mardi 9 octobre 2007

~ une petite info net !!~

Interpol lance un avis de recherche mondial





Par Nicolas Aguila publié le 08/10/2007 à 11:23


Ce sont tous les internautes du monde entier qui sont concernés par cet appel lancé récemment par l’organisation internationale de police criminelle Interpol.

L’organisation passe en effet pour la première fois par Internet, faisant appel à ses utilisateurs du monde entier, pour la recherche d’un pédophile en cavale.


Une première pour Interpol

Publié en plusieurs langues dont le français, le communiqué daté d’aujourd’hui parle d’un « appel public dans le monde entier afin d’aider à identifier un homme apparaissant dans une série d’images d’abus pédosexuels diffusées sur Internet. » C’est la première fois qu’Interpol lance un tel appel, et espère des résultats rapides, notamment en ayant publié la photo de l’individu recherché dans son communiqué.

Notre avis : L’avis de recherche lancé par Interpol démontre une fois de plus l’importance d’Internet en tant que média d’information. Un point de vue qui pourrait être accrédité si la diffusion de ce communiqué de presse amenait à la capture rapide de l’individu recherché.

VOIR SITE INTERPOL


http://www.interpol.int/Public/ICPO/PressReleases/PR2007/PR200745FR.asp



~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 09/10/07 08h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)




Les transfusions sanguines causeraient plus de mal que de bien, car le sang, quand il est stocké, perd une composante-clé dans les minutes qui suivent son prélèvement, ont indiqué lundi des chercheurs américains.


L'oxyde nitrique facilite le transfert d'oxygène des cellules des globules rouges du sang aux tissus mais il commence à être perdu dans les trois heures qui suivent le prélèvement sanguin, selon deux études du Centre médical de l'Université de Duke.

"La question de savoir si le sang transfusé pourrait être potentiellement mauvais pour les patients est un des problèmes majeurs auxquels est confrontée la médecine américaine", a dit Jonathan Stamler, un professeur de médecine cardiovasculaire et pulmonaire à Duke.

"En principe, nous avons maintenant une solution au problème de l'oxyde nitrique -- nous pouvons le restituer -- mais cela doit être avalisé par des tests cliniques", a-t-il ajouté.

L'équipe de Stamler est en effet parvenue à augmenter le flux sanguin dans les coeurs de chiens privés d'oxygène, en ajoutant de l'oxyde nitrique au sang stocké. La prochaine étape consiste à déterminer si cette technique marche aussi pour les humains.

Plusieurs études récentes montrent que les patients transfusés ont une plus grande propension à faire des attaques cardiaques, des défaillances cardiaques et même à en mourir. Mais c'est la première étude qui établit pourquoi.

"L'oxyde nitrique dilate les petits vaisseaux sanguins permettant aux cellules des globules rouges de passer et de délivrer l'oxygène", a dit M. Stamler.

"Si les vaisseaux sanguins ne peuvent pas s'ouvrir, les cellules des globules rouges refluent dans les vaisseaux et les tissus ne sont pas oxygénés. Le résultat peut être une attaque cardiaque et même la mort".

L'oxyde nitrique peut avoir aussi une influence sur la flexibilité des cellules sanguines. Les études montrent que les cellules des globules rouges deviennent plus dures alors que le taux d'oxyde nitrique diminue, rendant le passage dans les petits vaisseaux encore plus difficile.

Ces deux études sont publiées dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 09/10/07 08h20


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Soins palliatifs: un rapport suggère d'améliorer la formation.

Mourir dignement: un rapport récemment remis au ministre de la Santé, selon lequel 75% des décès ont lieu à l'hôpital et 25% à domicile, préconise une amélioration de la formation des personnels médico-sociaux, pour développer les soins palliatifs, insuffisants en France.

Déterminer le moment où il faut administrer un "patch" anti-douleur, prendre l'initiative d'augmenter massivement les doses de morphine, élaborer un cocktail de produits anti-douleur et anti-dépresseur pour permettre au malade de vivre ses derniers moments sans trop souffrir, implique surtout d'affronter la mort en face en évitant le "déni": un défi pour les soignants, comme pour les familles accrochées à la vie.

Le rapport, dont l'AFP a obtenu copie, rédigé par le professeur Régis Aubry, président du comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l'accompagnement, et médecin au CHU de Besançon, estime que le développement d'une politique de soins palliatifs est un "enjeu de santé publique", accentué par le vieillissement de la population.

Le rapport note quelques progrès dans le nombre de lits de soins palliatifs (1.908 en 2005 contre 1.281 en 2004, soit +48,95%) et d'unités mobiles qui se rendent à domicile (328 en 2005 contre 317 en 2004, soit +3,47%). Néanmoins, il souligne que "les besoins quantitatifs sont insuffisamment satisfaits" en précisant que "75% des décès ont lieu à l'hôpital, 25% à domicile avec environ 40% des décès qui correspondent à une population requérant des soins palliatifs (cancer, sida, longue maladie..)."

Au delà des besoins quantitatifs en structures dédiées dans les hôpitaux, le rapport s'interroge sur le développement de la démarche palliative à domicile qui implique une "dynamique de travail en réseau de santé" où des médecins généralistes, infirmiers libéraux, aide-soignants, ou loueurs de lits médicalisés doivent apprendre à travailler ensemble et dans l'urgence pour assurer le bien-être du malade.

"La complémentarité ne doit pas être source de rivalité", avertit le rapport en relevant que le champ des soins palliatifs est "mal connu ou incompris" de certains soignants, "en particulier des médecins".

Alors que l'OMS a publié samedi, journée mondiale des soins aux mourants et soins palliatifs, son premier "guide sur l'administration des soins palliatifs aux malades souffrant de cancers avancés", le rapport français souligne que "les textes de loi sur les droits des malades et fin de vie ne sont pas connus (et) ne peuvent donc pas être appliqués".

La recherche "n'est pas organisée et peu financée", notamment en matière de recherche infirmière, alors que les "sciences de l'acte soignant" sont en plein développement dans les pays anglo-saxons, ajoute le texte.

Il propose toute une série d'actions pour sensibiliser les acteurs de santé au cours de leurs études et tout au long de leur carrière. Il suggère de conduire cette réflexion aussi bien avec les étudiants en médecine, que les infirmiers, les travailleurs du service social ou les psychologues sur des thèmes comme la communication avec les malades, l'annonce de mauvaises nouvelles, la vie d'équipe, les droits des malades, l'approche des questions éthiques, l'organisation du système de santé, etc.

Le rapport préconise aussi de rémunérer le congé pris par des proches d'une personne en fin de vie. La loi de 1999 avait instauré ce congé, d'une durée de trois mois.

Une circulaire ministérielle sur l'organisation des soins palliatifs devrait être publiée le 17 octobre, qui a été décrétée "journée nationale des réseaux de soins palliatifs" selon M. Aubry.