dimanche 25 novembre 2007

~ CLIP VIDEO !!~

~ IMAGE (Pour un petit sourire)~

CHAUD !!!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le business de l'ADN fait florès en Espagne grâce à l'interdit français.


Le business de l'ADN fait florès en Espagne, avec une dizaine d'entreprises privées proposant des tests de paternité, dopé par la demande du voisin français où cette démarche est strictement encadrée.

Dans la banlieue de Madrid, Labgenetics est un laboratoire de génétique aux allures de micro-entreprise. Né en 2003, il réalise près 30% de son chiffre d'affaires avec des clients français.

"En France, la loi interdit à un père de solliciter, sans autorisation de la mère et sans autorisation d'un juge, une preuve de paternité", explique son directeur technique, Jorge Puente, 34 ans.

Via internet, Labgenetics propose aux hommes qui veulent savoir s'ils sont père biologique de leur enfant, des "kits de paternité".

Envoyé sous pli discret, ces kits se composent d'une fiche de renseignements et de deux séries de tubes contenant de longs coton-tiges, l'un pour le "père présumé" et l'autre pour l'enfant.

Il est demandé au demandeur de "frotter à la surface intérieure des joues" le coton-tige pour recueillir des cellules de la bouche et d'effectuer la même opération sur le fils ou la fille avec un autre coton-tige.

La société promet une réponse en "3 jours maximum" pour un service facturé à 395 euros. L'échantillon du "père présumé" sera comparé par analyse ADN à celui de l'enfant.

La société informera ensuite, par lettre, fax ou même simple courrier électronique, le demandeur s'il est ou non père biologique de son enfant, avec un taux de fiabilité "supérieur à 99,9999%" en cas de réponse positive.

La démarche individuelle d'un père suspicieux, qui souvent d'ailleurs accompagne une séparation, est en théorie rigoureusement interdite en France.

"L'identification d'une personne par ses empreintes génétiques (...) en dehors d'une procédure judiciaire" est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende, indique l'article 226-28 du code pénal.

Cette menace ne semble guère dissuader. Un nombre croissant de pères français font appel, via internet, à des entreprises de pays voisins où la pratique est, elle, totalement libre, comme c'est le cas en Espagne.

A Séville (sud), au siège espagnol de DNA Solutions --sorte de multinationale de la génétique avec des bureaux dans une trentaine de pays-- on annonce fièrement: "80% de nos clients sont français".

Cette société qui, avec son centre en Australie, s'affiche comme précurseur dans le domaine des "kits de paternité" via internet, fait actuellement une "promotion" à 199 euros le test.

"Les résultats sont privés et informatifs et n'ont aucune valeur légale en France", met en garde par téléphone et en français Elena Iglesias, responsable administrative de DNA Solutions Espagne, bureau qui centralise les demandes françaises.

Les tests de paternité et de filiation constituent l'activité de base de la dizaine de sociétés privées implantées en Espagne qui sont spécialisées dans le business de l'ADN.

"C'est un marché porteur, mais avec une concurrence importante sur les prix" explique le responsable de Labgenetics. Aussi, de plus en plus, ces PME de la génétique cherchent à diversifier leur activité.

DNA Solutions propose déjà toute une gamme de produits liés à l'ADN, en particulier un test, facturé 139 livres (environ 200 euros) sur la version anglaise du site, pour déterminer l'origine géographique des ancêtres d'une personne.

A Labgenetics, M. Puente se montre sceptique sur le potentiel commercial de ce type de produits et préfère se diversifier dans la génétique pour détectives privés.

Le laboratoire a ainsi pu récemment confondre celui qui parmi la cinquantaine d'employés d'une entreprise, persistait à faire ses gros besoins sur le carrelage des toilettes.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h40


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Campagne du gouvernement pour l'auto-évaluation de l'alcool au volant.


Le gouvernement veut promouvoir l'évaluation par les automobilistes de leur taux d'alcool avec une campagne intitulée "Soufflez, vous saurez", alors que l'alcool est devenu en 2006 la première cause d'accidents de la route, devant la vitesse, avec 1.271 morts.

"Ces cinq dernières années, les Français ont changé leur comportement sur les routes, principalement en ce qui concerne la vitesse, avec une diminution, considérable, de 10 km/h. En revanche, il n'y a eu absolument aucune progression sur l'alcool, devenu en 2006 le premier facteur de mortalité routière", a déclaré jeudi Cécile Petit, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, lors d'une conférence de presse.

Le gouvernement s'est associé à une vingtaine de partenaires pour commercialiser des éthylotests chimiques, à 1 euro en général, et un éthylotest électronique autour de 100 euros. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie chargé de la Sécurité routière, a fait la démonstration de ces dispositifs lors de la conférence de presse.

Plus d'un million d'éthylotests chimiques (le ballon) seront mis en vente dans 26.700 points de vente: grande distribution, pharmacies, bureaux de tabac, mais aussi spécialistes de vin. La filière viticole Vin et société s'est associée à l'opération, a indiqué jeudi sa présidente, Marie-Christine Tarby.

Cette campagne devrait recevoir un bon accueil dans l'opinion puisque trois quart des Français (75%) se déclarent prêts à tester leur taux d'alcool pour savoir s'ils sont aptes à prendre le volant après avoir bu, selon un sondage rendu public par Mme Petit (22% non). En tant que passager, le taux est encore plus fort pour demander au conducteur de s'autotester: 80% des personnes interrogées seraient prêtes à le faire (19% non).

La campagne, lancée à partir de vendredi, sera présente jusqu'au 5 décembre à la radio et jusqu'au 16 à la télévision. Pendant la période des fêtes, du 17 au 31 décembre, des spots mettant en scène des animateurs télé seront diffusés. Des affiches ont aussi été imprimées pour l'occasion et un site internet dédié est ouvert: www.soufflez-vous-saurez.fr.

Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, a rappelé que le gouvernement souhaitait des éthylotests en série dans les voitures.

Quant à l'éthylotest anti-démarrage, la question va être "abordée" lors du prochain Comité interministériel de sécurité routière (CISR), a-t-il déclaré. Il a précisé que le gouvernement "y pensait" pour les cars scolaires et pour les récidivistes, mais que les décisions n'avaient pas encore été validées par le Premier ministre François Fillon.

En 2006, sur les 4.326 accidents mortels relevés, l'alcool était en cause dans 3.283 cas. Lors de ceux-ci, 1.043 personnes avec un taux positif sont mortes (dont 43,8% une nuit de week-end) et 9.575 ont été blessées.

En prenant en compte des morts dont le taux d'alcoolémie n'a pu être détecté pour des raisons diverses, l'Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (Onisr) arrive au chiffre de 1.271 décès, qui auraient pu être évités si le taux légal avait été respecté par tous les automobilistes.

Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, fondée par Geneviève Jurgensen, a estimé, en marge de la réunion, que cette campagne était "nécessaire mais pas suffisante" parce que, notamment, elle ne touchait pas "la population la plus dangereuse, celle qui a un comportement alcoolique ancré".

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Médicament contre l'acné: vigilance après un nouveau cas de suicide .


Un cas récent de suicide d'un jeune homme à Nice "survenu sous isotrétinoïne", un médicament anti-acné, a conduit jeudi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé à renouveler ses conseils d'extrême prudence pour ce type de médicament.

Les risques de troubles dépressifs, de tentatives de suicides sont signalés depuis longtemps comme possibles quoique exceptionnels avec la prise d'isotrétinoïne, commercialisé en France sous le nom de Roaccutane ou de génériques comme Curacne, Procuta et Contracné, même si "aucun lien de causalité n'a pu être établi", selon l'Afssaps.

Dans un communiqué jeudi, l'agence précise qu'elle "réfléchit aux mesures qui permettraient de renforcer le niveau élevé de sensibilisation des professionnels de santé et des patients".

"Chaque année, environ 100.000 patients sont traités par ce type de médicament", observe jeudi l'Agence dans son communiqué.

"De 1985 au 1er novembre 2007, une quinzaine de cas de suicide et une vingtaine de cas de tentatives de suicide ont été déclarés à la pharmacovigilance en France chez des patients traités par Roaccutane ou par l'un de ses génériques".

Les cas de suicide concernent toutefois "majoritairement des patients avec des antécédents psychiatriques tels qu'une dépression".

"Il y a eu plusieurs études épidémiologiques, une réévaluation européenne, mais "on a jamais été capable d'établir formellement un lien de causalité", a indiqué à l'AFP le Dr Anne Castot de l'Afssaps.

Mais "comme un petit rôle de la molécule ne peut être écarté", des mises en garde ont été faites au chapitre des effets secondaires dès 1989, puis en 1997-98 et réactualisées en 2004-2005, avec lettres aux prescripteurs.

Environ 13 millions de personnes dans le monde ont utilisé le Roaccutane, indiquait fin octobre la firme Roche à l'occasion d'une affaire de suicide d'une adolescente portée en justice en Australie (250.000 sujets traités par ce médicament dans ce pays).

431 cas de dépression ou de suicide ont été rapportés à la FDA, l'autorité sanitaire américaine, entre 1982 et mai 2000, calculait en 2001 l'hebdomadaire médical américain, le New England Journal of Medicine.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Un cas de rage animal en France pour la première fois depuis 2004.


La rage a refait son apparition en France pour la première fois depuis 2004 avec la contamination d'un chat domestique en Vendée, peut-être par une chauve-souris, sans qu'il n'y ait de craintes de transmission de ce cas à l'homme, selon la préfecture.

Des analyses complémentaires, dont les résultats seront publiés lundi soir, devraient permettre de savoir lequel des trois virus de la rage --celui du chien, du renard ou de la chauve-souris, moins pathogène que les deux autres--, est en cause, ont précisé les services vétérinaires de Vendée.

"Il n'y a aucune crainte de rage humaine", a précisé Francis Cloris, sous-préfet de Fontenay-le-Comte (Vendée), où résident les pharmaciens propriétaires du chat. Dix-sept personnes en contact avec le chat ont reçu le traitement médical adapté, la plupart au CHU de Nantes. Quatre étaient encore sous traitement samedi selon le ministère de la Santé. Le premier vétérinaire qui a examiné le chat a été mordu, mais il a été vacciné et son état de santé n'inspire pas d'inquiétude. La rage est une maladie mortelle.

"Le dernier cas de rage animal terrestre diagnostiqué sur le territoire français remonte à 2004, mais il s'agissait d'un chien importé illégalement du Maroc. La France a été déclarée officiellement indemne de la rage en 2001", a souligné M. Cloris.

Le dernier cas de rage du renard date de 1998. La rage canine, dont était atteint le chiot importé en 2004, a disparu du territoire depuis "des dizaines d'années au moins", précise Didier Boisseleau, directeur départemental des services vétérinaires de Vendée.

Des cas de rage de chauve-souris sont en revanche régulièrement relevés. "Il y en a eu une vingtaine sur la décennie 2000", indique M. Boisseleau.

Mais ce virus-là ne se transmet que "très rarement à d'autres espèces", que ce soit l'homme ou l'animal, poursuit le vétérinaire.

Un scientifique, qui tentait de soigner une chauve-souris atteinte de la rage, avait ainsi été contaminé en 2004, dans la région de Bourges. Il avait été vacciné à temps.

La mort le 10 novembre du chat vendéen, dû à cette maladie révélée vendredi soir par des analyses, constitue "un cas très ponctuel qui fera sûrement l'objet d'une publication scientifique, mais ne devrait pas avoir de grandes conséquences" sanitaires, estime M. Boisseleau.

Si l'hypothèse d'une contamination par une chauve-souris prévaut, c'est que l'animal "sortait peu" et "n'était pas allé à l'étranger. Il fréquentait surtout le toit et le grenier de l'appartement de ses propriétaires", a précisé M. Cloris.

S'il s'agit du virus de la chauve-souris, la rage du chat vendéen ne devrait pas donner lieu à des mesures aussi importantes qu'en 2004, même si les vétérinaires du département ont été appelés à la "vigilance", selon M. Boisseleau.

La mort du chiot Tikki à Bordeaux en août de la même année avait entraîné six mois d'alerte sanitaire, avec avis urgents de recherche de personnes, campagne régionale de dépistage, vaccinations préventives, euthanasie d'animaux errants notamment.

En attendant les analyses complémentaires, les recommandations des autorités restent les mêmes: ne pas toucher aux chauves-souris, toujours consulter un médecin et un vétérinaire en cas de morsure d'un homme par un chat ou un chien, ne consulter en cas de griffure que si l'animal a par ailleurs un comportement suspect (agressivité, ou salivage inhabituel).

La contamination se fait entre la salive de l'animal et le sang ou les muqueuses de l'homme ou d'un autre animal.

Le dernier décès d'une personne atteinte de la rage en France date de 2003. Il s'agissait d'une fillette de 3 ans contaminée au Gabon et hospitalisée à Lyon. La dernière victime humaine d'une rage contractée dans l'Hexagone date de 1924.