicaments et vaccins contre le sida", ajoute-t-il.

Les anticorps sont la clé pour combattre avec succès des infections virales et la plupart des vaccins stimulent la production d'anticorps visant un virus en particulier.

Mais malgré un quart de siècle de recherche et la mobilisation d'importantes ressources, la médecine n'a pas encore pu mettre au point un vaccin efficace contre le virus du sida sans lequel cette pandémie, déjà responsable de plus de 25 millions de morts, ne peut-être maîtrisée.

"Cette découverte apporte une nouvelle dimension à notre compréhension du mécanisme biologique d'Apobec3 qui pourrait nous aider à résoudre le casse-tête de la neutralisation du virus du sida", relève le Dr Warner Greene, directeur du Gladstone Institute of Virology and Immunology de l'Université de Californie (ouest), principal auteur de ces travaux.

L'hypothèse selon laquelle le gène Apobec3 joue un rôle non seulement dans la capacité du VIH à provoquer une infection mais aussi dans la réponse immunitaire de l'organisme à ce virus avait été avancée à la vue des résultats d'une étude précédente.

Cette recherche avait montré que la région chromosomique humaine contenant plusieurs gènes Apobec3 est liée aux réponses anti-VIH chez un groupe d'Italiens qui ne sont jamais devenus séropositifs malgré de nombreux contacts sexuels avec leurs partenaires infectés.

Les travaux du Gladstone Institute et du NIAID apportent également un nouvel éclairage sur la manière dont le virus du sida utilise l'une de ses propres protéines, appelée Vif, pour détruire deux protéines humaines produites par le gène Apobec3.

Etant donné le fait qu'Apobec3 paraît jouer un rôle important pour aider le système immunitaire à produire des anticorps contre des rétrovirus, la destruction de ces deux protéines par Vif pourrait expliquer pourquoi la plupart des individus ne fabriquent pas d'anticorps contre le virus du sida.

"Nos recherches sur les souris laissent penser que la neutralisation de la protéine Vif permettrait d'obtenir une plus forte réponse immunitaire contre le VIH", explique le Dr Kim Hasenkrug, du NIAID, co-auteur de l'étude, jugeant cette voie prometteuse.

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L’actualité Santé du 05 /09/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sanofi-Aventis se dote du premier laboratoire anti-contrefaçon d'Europe


Le groupe Sanofi-Aventis, numéro un européen de la pharmacie, vient de se doter à Tours d'un laboratoire central anti-contrefaçon (LCAC), le premier du genre en Europe, pour lutter contre "un fléau de santé publique qui prolifère rapidement".

"Trop longtemps nous avons sous-estimé le phénomène de contrefaçon du médicament qui, d'une production marginale, s'est aujourd'hui complètement industrialisé", a expliqué jeudi à la presse Jean-François Dehecq, président de Sanofi.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les médicaments contrefaits représenteraient 10% du marché pharmaceutique mondial, soit 45 milliards d'euros.

Le laboratoire inauguré officiellement jeudi est "le premier en Europe", aux frontières de laquelle plus de 4 milliards de boites de médicaments contrefaits ont été saisis en 2007, selon M. Dehecq.

"La contrefaçon a un impact négatif d'environ 2% à 3% sur notre chiffre d'affaires et c'est un fléau de santé publique qui prolifère très rapidement", a-t-il ajouté.

D'une superficie de 280 m2 pour un coût d'un million d'euros, le nouveau laboratoire emploie six chimistes dotés de technologies de pointe pour analyser les échantillons suspects qui lui seront fournis, mais aussi les emballages ou les notices de ces contrefaçons.

"Nous sommes au coeur d'un réseau industriel mondial de 80 sites, et nous recevons des échantillons du monde entier envoyés à nos sites par les médecins, pharmaciens, patients et douanes", précise Nathalie Tallet, responsable du LCAC.

Les résultats des analyses permettront de constituer une "carte d'identité" des contrefaçons et "de remonter les filières", qui sont majoritairement "installées en Chine et, juste derrière, en Inde", selon M. Dehecq.

"Ils permettront également de définir une méthodologie pour détecter rapidement les contrefaçons des centaines de médicaments produits par le groupe --300 rien qu'en France-- qui sera utilisée par tous nos laboratoires, dans n'importe quel pays", ajoute Mme Tallet.

Pour combattre "cette industrie organisée et lucrative, puisqu'elle n'a pas à payer la matière grise qui coûte le plus cher", Sanofi-Aventis va par ailleurs tester en Allemagne début 2009 des boîtes dotées d'un nouveau code baptisé "Data matrix", qui contiendra davantage d'informations et sera plus difficile à copier, selon M. Dehecq.

Sanofi-Aventis a déjà mis en place en 2005 un département "sécurité économique et patrimoniale" confié à l'ancien préfet et directeur central de la police judiciaire Jacques Franquet pour traquer notamment les contrefaçons.

Ce fléau "ne saurait cependant être combattu par un seul laboratoire pharmaceutique, ni par un seul Etat. Il doit être combattu dans le cadre d'une coopération internationale et il faut unifier l'arsenal judiciaire", a insisté M. Dehecq.

Après avoir rappelé la loi anti-contrefaçon votée en octobre qui prévoit des peines aggravées, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du commerce, présent à cette inauguration, a précisé "qu'un plan d'action européen pour lutter contre la contrefaçon sera adopté lors du Conseil compétitivité à Bruxelles le 25 septembre".

Créé en 1967, le site Sanofi-Aventis de Tours est dédié à la fabrication et au conditionnement de médicaments sous formes solides orales, comprimés et gélules. Le site emploie 450 personnes et a produit plus de 60 millions de boîtes en 2007.