mardi 8 avril 2008

~ PETITE DECLARATION D' AMOUR, !!!~

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Nouveau P M U !!!

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~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 08/04/ 08 18h32


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Stress au travail: les syndicats mettent en cause l'organisation du travail. Les partenaires sociaux ont entamé lundi au Medef des négociations sur le stress au travail, enjeu primordial pour les entreprises et les salariés selon les syndicats qui ont mis en cause l'organisation du travail comme responsable du stress.

Patronat et syndicats se sont mis d'accord sur trois nouvelles dates de réunion, les 5 mai, 4 juin, et 2 juillet.

La négociation est notamment destinée à transcrire en droit français un accord-cadre européen sur le sujet, mais les partenaires sociaux veulent aller "plus loin" que cet accord, signé en 2004.

C'est aussi le souhait du ministre du Travail Xavier Bertrand, qui a pressé les partenaires sociaux d'aller s'ils le peuvent "au delà" de la simple transposition européenne.

Syndicats et patronat vont négocier sur la base d'une traduction du texte européen proposée par la CES (Confédération européenne des syndicats), à laquelle les organisations syndicales proposeront des amendements d'ici la fin de la semaine.

Le patronat fournira un nouveau texte lors de la prochaine séance.

Tous les partenaires sociaux se sont accordés pour dire que cette négociation doit notamment leur permettre de discuter des indicateurs de stress, d'une définition de ce phénomène, et des mesures de prévention à mettre en place.

Pour Daniel Prada (CGT), la négociation devra aboutir à "un accord normatif qui s'applique dans toutes les entreprises". Selon lui, il ne s'agit pas de s'intéresser à la gestion du stress, mais à "la supression du stress, dès lors que les causes auront été identifiées".

Jean-Marc Bilquez (FO) veut "dépasser" l'accord européen pour "inventer des systèmes et des outils de prévention", et souligner la responsabilité des "nouvelles formes de management et d'organisation du travail, qui isolent les individus".

Pour la CFDT, Jean-Louis Malys a souhaité faire entrer dans la négociation "la nécessité d'un droit d'alerte pour les salariés, ou d'actions de prévention des conditions de travail dans les PME-TPE".

Ces sujets doivent déjà faire l'objet de futures négociations avec le patronat, décidées à la suite d'une conférence Etat-patronat-syndicats sur les conditions de travail en octobre 2007.

Pour Bernard Salengro (CFE-CGC), le stress doit être reconnu comme maladie professionnelle.

Joseph Thouvenel (CFTC), qui a trouvé la partie patronale "visiblement assez ouverte", a demandé que "la conciliation vie familiale-vie professionnelle", soit également reconnue comme source de stress pour les salariés quand elle se passe mal.

Il a également souhaité que la négociation intègre la transcription d'un autre accord européen, signé en avril 2007, sur le harcèlement et la violence au travail.

Une approche à laquelle n'est pas opposé Jean-René Buisson, chef de file du patronat (Medef), qui a évoqué un "lien assez direct" entre ces sujets.

Par contre, "l'objectif de la négociation n'est pas de parler de réparation" du stress, ni même de "revisiter le Code du travail", en parlant par exemple de temps de travail, a-t-il prévenu.

Par ailleurs, les syndicats ont indiqué que la négociation devrait intégrer des éléments du rapport Nasse-Légeron sur le stress au travail, rendu en mars au ministre, et qui préconise la mise en place d'une grande enquête annuelle.

Xavier Bertrand a déjà fait sienne cette recommandation, et a soumis l'idée de négociations obligatoires pour les branches où le stress au travail serait le plus élevé.

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L’actualité Santé du 08/04/ 08 18h28


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Troubles musculo-squelettiques: une campagne de sensibilisation qui "hurle". Sur l'épaule d'une caissière, une bouche hurle de douleur: c'est une des images choc de la campagne lancée mercredi par le gouvernement pour sensibiliser salariés et employeurs aux troubles musculo-squelettiques (TMS), premières causes de maladie professionnelle en France.

"Au travail, il y a des petites douleurs qui deviennent insupportables", ajoute le message de la campagne, qui doit durer trois ans, et démarre avec des spots télévisés et des publicités dans la presse écrite.

"C'est parlant, c'est dur, ça interpelle", reconnaît le ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui a souligné mardi l'importance "d'en parler dès les signes avant-coureurs".

Les TMS, qui se traduisent le plus souvent par des tendinites à l'épaule et au coude, des douleurs aux poignets et des lombalgies, souvent en raison de gestes répétitifs au travail, ont "un coût humain, social et économique", a insisté le ministre en visitant l'entreprise de fabrication de clarinettes Buffet-Crampon à Mantes-la-Ville (Yvelines), en pointe dans la lutte contre ce mal.

Les troubles musculo-squelettiques représentent 70% des maladies professionnelles en France et sont la cause d'un arrêt maladie sur 4. Outre les gestes répétitifs, ils sont aussi favorisés par des cadences de production excessives, ou une mauvaise ergonomie du poste de travail (siège, clavier mal placés).

En 2006, 32.500 cas de TMS ont été indemnisés comme maladies professionnelles, selon l'assurance maladie.

Les TMS ont représenté 7 millions de journées de travail perdues en 2006, soit 710 millions d'euros de frais couverts par les cotisations des entreprises.

Chez Buffet-Crampon, où les salariés effectuent à la main un travail de précision sur chaque instrument de musique, les TMS représentent 3% de la masse salariale, selon son Pdg Antoine Beaussant.

La prise de conscience du problème a démarré en 2003, mais Chantal Maréchal, médecin du travail, a calculé qu'entre 2000 et 2004, 60% des salariés de cette entreprise se sont plaints de douleurs. Quatre ont fait l'objet d'une déclaration de maladie professionnelle, avec arrêts de travail, restrictions d'aptitude et même risques de licenciements pour inaptitude professionnelle.

C'est le cas de Sylvie Dupont, 33 ans, chargée depuis 8 ans de visser de petites pièces (clefs) sur les clarinettes, bras gauche en suspens et nuque baissée. "Je sentais moins mes doigts, j'avais de plus en plus mal, jusqu'à avoir mon bras complètement paralysé", raconte-t-elle.

Après l'aménagement de son poste (fauteuil ergonomique, accoudoir, tournevis électrique), la jeune femme a pu reprendre son poste, d'abord en mi-temps thérapeutique, puis à temps plein.

Elle a constaté "une nette amélioration", mais pour Bernard Baty (délégué CGT) "l'amélioration technique ne suffit pas, car les problèmes d'articulations sont aussi liés aux cadences soutenues", et "accentués par le bruit et le stress".

Au final, la direction a investit 700.000 euros ces dernières années afin d'améliorer l'ergonomie des postes et acquérir des outils ou des machines pour soulager les gestes répétitifs.

"Le plus important pour nous était de maintenir les gens dans l'emploi", a expliqué M. Beaussant.

L'entreprise s'est aussi engagée dans la prévention, avec la transformation de certaines procédures de travail, la création en interne de nouvelles machines, et le développement de la polycompétence pour éviter la monotonie de certaines tâches.

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Joli plongeon !!!

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L’actualité Santé du 08/04/ 08 18h20


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Remboursements, médicaments: nouveaux "efforts" en vue pour la Sécu. Le gouvernement envisage d'économiser cinq milliards d'euros dans le domaine de la Sécurité sociale à partir de 2009, avec en particulier dans sa ligne de mire l'assurance maladie, promise à une réforme de certains remboursements et à de nouveaux efforts sur les médicaments.

Le ministre du Budget Eric Woerth a promis lundi "un plan de financement de la Sécurité sociale d'ici 2009" avec des "économies portant sur le médicament", "des économies de gestion de l'ensemble du système", ainsi qu'une "réforme sur la manière de rembourser un certain nombre de soins".

"L'effort à faire sur la Sécurité sociale, c'est de l'ordre de 5 milliards d'euros", a-t-il précisé.

Après s'être félicité à la mi-mars d'une évaluation à la baisse du déficit 2007 du régime général (salariés du privé) à "9,4 milliards d'euros au lieu de 11,7 milliards prévus", le gouvernement voit donc de nouvelles "marges d'efficience".

Et même si la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a rappelé mardi sur I-télé que les économies annoncées visaient toutes les branches de la Sécurité sociale, c'est sa branche la plus déficitaire, l'assurance maladie, qui est la première visée.

De nouvelles recettes sont à l'étude --notamment une "taxe nutritionnelle" défendue par la ministre sur des aliments trop gras ou trop sucrés--, mais Mme Bachelot veut surtout faire des économies par "la maîtrise médicalisée", c'est-à-dire sur les prescriptions de médicaments et d'arrêt de travail.

"J'ai rappelé l'ensemble des professionnels de santé à leurs responsabilités: nous sommes un pays trop consommateur de médicaments sans pour autant en obtenir un bénéfice réel pour notre santé", a-t-elle fait valoir.

Au-delà de ces pistes, et d'éventuels nouveaux déremboursements de médicaments, qui pourraient figurer dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 (PLFSS) à l'automne, c'est une réforme plus globale de ce que prend en charge l'assurance-maladie qui est en gestation.

Pour le calendrier, Mme Bachelot a récemment évoqué "le premier semestre 2009" et des "premières annonces" dès cet été "pour fixer les termes du débat".

Nicolas Sarkozy avait appelé de ses voeux ce "grand débat sur le financement de la santé", visant notamment à départager ce qui "doit être financé par la solidarité nationale" et ce qui "doit relever de la responsabilité individuelle à travers une couverture complémentaire".

La prise en charge des arrêts de travail est en question. Dans un rapport publié début mars, le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) évoquait la possibilité de faire prendre en charge les premières semaines d'arrêt maladie des salariés par l'employeur, et non plus la Sécurité sociale.

Parmi les sujets les plus sensibles, le gouvernement réfléchit à la prise en charge des affections de longue durée (ALD), qui permet actuellement la couverture à 100% des dépenses de maladies chroniques et qui représente autour de 60% des dépenses annuelles de l'assurance maladie.

Mme Bachelot a précisé que la réflexion portait notamment sur l'amélioration de l'"éducation thérapeutique" des patients en ALD, et sur "un certain nombre de mesures de régulation des dépenses".

Mais les associations de patients, déjà très remontées contre les franchises médicales, craignent une remise en cause du dispositif ALD, et notamment des conditions plus strictes pour en bénéficier.

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Hé oui !!!

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L’actualité Santé du 08/04/ 08 18h15


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les pharmaciens inquiets des appétits que leur marché suscite. Les pharmaciens ont décidé de monter au créneau pour mettre un "coup d'arrêt aux intérêts mercantiles" de distributeurs comme Leclerc ou de l'Union Européenne, assurant que seul un "professionnel de santé publique" peut vendre en toute sécurité des médicaments.

La profession, qui va lancer dans les prochaines semaines une campagne nationale d'information sur le sujet, se sent doublement attaquée.

D'une part, par la grande distribution qui voit, dans l'annonce du gouvernement de mettre en libre service ce printemps quelque 200 médicaments dans les pharmacies, une brèche pour vendre un jour des médicaments directement en supermarchés.

D'autre part, par la Commission européenne qui veut remettre en cause les contraintes d'actionnariat spécifiques aux officines françaises, ce qui pourrait mener à une "disparition des pharmacies en milieu rural", selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF, représentant 10.000 pharmacies), à l'initiative d'une campagne publicitaire destinée à mettre "un coup d'arrêt aux intérêts mercantiles".

Actuellement, la France, qui compte 23.000 pharmacies implantées jusque dans la moindre bourgade, interdit qu'un même titulaire puisse posséder plus d'une officine et exige que le propriétaire soit un pharmacien, deux conditions qui empêchent les grands groupes de pénétrer sur ce marché.

Mais la grande distribution frappe à la porte. Michel-Edouard Leclerc, patron des centres éponymes, a ainsi assuré la semaine dernière qu'il pourrait vendre des médicaments à prescription facultative 25% moins chers dans ses parapharmacies par rapport à la moyenne si le gouvernement ouvrait ce marché.

Une affirmation qualifiée mardi de "publicité mensongère" par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

A M. Leclerc, qui affirme qu'"il n'y aura de modération de l'inflation des médicaments que si on met en concurrence les pharmacies et d'autres réseaux de distribution", la ministre rétorque que "les expériences étrangères montrent qu'après trois mois de baisse les (prix des) médicaments reflambent".

Les trois syndicats de pharmaciens (FSPF, UNPF et USPO) mettent en avant la signature d'une Charte de bonnes pratiques commerciales avec les Entreprises du médicament (Leem, patronat) et l'Association française pour une automédication responsable (Afipa), pour garantir des prix "maîtrisés" sur les médicaments non remboursables en libre accès en pharmacie.

A l'Ordre des pharmaciens, on assure que "la concurrence se fait à l'intérieur d'un réseau sécurisé" et que la profession s'engage à une "baisse des prix".

Soulignant que le prix des 100 premiers médicaments de médication officinale a augmenté de "seulement 1% en 4 ans", l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO, qui dit représenter 3.000 officines) ironise, en disant trouver "dommage que les grandes surfaces ne soient pas aussi performantes pour défendre le pouvoir d'achat des Français".

Surtout, les pharmaciens tiennent à se positionner comme des "professionnels de santé publique" essentiels au parcours de soins.

S'inquiétant d'"une "banalisation des médicaments" qui contiennent tous un "principe actif potentiellement dangereux", le Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine (CNGPO, regroupant 8.500 pharmacies) affirme que la "mission première" du pharmacien est d'être un "acteur de la chaîne de soins qui place le patient, sa santé et sa sécurité, et non l'argent, au centre de ses préoccupations".