mardi 26 août 2008

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Chuck Berry - Carol



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Cookie Dingler - Femme libérée



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L’actualité Santé du 26 /08/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sous-déclaration des accidents et maladies professionnels en forte hausse


La sous-déclaration dans les entreprises des accidents du travail et des maladies professionnelles a augmenté en 2006, coûtant entre 565 et 1.015 millions d'euros à la branche maladie de la Sécurité sociale, selon un rapport établi tous les 3 ans pour évaluer le phénomène.

Le rapport, rendu début août par une commission présidée par Noël Diricq, conseiller à la Cour des Comptes, juge ce surcoût nettement supérieur à l'estimation de 355 à 750 millions faite en 2005.

Les accidents du travail et les maladies professionnelles (AT-MP) sont normalement pris en charge par la branche du même nom de la Sécurité sociale, financée uniquement par les cotisations patronales. Mais lorsqu'ils ne sont pas déclarés, ils se retrouvent pris en charge par la branche maladie du régime général, financée par des cotisations salariales et patronales.

Depuis 1996, la loi prévoit donc que la branche AT-MP reverse à la branche maladie une somme destinée à compenser les dépenses effectuées à tort par la branche maladie, à la place de la branche AT-MP.

Le gouvernement a d'ores et déjà estimé que pour 2009, la branche AT-MP devra s'acquitter à la Cnam de 710 millions d'euros, contre 410 millions d'euros cette année.

La sous-déclarations des cancers professionnels représente à elle seule entre 232 et 607 millions d'euros.

La sous-déclaration s'explique en partie par l'attitude de victimes réticentes à déclarer leur maladie, par ignorance, crainte de perdre leur emploi, manque d'intérêt pour un dispositif de réparation peu attractif ou par découragement face à la complexité de la démarche.

Mais le rapport dénonce aussi le comportement des employeurs qui font "pression" sur leur salarié pour qu'il ne déclare pas son accident ou maladie professionnels. Les cotisations patronales dépendent en effet du nombre d'AT-MP enregistrés dans l'année.

Une autre cause tient à la difficulté, pour les médecins généralistes, de faire le lien avec le travail, notamment si la maladie a des causes multifactorielles ou si elle se déclare longtemps après l'exposition au risque. Leur manque de formation sur les pathologies professionnelles est souligné.

Enfin le rapport met en cause la "rigidité" des tableaux de maladies professionnelles, qui limitent les pathologies pouvant être indemnisées et "ne tiennent pas suffisamment compte de l'état des avancées scientifiques".

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USA For Africa - We Are The World 1985




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L’actualité Santé du 26 /08/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le Canada craint une crise alimentaire due à la listériose


Le Canada craignait mardi d'être confronté à une crise alimentaire alors que le bilan des victimes de la listériose qui sévit depuis la fin juillet dans le pays s'alourdit et que s'allonge la liste des produits faisant l'objet d'un rappel. "La pire crise alimentaire en vue", titrait mardi le quotidien La Presse, tandis que le National Post proclamait en Une: "le bilan de la listériose s'aggrave".

Les autorités sanitaires avaient annoncé la veille que l'éclosion de la listériose, dans une usine de Toronto de la compagnie spécialisée dans la viande emballée Maple Leaf, était désormais liée à 12 décès.

Le ministre de l'Agriculture, Gerry Ritz, a averti qu'il fallait s'attendre "à ce que le nombre de cas suspects ou confirmés augmente pendant que l'enquête se poursuit".

L'agence d'inspection des aliments (ACIA) a publié tôt mardi matin une nouvelle et énième liste de produits qui pourraient être contaminés par la bactérie Listeria monocytogenes, incluant notamment des sandwiches préparés et distribués dans plusieurs provinces, notamment dans l'est du pays.

La listériose, une maladie d'origine alimentaire, peut entraîner une forte fièvre, des maux de tête violents, une raideur de la nuque et des nausées.

Elle est dangereuse pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou celles dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que pour les femmes enceintes, l'enfant à naître risquant d'être infecté.

L'aggravation soudaine du bilan de 4 à 12 morts lundi est due en partie au fait que les autorités ont modifié leur méthode de calcul et comptent désormais les décès dans lesquels la bactérie aurait joué un rôle.

Sur les 26 cas de listériose confirmés, "douze ont entraîné un décès associé à la souche responsable de l'éclosion" de la maladie, a indiqué l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

Dans six de ces décès signalés dans la province d'Ontario, il a été établi que la listériose était une "cause sous-jacente du décès ou y avait contribué". Dans les autres, le rôle exact de la listériose, est encore à l'étude.

Les autorités sanitaires n'ont toutefois donné aucune précision sur l'identité ou même l'âge des victimes. Vingt-neuf cas suspects supplémentaires, dont 13 en Ontario et 10 au Québec, ont d'autre part été recensés.

Les premiers cas de listériose avaient été signalés fin juillet à Toronto, mais la crise a éclaté la semaine dernière lorsque la compagnie Maple Leaf a annoncé le rappel de certains produits et la fermeture temporaire d'une de ses usines à Toronto.

Le week-end dernier, les autorités sanitaires ont confirmé l'existence d'un lien entre les produits fabriqués dans cette usine et la souche de la Listeria monocytogenes. Maple Leaf, l'un des principaux producteurs de produits de viande emballée, a alors élargi son rappel aux quelque 220 produits fabriqués dans l'usine infectée, une mesure dont il estime le coût à au moins 20 millions de dollars.

Maple Leaf, qui emploie quelque 23.000 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de quelque cinq milliards de dollars en 2007, a retardé de quelques jours mardi la réouverture de son usine.

Un expert cité par le National Post a évoqué la possibilité que la bactérie ait muté. "Peut-être l'organisme en question s'est-il adapté pour mieux résister aux mesures sanitaires", a déclaré Rick Holley, microbiologiste à l'université du Manitoba.

Il a estimé que les systèmes de contrôle de la nourriture étaient insuffisants. "On surveille à peine 2% de ce qu'on mange", a fait valoir un autre expert cité par La Presse.

Témoignant de l'inquiétude provoquée par la crise, le journal publiait mardi une caricature intitulée "la prochaine arme de destruction massive", représentant un homme portant à la taille une ceinture faite de saucisses à la place d'explosifs.

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The Beatles - Let It Be 1970




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L’actualité Santé du 26 /08/ 08


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UFC-Que Choisir met en garde contre les désodorisants d'intérieur


La plupart des désodorisants (aérosols, bougies, diffuseurs électriques, huiles essentielles) contiennent des substances chimiques néfastes pour la santé, relève une étude de l'association UFC-Que Choisir, qui recommande aux consommateurs de ne pas les utiliser.

"La plupart des parfums d'intérieur testés polluent l'air que l'on respire à son domicile. Si les molécules cancérigènes sont moins fréquentes qu'il y a quatre ans, c'est toujours le plein d'allergènes", souligne l'association dans son mensuel daté de septembre.

Sur 39 produits testés en laboratoire des marques Air Wick, Histoire des senteurs, Brise, L'Occitane, Encens du monde, Terre d'oc, Oust, Febreze, Ambi Pur, Phytaromasol, Florame, seulement 9 sont "acceptables", selon UFC-Que Choisir, alors que "tous les autres dégradent trop l'air du domicile pour être utilisés".

UFC-Que Choisir a testé le niveau d'émission de substances chimiques, cancérigènes, irritantes ou allergènes de 9 produits à combustion (bougies, lampe Berger, encens), 10 aérosols, 11 diffuseurs électriques, 6 diffuseurs à poser, 2 huiles essentielles et un extrait de parfum.

Parmi les produits à combustion, seules certaines bougies ont reçu une note "très bien", en raison de l'absence d'émission de substances chimiques. L'émission des diffuseurs de parfums dits "lampes Berger" varie selon les parfums, UFC signalant que ceux à la vanille ou au caramel émettent du benzène, un cancérigène.

Les encens sont tous polluants et font "respirer des molécules qu'on ne devrait jamais retrouver dans l'air de son domicile" (les cancérigènes formaldéhyde et benzène), indique l'association.

Du côté des aérosols, huit références sur dix émettent des substances nocives. L'enquête déconseille aussi l'utilisation d'aérosols hypoallergéniques ou assainissants, en particulier dans les chambres d'enfants, ces derniers émettant du limonène, une molécule irritante.

Quant aux huiles essentielles, elles sont également très polluantes (formaldéhyde et benzène) et ne devraient pas être brûlées à la maison.

Selon l'enquête, les diffuseurs prêts à poser sont les moins polluants.

L'Afise, organisation professionnelle des fabricants de produits détergents, produits d'entretien et de produits d'hygiène industrielle, a contesté "avec la plus grande vigueur les allégations" de l'association de consommateurs.

"Contrairement aux insinuations de l'UFC-Que Choisir, les fabricants de désodorisants d'atmosphère ont toujours eu pour principale préoccupation de garantir aux consommateurs des produits de qualité et sans danger pour leur santé", souligne l'Afise dans un communiqué.

Elle affirme également respecter la législation, tester "rigoureusement" ses produits et les contrôler "en permanence y compris après leur mise sur le marché".

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The Animals - House of the Rising Sun



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Fats Domino - Blueberry hill




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Fats Domino - I'm in Love Again



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Pierre Bachelet - Les Corons



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Righteous Brothers - Unchained Melody



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L’actualité Santé du 26 /08/ 08



Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Remise en cause d'un concept pharmacologique datant d'un siècle


Un concept pharmacologique établi à la fin du 19e siècle et définissant le rythme d'absorption des médicaments par les cellules du corps est totalement remis en question par des chercheurs britanniques dont les travaux sont parus lundi aux Etats-Unis.

Ces nouvelles observations, qui s'appuient sur les techniques les plus avancées, indiquent que les parois cellulaires absorberaient les substances chimiques jusqu'à cent fois plus lentement que prédit par la règle dite d'"Overton" établie dans les années 1890.

Cette découverte pourrait avoir un impact majeur sur le développement et les essais cliniques des futurs médicaments, estiment ces chimistes de l'Université de Warwick, en Grande-Bretagne. Leurs travaux sont publiés dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datés du 25 août.

Selon l'équation avancée à la fin du 19e siècle par Ernest Overton de l'Université de Zurich, plus une substance chimique se dissout aisément dans un lipide, (une matière grasse), plus elle pénètre facilement et rapidement dans une cellule.

En d'autres termes, les substances qui se dissolvent dans des lipides atteindront l'intérieur d'une cellule plus vite que celles se dissolvant dans l'eau.

Ernest Overton avait ensuite établi une équation qui permettait de prédire la rapidité de diffusion de la molécule. Un des paramètres clés de l'équation est le facteur K définissant la viscosité.

Plus K est grand, plus rapide est, selon cette équation, le taux de pénétration cellulaire de la substance chimique, une hypothèse réfutée par les travaux publiés lundi.

Pendant plus d'un siècle, les chimistes des laboratoires de pharmacie et les médecins se sont fondés sur cette équation pour cadrer leurs recherches et conduire les essais cliniques, relèvent les auteurs de ces travaux.

"Cette découverte a été une surprise totale (...) car les observations directes paraissent totalement remettre en question une règle fondamentale sur laquelle on a testé des médicaments pendant plus d'un siècle", indique le professeur Patrick Unwin, un électrochimiste de l'Université de Warwick, le principal auteur de cette étude.

"Nous allons maintenant observer la diffusion dans les cellules d'un éventail d'autres substances chimiques et utiliser aussi d'autres techniques pour élucider encore davantage la base moléculaire de ces observations", poursuit le chercheur.

Les techniques d'aujourd'hui devraient permettre de mieux observer les interactions cellulaires d'un ensemble de molécules, ce qui est du plus grand intérêt pour les laboratoires pharmaceutiques pour le développement de nouveaux médicaments, selon le Dr Unwin.

Il précise avoir utilisé des microélectrodes et un microscope confocal, qui permet d'obtenir des images tridimensionnelles, pour conduire ses travaux.