jeudi 17 avril 2008

~ une petite info net !!!~

Par David Benard


Après l’échange de fichiers, les responsables de The Pirate Bay s’attaquent au monde des blogs en lançant leur propre solution, garantie 100% non censurée !

Toute neuve et fonctionnant sous la technologie WordPress, cette nouvelle plateforme nous laisse dubitatif.

Subversif jusqu’à quel point ?

Le plus imposant réseau de fichiers torrents au monde se lance donc dans une nouvelle activité, toujours sur le ton subversif puisqu’il est question ici d’une liberté de ton et d’un défit à la censure (un hommage à mai 68 ?).

Sur sa nouvelle plateforme, Baywords, vous êtes accueillis par un message on ne peut plus clair : « de nombreux blogs sont fermés pour leurs idées. Nous ne ferons pas ça. Notre but est de protéger la liberté d’expression. Tant que vous ne bafouez pas une loi suédoise dans votre blog, nous le défendrons. »

Baywords est encore tout chaud, au stade embryonnaire, mais vous pouvez d’ores et déjà vous y inscrire. D’ici peu de temps, un service de Captcha (antispam) devrait être introduit ainsi qu’un outil statistique et des... publicités pour assurer son financement. Baywords est un service entièrement gratuit et, une fois inscrit, vous obtenez un nom de domaine de type monnom.baywords.com.

Ce qui nous rend circonspect, c’est d’imaginer ce que l’on va bien pouvoir trouver, sans limites, sur les blogs hébergés par Baywords...

L’aventure sur Baywords vous tente-elle ?

http://baywords.com/




~ une petite info net !!~

Bruce-Chen, co-fondateur de You Tube

Par David Bénard


TF1 demande 100 millions d'euros à YouTube


Au lendemain de la “victoire” de Dailymotion dans l’affaire qui l’opposait à Jean Yves lafesse, voilà une nouvelle procédure qui risque de faire beaucoup de bruit : TF1 attaque officiellement YouTube et réclame 100 millions de dommages et intérêts au leader mondial du partage de vidéos en ligne.


Déjà au mois de décembre TF1 a porté plainte contre Dailymotion et avait alors demandé près de 40 millions de dommages et intérêts au site français. Pourquoi de telles actions ?

Une exclusivité mise à mal

Nos confrères des Echos révèlent que Les premières rumeurs d’une telle action en justice remontent au mois de décembre dernier.

Un porte-parole de YouTube confirme la nouvelle aux Echos : « nous avons reçu cette plainte il y a quelques jours en Californie mais le jugement aura lieu devant le tribunal de grande instance de Paris. »

TF1 reproche à YouTube de laisser en ligne des vidéos provenant de programmes (productions maison comme séries) dont la chaîne a bien évidemment l’exclusivité. TF1 espère cette fois arriver à faire changer les mentalités même si la chaîne va devoir justifier la somme de 100 millions d’euros qu’elle réclame.

Un précédent existe. L’an passé, Viacom (qui détient entre autre la Paramount et Dreamworks) avait demandé un milliard de dollars a YouTube. Résultat : la justice ne lui a rien accordé du tout ! TF1 arrivera-t-elle à inverser la tendance ?

~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~

Il est revenu !!!

~ REMARQUE AMOUREUSE, !!!~

~ PETITE DECLARATION D' AMOUR, !!!~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 17/04/ 08 10h27


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Merck accusé d'avoir minimisé le risque de décès avec le Vioxx. Une prestigieuse revue médicale américaine accuse mardi le laboratoire Merck d'avoir minimisé le risque de mortalité de l'anti-inflammatoire Vioxx en 2001 et d'avoir souvent utilisé des auteurs prête-noms rémunérés pour rédiger des articles sur ce médicament.

Une comparaison des données internes du laboratoire américain en 2001 avec les résultats de deux essais cliniques rendus publics en 2004 et 2005 révèle "que la présentation de Merck quant au risque de décès lié au Vioxx chez des malades souffrant d'Alzheimer pourrait avoir été minimisée à dessein", selon les auteurs de ces travaux publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Merck a démenti ces accusations et écrit dans un communiqué "être attaché à la plus grande intégrité scientifique et éthique". Le laboratoire estime "qu'un grand nombre de déclarations dans le JAMA relatifs au Vioxx sont fausses, trompeuses et hors contexte".

Merck avait volontairement retiré le Vioxx du marché mondial en septembre 2004 après qu'une étude menée par le laboratoire eut montré que l'anti-inflammatoire non-stéroïdien doublait le risque d'accidents cardiovasculaires graves ou mortels après 18 mois d'utilisation quotidienne.

Selon la FDA, l'agence américaine des médicaments, le Vioxx a été responsable de 88.000 à 139.000 attaques cardiaques dont 30 à 40% probablement fatales.

"Les laboratoires ont un intérêt commercial à présenter leurs produits sous le meilleur jour possible mais une telle approche est contraire aux principes scientifiques qui requièrent que les données sur l'efficacité et le risque du médicament soient parfaitement comparables", poursuivent les docteurs Bruce Psaty et Richard Kronmal de l'Université de Washington à Seattle (nord ouest), co-auteurs de l'étude.

"Sélectionner les résultats d'essais cliniques peut donner une image trompeuse du profil risque-efficacité des médicaments", ajoutent-ils.

Dans le document interne de 2001 de Merck, obtenu dans le cadre des procédures judiciaires auxquelles a été confronté le laboratoire avec le Vioxx, les deux essais cliniques indiquent un triplement du risque de décès avec ce médicament chez des malades souffrant d'Alzheimer.

L'analyse des résultats des essais cliniques sur 3.000 personnes, ne mentionnait pas ces données, faisant ressortir un risque nettement moindre qui rendait le Vioxx acceptable par rapport à son efficacité, expliquent les médecins.

"Les analyses (internes) de la mortalité des deux essais cliniques n'ont jamais été transmises à la FDA ou rendues publiques au moment opportun", déplorent-ils.

C'est ainsi qu'en décembre 2001, quand la FDA s'était interrogée sur le risque en examinant les données fournies par Merck, cette firme n'avait pas fourni cette analyse de mortalité défavorable à un conseil de surveillance de la sécurité des médicaments de l'agence fédérale.

Une analyse à grande échelle publiée en 2004 dans la revue médicale britannique The Lancet concluait que le Vioxx aurait dû être retiré du marché des années auparavant alors que les risques cardiovasculaires de ce médicament étaient déjà connus.

Une autre étude également publiée mardi dans le JAMA, affirme que Merck utilisait souvent ses propres employés, des "nègres" et des prête-noms pour rédiger des études cliniques et articles sur le Vioxx.

Ces documents étaient parfois attribués comme principal auteur à un chercheur reconnu qui ne révélait pas toujours un financement reçu du laboratoire, affirment les auteurs, dont le Dr Joseph Ross, de la faculté de médecine Mount Sinai à New York qui ont analysé 250 documents, dont une partie obtenus dans le cadre du procès du Vioxx.

Le JAMA consacre aussi un long éditorial aux effets néfastes de "l'influence de l'industrie pharmaceutique sur l'intégrité de la science médicale" et propose des réformes.


~ PETITE DECLARATION D' AMOUR, !!!~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 17/04/ 08 10h18


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La testostérone dope les gains boursiers des courtiers. Les courtiers ayant un taux élevé de testostérone, la principale hormone sexuelle mâle, sont plus enclins à prendre des risques et réalisent davantage de gains boursiers, révèlent des chercheurs britanniques dont les travaux sont parus lundi aux Etats-Unis.

Cette recherche permet aussi d'expliquer des décisions irrationnelles responsables de bulles spéculatives et de krachs boursiers, selon ces chercheurs de l'Université de Cambridge.

Ils ont suivi 17 courtiers de la City à Londres pendant huit jours ouvrés consécutifs et mesuré leur niveau de testostérone deux fois par jour à 11H00 du matin, en pleine activité boursière, et à 16H00, la fin de la séance, en prélevant des échantillons de leur salive.

Chaque fois qu'ils mesuraient le niveau de testostérone, les pertes et gains boursiers étaient enregistrés.

En comparant les données recueillies, les chercheurs ont pu déterminer que les gains réalisés étaient beaucoup plus importants que la moyenne quotidienne lorsque les courtiers avaient des niveaux de testostérone nettement plus élevés.

S'appuyant sur des études précédentes, ces scientifiques pensent que ce phénomène s'expliquerait par le fait que la testostérone accroît la confiance en soi et le goût du risque.

L'influence des stéroïdes, spécifiquement la testostérone et le cortisol ou hydro-cortisone, pourraient aussi expliquer pourquoi des acteurs des marchés confrontés à des bulles spéculatives ou à un krach boursier ont le plus grand mal à agir rationnellement, exacerbant les crises financières.

La testostérone est une hormone déterminante pour le comportement sexuel et la compétitivité en agissant sur l'agressivité. Cette hormone augmente chez un athlète avant une compétition et continue à croître en cas de victoire mais diminue s'il perd.

"L'augmentation des niveaux de testostérone et de cortisol prédisposent les courtiers à prendre des risques", relève le Dr John Coates de l'université de Cambridge, co-auteur de ces travaux et ancien courtier.

"Cependant si la testostérone devient excessive dans l'organisme comme cela peut facilement se produire dans des situations de bulles spéculatives, le goût du risque peut devenir obsessionnel", ajoute-t-il.

Cela rappelle une situation décrite par Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine, qui avait tenté en 1996 de mettre en garde les marchés contre une spéculation excessive. Il avait alors parlé "d'exhubérance irrationnelle".

Mais ajoute le Dr Coates, "un niveau extrême de cortisol -- l'hormone libérée par le stress--, lors d'un krach peut également créer une aversion durable du risque".

"Dans la crise actuelle du crédit, les investisseurs pourraient bien ressentir la nausée résultant d'un excès chronique de cortisol qui les plonge dans un état psychologique de désespoir", selon ce chercheur.

"Quand une telle situation se produit, les banques centrales peuvent baisser les taux d'intérêt autant que possible sans pouvoir persuader les courtiers d'acquérir des actifs risqués", expliquent les auteurs de ces travaux.

Dans une telle situation économique, "il est nécessaire de prendre en compte non seulement la rationalité des acteurs mais aussi leur état physiologique et psychologique", estiment-ils.

"Les courtiers en bourse travaillent avec des pressions extrêmes et les conséquences de leurs décisions peuvent les affecter profondément et avec eux l'ensemble des marchés", selon le professeur Joe Herbert, du centre sur le cerveau de Cambridge qui estime que les facteurs émotionnels et hormonaux devraient être davantage pris en compte.

L'étude paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des Sciences (PNAS) datées du 14 avril.

~ IMAGE (Pour un petit sourire)!!!~

Pour une fois !!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 17/04/ 08 10h15


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Risques possibles du bisphénol trouvé dans les emballages alimentaires. Le bisphénol A, composant chimique utilisé dans la fabrication de bouteilles et de nombreux emballages de produits alimentaires pourrait provoquer des problèmes hormonaux et neuronaux, selon un rapport préliminaire du gouvernement américain.

"Il y a certaines inquiétudes quant à des effets sur le système nerveux et hormonal des foetus, des nouveaux-nés et des enfants" avec les niveaux actuels du bisphénol A se retrouvant dans l'alimentation, écrivent les scientifiques du "National Toxicology Program" du ministère de la Santé, dans un document rendu public mardi.

Les découvertes scientifiques provenant de nombreuses études de laboratoires sur des animaux "confirment que de faibles niveaux de bisphénol au moment du développement du corps peuvent provoquer des changements dans le cerveau, de la prostate, des glandes mammaires ainsi que l'âge de la puberté chez les filles", précisent-ils.

Toutefois, soulignent ces scientifiques, "ces études ne fournissent que des indices limités de ces effets néfastes sur le développement et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les effets du bisphénol sur la santé humaine".

Mais, "dans la mesure où ces effets sur les animaux se produisent avec des niveaux de bisphénol comparables à ceux auxquels sont exposés les humains, la possibilité que ce produit chimique puisse altérer le développement ne peut pas être écartée", expliquent les auteurs du rapport.

Le Bisphénol A (BPA) est utilisé dans de nombreux matériaux ou objets ayant un contact avec des aliments comme les biberons, la vaisselle, les récipients destinés au four à micro-ondes, les cannettes et les boîtes de conserve.

Il est aussi utilisé dans les revêtements époxy-phénoliques des conteneurs d'eau potable et des cuves à vin.

Fin 2007, l'Agence américaine de surveillance des aliments et du médicament (FDA) avait indiqué qu'il n'y avait "aucune raison pour le moment d'interdire ou de restreindre l'usage du BPA".

L'agence fédérale n'avait pas encore réagi mercredi à la publication de ce rapport.

Mais les inquiétudes grandissantes suscitées dans le public aux Etats-Unis a conduit de nombreux consommateurs à se tourner vers les emballages en verre, tandis que le Congrès demandait des recherches sur cette question.

Le "National Toxicology Program" va entendre les différentes parties prenantes, comme l'industrie et les groupes de consommateurs, sur son rapport initial et ce jusqu'à la fin mai.

Ce groupe de scientifiques rédigera ensuite une version finale qui sera rendue publique cet été.

Le Canada s'apprête à classer le BPA comme substance dangereuse ce qui sera une première dans le monde et ouvrirait la voie à des mesures contre ce composé chimique omniprésent dans la vie quotidienne, a rapporté mardi le quotidien The Globe and Mail.

Le ministère canadien de la Santé examine actuellement les risques pour la santé de cette substance chimique et devrait annoncer une décision dans les prochains jours.

Le "National Toxicology Program" est formé de scientifiques des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), de l'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires et des médicaments (FDA) et des Instituts Nationaux de la Santé (NIH).

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Encore un peu de place !!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 17/04/ 08 10h08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Hôpital: limiter le risque de "monopoles" de cliniques privées. Le rapport Larcher, dont Nicolas Sarkozy compte s'inspirer pour réformer l'hôpital, souligne le risque de "monopoles de groupes de cliniques" pouvant être détenues par des fonds de pension, tout en préconisant un rôle accru du secteur privé dans le service public hospitalier.

Alors que le président de la République devrait s'inspirer de ce document pour préciser jeudi ses intentions en matière de réforme des hôpitaux, son auteur, l'ancien ministre du Travail, Gérard Larcher, fait des propositions pour limiter ce risque de monopole.

Cependant, des syndicats aussi divers que la CMH (médecins des hôpitaux) ou la CGT, majoritaire chez les salariés non médicaux (infirmières, aide-soignantes, etc.) ou des mutuelles jugent ses propositions "très limitées" face à la "place excessive" prise par des "capitaux spéculatifs".

Pour M. Larcher, la part des fonds de pension, tel Blackstone, dans le capital des cliniques françaises, "a avancé très vite depuis cinq ans, (même si) ça s'est ralenti depuis".

"Le privé, dans un certain nombre de cas, a des réponses de qualité sur le territoire. Nous voulons simplement qu'il n'y ait pas de monopole qui s'installe, nous voulons aussi que les règles éthiques et déontologiques soient bien observées, que ce ne soit pas simplement la rentabilité financière", a-t-il également affirmé à des journalistes le 10 avril.

M. Larcher propose notamment que des "autorités de concurrence" veillent au "respect des règles" en matière d'"offre de soins" et que des accords préalables puissent être exigés avant la vente d'un établissement privé.

Il propose également des "prises de participation publique dans le capital de cliniques ou de sociétés immobilières" afin d'éviter que le "service public" de santé ne soit "plus assuré".

"La volonté affichée de sauver l'hôpital public" de M. Larcher "perd de sa crédibilité", estime le président de la CMH, François Aubart, "si on ne s'attaque pas à (...) la place excessive, unique en Europe, du système d'hospitalisation privée". Selon ce chirurgien, les propositions du rapport sont "floues, bizarres et finalement très limitées".

De son côté, la Mutualité, qui regroupe des mutuelles couvrant 38 millions de personnes, considère que "les préoccupations liées à la présence croissante de capitaux spéculatifs dans le domaine des soins hospitaliers ne sauraient être déconnectées de l'inquiétant problème des dépassements d'honoraires".

M. Larcher, qui souhaite aussi favoriser la participation du privé au "service public de santé", propose notamment que ce secteur assure davantage d'urgences médicales et pratique une plus grande "modération" dans les surfacturations de soins au-delà des prix fixés par la Sécurité sociale.

En contrepartie, l'ancien ministre préconise d'accorder aux cliniques commerciales des subventions ou des aides, une perspective rejetée par la CGT-santé.

D'après ce syndicat, M. Larcher veut "poursuivre le soutien au secteur privé lucratif qui pourra bénéficier d'encore plus de subventions publiques pour (...) dégager des bénéfices et verser des dividendes à leurs actionnaires".

M. Aubart souligne aussi le risque de retrait massif de capitaux, une inquiétude partiellement partagée par M. Larcher.

"Les Capio, Générale de santé et autres Blackstone ne sont pas des +affreux+, mais que se passe-t-il le jour où ils veulent vendre parce que leurs cliniques n'atteignent pas la rentabilité à deux chiffres qu'ils attendent ?", se demande l'ancien ministre.

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L’actualité Santé du 17/04/ 08 10h03


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Nicolas Sarkozy présente à Neufchâteau sa réforme de l'hôpital. Nicolas Sarkozy présente jeudi à Neufchâteau (Vosges) les grandes orientations de la réforme de l'hôpital, qui doit permettre une "recomposition" du paysage hospitalier et faire des directeurs d'hôpitaux les "patrons" de leurs établissements.

Le chef de l'Etat doit visiter le centre hospitalier de Neufchâteau avant de prononcer un discours vers midi. Cet hôpital encourage les coopérations entre acteurs régionaux de la santé et a la particularité d'avoir atteint l'équilibre financier en 2007.

Le Président de la République a déjà tracé les contours de la réforme, en recevant le 10 avril le rapport du sénateur UMP Gérard Larcher, dont il a souhaité qu'il "permette d'engager une recomposition hospitalière ambitieuse". "L'hôpital devra redéployer ses moyens vers la prise en charge du handicap et du grand âge", a-t-il insisté.

L'une des propositions phares du rapport Larcher est la création de "communautés hospitalières de territoire": sur un territoire donné à définir, les hôpitaux seraient incités à se regrouper pour mutualiser leurs moyens. Le chef de l'Etat veut aussi renforcer les pouvoirs des directeurs d'hôpitaux et créer "un statut ad hoc" pour les hôpitaux publics.

Il s'est dit favorable par ailleurs à un aménagement du statut des médecins hospitaliers, de façon à pouvoir prendre en compte leur activité pour calculer leur rémunération. Il s'agirait de rendre l'hôpital plus attractif pour les médecins face aux cliniques privées qui offrent de meilleures rémunérations.

L'amélioration de la régulation des urgences ainsi que la participation du secteur privé au service public hospitalier devraient également être abordées. Nicolas Sarkozy a aussi fixé un objectif de "retour à l'équilibre des hôpitaux publics d'ici à 2012".

Il est accompagné à Neufchâteau de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, du secrétaire d'Etat chargé de l'Aménagement du territoire, Hubert Falco, et de Gérard Larcher. La réforme de l'hôpital constituera l'un des volets de la loi sur l'organisation des soins, que présentera Roselyne Bachelot à l'automne.

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La grippe aviaire arrive !!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 17/04/ 08 9h56


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Un juge appelé à trancher sur la campagne de Leclerc sur les médicaments. Le tribunal de grande instance de Colmar a examiné mercredi la campagne de publicité controversée des centres Leclerc sur la vente des médicaments en grandes surfaces et se prononcera lundi sur la demande de retrait faite par des groupements et des syndicats de pharmaciens.

Cette publicité est contestée par les groupements de pharmaciens Univers Pharmacie (plus de 470 officines en France), dont le siège est à Colmar, et Directlabo SA (plus d'un millier d'adhérents). Deux syndicats de pharmaciens, l'USPO et l'UNPF, se sont associés à leur recours en référé qui exige le retrait de la campagne sous peine de 20.000 euros par jour de retard.

Michel-Edouard Leclerc, patron des centres éponymes, a lancé vendredi dernier une campagne publicitaire pour réclamer la vente dans ses supermarchés de médicaments non remboursables, affirmant qu'il pourrait vendre 25% moins cher que la moyenne si le gouvernement ouvrait ce marché à la grande distribution.

Sa campagne qui montre des médicaments en bijoux de luxe est "dénigrante, mensongère et trompeuse à l'égard des pharmaciens présentés comme des grippe-sous", a affirmé l'avocat des plaignants, Me Michaël Allouche.

Promettre une baisse de 25% des prix est "faux, archi-faux", a-t-il estimé. Et d'avancer que même la ministre de la Santé, et par ailleurs pharmacienne, Roselyne Bachelot, l'a qualifié de "publicité mensongère".

Me Allouche a également rappelé que le Bureau de vérification de la publicité (BVP) avait émis un avis défavorable, avant de s'aligner par la suite sur le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui avait estimé qu'il ne s'agissait pas d'une "publicité politique" et que "le spot ne portait pas atteinte à l'image" des pharmaciens et de l'industrie pharmaceutique.

La défense de Leclerc a opposé aux plaignants le "droit à la liberté d'expression".

Il s'agit "d'ouvrir un débat d'opinion" sur la remise en cause du monopole légal des officines sur la vente des médicaments non remboursés, a souligné la représentante du cabinet parisien de Me Gilbert Parleani. L'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie ou le Portugal ont déjà partiellement libéralisé la vente des médicaments.

Leclerc ne vendant actuellement pas de médicaments dans ses parapharmacies, il ne peut y avoir "concurrence déloyale", a-t-elle estimé.

"Leclerc veut faire du business", rétorque le président d'Univers Pharmacie, Daniel Buchinger qui relève que la campagne porte la signature des parapharmacies Leclerc.

Le site internet qui accompagne les annonces diffusées dans la presse et à la télévision pourrait placer Leclerc en difficulté, le tribunal ayant relevé mercredi que le groupe y faisait "de la publicité comparative", interdite en France, sur les prix de certains médicaments.

En outre, plusieurs représentants de la grande distribution, dont le président du directoire de Carrefour, José Luis Duran, viennent de plaider en faveur d'une libéralisation qui offrirait selon eux "des prix plus compétitifs".

Et les pharmaciens ont lancé des contre-campagnes, sous les slogans "N'avalons pas n'importe quoi" ou "Non Mr L., se soigner en France ne sera jamais un luxe".

Sur son blog internet, le patron des centres Leclerc se défend de toute "intention de partir en croisade contre les pharmaciens" et déplore que la question du prix des médicaments soit "un débat impossible" en France, où "notre économie est paralysée par les rentes et les chasses gardées".