mardi 20 mai 2008

~ LA BLAGUE DU JOUR ., !!!~

Alors pépé !!! tu déconnes !!!

~ HISTOIRE DE AUDI.!!!~


HISTOIRE DE AUDI.


1900

Le nom d'une des marques les plus renommées d'Allemagne est la traduction en latin du patronyme d'August Horch.

En 1899, après trois ans d'apprentissage à la société Benz, de Manheim, ce dernier avait fondé la société A. Horch & Co. Motorwagen Werke, entreprise de construction d'automobiles dont le siège fut fixé en 1903, à Zwickau en Basse-Saxe.

En juin 1909, alors même que cette firme avait acquis une certaine renommée, Horch fut brusquement évincé de la direction de la société qui portait son nom.

Victime d'un désaccord avec le directeur commercial, le prétexte en était que les nouvelles 6 cylindres n'avaient pas remporté de victoires dans les grandes épreuves de 1907, mais en réalité le différend avait des racines plus profondes : Horch fut mis en minorité au conseil d'administration. Son départ fut l'objet d'une polémique dans la presse et, quelque temps plus tard, d'un procès en justice qui provoqua une véritable sécession. August Horch, suivi de techniciens et d'ouvriers fidèles fonda, un mois seulement après ces é;énements. La société August Horch Automobil Werke au capital de 200000 marks, et s'établit géographiquement très près de la société A. Horch & Co. Motorwagen Werke. La quasi homonymie des deux raisons sociales donne une idée de l'âpreté de la bataille qui aboutit, finalement, à une mise en demeure du tribunal de Leipzig, selon laquelle la nouvelle société dut changer son nom en Audi Automobilwerke GmbH.

1910

Sans se laisser abattre par des difficultés de cet ordre, August Horch lança aussitôt la production du modèle 10/28 HP, une voiture moyenne de bonne facture, dont on vit circuler les premiers exemplaires au début de 1910. Les Horch étant aussi de sa conception, cette première Audi n'en différait pas beaucoup. Toutefois, libéré de l'influence de son entourage, Horch put construire une voiture plus moderne et plus efficace.

Le châssis, simple et léger, était renforcé à l'avant par le bâti du moteur qui faisait fonction de traverse complémentaire, prolongé, en outre, de façon à porter la manivelle de lancement. Ce moteur était un 4 cylindres, dont la disposition inhabituelle des soupapes devait rester pendant toute une période une caractéristique permanente et, en quelque sorte, une marque distinctive des voitures conçues par Horch. Logées dans une chapelle de la chambre de combustion, les deux soupapes étaient opposées : la soupape d'échappement était latérale et commandée directement l'arbre à cames placé dans le groupe, mais la soupape d'admission était disposée symétrique au-dessus de celle-ci et commandée par tige.

Ce schéma, courant dans les moteurs primitifs à soupape d'admission automatique, c'est-à-dire s'ouvrant sous l'effet de la seule aspiration du piston, bien que paraissant archaïque, représentait un bon compromis entre la simplicité de construction et la facilité d'entretien des moteurs à soupapes latérales et les rendements plus élevés des moteurs à soupapes en tête. Le remplissage et la turbulence s'avéraient satisfaisants pour l'époque, au point que ces voitures obtenaient, en 1912, des puissances spécifiques dépassant les 10 ch/l aux régimes de rotation très lents et par conséquent, disposaient d'une plage d'utilisation très étendue. Cette valeur, quelques années plus tôt, était réservée aux moteurs de course.

Le vilebrequin, porté par trois paliers, était désaxé par rapport aux cylindres. Le châssis se révéla particulièrement stable, grâce à la réduction des masses non suspendues et au choix de ressorts semi-elliptiques qui permettaient un meilleur amortissement des oscillations qu'avec le système des ressorts trois quart elliptiques en vogue à l'époque.

En 1912, la société Audi proposa une gamme de quatre modèles : 10/28 HP, 13/35 HP, 18/45 HP et 22/50 HP, tous semblables dans leur architecture générale, sinon dans leurs dimensions. Les deux plus gros modèles furent produits presque sans modifications jusqu'en 1920. Le modèle 14/35 HP qui disposait du rapport poids/puissance le plus favorable connut, dans sa version Alpensieger, de nombreux succès sportifs. Il était encore en fabrication en 1921.

L'arrêt des études des nouveaux projets, sort commun de presque tous les constructeurs d'automobiles, ne fut pas dû seulement, dans le cas de la société Audi, aux seules circonstances de la guerre et aux difficultés de la reconversion à la production civile. On le doit, en grande partie, au fait que Horch était de moins en moins disponible, absorbé d'abord par de graves responsabilités dans la production d'armement, puis par des engagements politiques, de sorte qu'il abandonna la direction de l'entreprise, officiellement en 1920, mais, en fait, peut-être même plus tôt en ne conservant que son seul siège au conseil d'administration.

La période des grands succès de la maison Audi fut sans conteste celle qui coïncida avec la présence personnelle et constante de Horch. Au succès mérité de ses voitures sur le plan technique, il sut toujours ajouter le stimulant promotionnel d'une participation assidue aux compétitions, d'autant qu'il unissait aux qualités de constructeur sérieux et d'excellent ingénieur, celles de conducteur enthousiaste et d'animateur d'une équipe de pilotes dont faisaient partie d'ailleurs ses ingénieurs.

De 1911 à 1914, la société Audi participa à la Coupe des Alpes , alors course d'endurance de 2400 km qu'elle remporta en 1912, 1913 et 1914. Le simple fait de ne pas avoir eu de pénalisations en 1911, eut une influence déterminante sur la formation d'une image sportive de la société Audi, et sur les succès commerciaux remportés sur la Horch, qui ne participait aux compétitions que grâce à l'acquit des travaux antérieurs d'August Horch, avant sa séparation d'avec l'entreprise qui portait encore son nom.

1920

Après la guerre, dans les années de relance, Horch essaya de s'engager dans la voie de l'automobile " utilitaire" en réintroduisant le modèle G 8/22 HP, dont le projet avait été étudié en 1914. Cette voiture ne demeura en production que jusqu'en 1923, sans pouvoir triompher de la concurrence ni s'affirmer dans un marché miné par l'inflation. On reprit alors la formule, caractéristique également de la société Horch, des voitures de luxe imposantes et très chères. Mais ce marché s'évanouit à son tour, et ce, bien avant la dépression économique de 1929, qui plongea l'entreprise dans une série de problèmes financiers.

En 1928, tandis qu'elle se débattait dans cette conjoncture défavorable, la société Audi fut absor- bée par D-K-W- ou, plus exactement par la Zschopauer Motorenwerke J-S- Rasmussen AG qui, cette même année, avait commencé une production d'automobiles dans les usines de Spandau de la Deutschen Werke AG. Lors de la nécessaire répartition des tâches qui s'ensuivit, le rôle de productrice de modèles de prestige fut dévolu d'emblée à la société Audi, dépositaire de cette tradition. Cependant, la société Audi, qui n'avait plus alors ni les avantages ni les inconvénients de l'autonomie, en tant qu'entreprise membre du groupe, conserva sa marque originale, mais ne participa plus que partiellement à la construction de ses propres véhicules.

Le modèle R 19/100 HP, une 8 cylindres à soupapes latérales de 4872 cm3, construite de 1928 à 1932, fut peut-être la dernière Audi dont le projet ait été autonome, même si elle fut aussi largement inspirée par l'école américaine.

Les modèles Zwickau à 8 cylindres et Dresden à 6 cylindres, présentés respectivement en 1929 et 1931, donc sous la coupe de la gestion Rasmussen, s'alignèrent directement sur la tendance générale de l'industrie allemande qui, à l'exception de Mercedes-Benz, était envahie par les méthodes de production américaines et par les fabrications sous licence.

Pour les deux plus gros modèles d'Audi, on adopta purement et simplement des moteurs américains Rickenbaker construits sous licence par D-K-W. Les châssis comportaient également des solutions importées d'outre-Atlantique et reproduites dans les mêmes conditions.

La formule de la traction avant, bien qu'entreprise trop tôt, compte tenu des acquisitions de la technique, et, de ce fait, plus applicables aux voitures modestes qu'aux moyennes ou aux grandes, n'était pas seulement une idée fixe de Rasmussen mais également un moyen pour différencier sur le marché les modèles Audi de ceux de la société Horch.

1930

Cette dernière, en effet, après avoir été la grande rivale durant la seconde décennie avait, en août 1932, réuni ce qui lui restait de forces à celles d'Audi et de D.K.W. pour former le consortium dénommé Auto-Union. Il devenait donc nécessaire de viser plutôt à la complémentarité qu'à la compétitivité des modèles proposés. Cependant, dans un pays qui comptait déjà en plus de Horch parmi les producteurs de voitures de luxe, Mercedes-Benz, AustroDaimler et N-A-G-, la part du marché réservé à chacun était trop restreinte. La condition déterminante fut le prestige dont jouissait indiscutablement la Horch, en même temps que le fait que ses équipements permettaient les usinages les plus précis dans la production de la totalité du groupe.

Dans la stratégie du nouveau consortium, il s'imposait donc à la société Audi de renoncer aux voitures plus importantes et de se charger du lancement de la traction avant dans la tranche des cylindrées moyennes, expérience déjà tentée par de nombreuses marques européennes.

De 1934 à 1935, la marque Audi fut attribuée à un seul modèle de base, la Audi Front, livrable en plusieurs versions.

Le déclin d'Audi, en tant qu'entreprise autonome, est clairement révélé par le fait que la voiture fut construite presque entièrement dans les usines Horch tandis que les usines Audi, peut-être malgré elles, se consacraient au montage des voitures D-K-W.

La dernière Audi de la période classique fut une 6 cylindres de 2 241 cm3, dénommée type 225, pour le moteur de laquelle on était finalement revenu au système des soupapes en tête. C'était une voiture moyenne assez bien construite dans la tradition des établissements Horch. Sur le plan de la conception, on pouvait la considérer comme équivalente de la Citroën de 1934 dans son rôle d'expérimentation de la traction avant avec un degré de raffinement et un niveau de puissance plus élevés que ceux dont étaient dotés des voitures plus utilitaires contemporaines comme Tracta ou DKW, ce qui, du reste, posa quelques problèmes supplémentaires

1940

Puis ce fut la longue éclipse de la Seconde Guerre mondiale. La marque Audi ne réapparut pas avant la seconde moitié des années soixante.

En 1949, la société Auto-Union désormais entreprise unique regroupée dans de nouvelles installations à Ingolstadt en Allemagne occidentale, se donna une nouvelle structure sociale, revendiquant la propriété des quatre marques classiques, mais ne fit usage que de deux, et ce, alternativement. Ce fut d'abord le tour de D.K.W. avec la production d'une voiturette à moteur 3 cylindres deux temps, bien entendu à traction avant, dont une longue série suivit le Salon de Francfort de 1951.

1960

Mercedes-Benz en devient le principal actionnaire en 1956, mais en 1964, Volkswagen devient majoritaire. La marque Audi n'est relancée qu'en 1965 avec la sortie d'un quatre-cylindres de 1.7 litre à traction avant, équipé ensuite d'un moteur Mercedes-Benz plus puissant.

Sous l'impulsion de V.W., la nouvelle gamme comprend des voitures allant de 1 496 cm3 à 1 871 cm' et, avec l'Audi 50, de 1 093 à l 272 cm3. Les modèles suivants sont numérotés 72, 80, Super 90 et 100.

1980

L'Audi 80 acquiert une nouvelle robe en 1986 en adoptant le style des 100 et 200. Cette dernière reçoit un cinq-cylindres 2,2 litres turbo compressé en 1979 sous l'appellation 5T. L'Audi Quattro, élaborée en 1980 à partir de celle du coupé GT 5S, est une voiture unique qui constitue une véritable révolution dans l'histoire de l'automobile de tourisme. Cette traction intégrale sera ensuite adoptée sur toutes les séries de la marque. Parallèlement, Audi lance les Quattro Sport raccourcies, plus spécialement orientées vers la compétition en groupe B.

1990

En 1994, la 80 sort en 16 soupapes tandis que la S2 de 1990 reste la plus performante de la série.

Avec l'A6, Audi poursuit le renouvellement de sa gamme pour remplacer la 100. La ligne "A" est conçue en collaboration avec Alcoa, division de l'aluminium américain.

L'A8. Sous ses deux versions, V6 2.8 litres de 174 ch et V8 4,2 litres de 300 ch, est le porte-drapeau de la marque aux anneaux.

("Encyclopédie des voitures" Edita SA)

~ une petite info net !!!~

Par David Benard


Un clone de l'iPod touch pour 37 euros






Les constructeurs chinois tiennent une forme olympique. Ainsi, Ustar propose un baladeur multimédia qui n’est pas sans rappeler l’iPod Touch, pour un prix complètement dérisoire.

Il faut dire que l’iPod touch n’est toujours pas en vente en Chine et que les constructeurs locaux font tout pour satisfaire la demande grandissante.

Mini-baladeur et mini-prix

Ce modèle, le RM660 est vendu à 399 yuans, soit un peu moins de 37 euros seulement !

Passons à ses caractéristiques : le RM660 dispose d’un écran tactile 2,8 pouces, de 2 Go de mémoire et peut lire les formats les plus échangés (MP3, AVI, WMV, FLV, RM, MPG, FLAC ou encore APE).

Sur le papier cela en fait donc un produit a priori très alléchant. Qu’en sera-t-il sur la longueur ?

~ une petite info net !!!~

Par Pierre Dandumont



Un disque dur qui fonctionne 24h/24



Fujitsu propose un disque dur intéressant pour les entreprises et les personnes qui tiennent à leurs données, le MHZ2 BK. Ce disque dur 2,5 pouces (qui peut donc être utilisé dans un PC portable) est destiné à fonctionner 24 heures sur 24 alors que les modèles classiques ne sont pas normalement prévus pour cet usage (même si certains le font).

Un disque dur 7 200 tpm

Ce disque dur 2,5 pouces fonctionne à 7 200 tpm et offre une capacité de 250 Go. Interfacé en SATA (3 gigabits/s), il est relativement silencieux (2,5 bels). Il résiste bien aux chocs (325 G) et devrait sortir en juillet 2008. Une version 5 400 tpm, le MHZ2 BS, devrait sortir fin mai : ce modèle serait moins rapide mais plus silencieux (2,4 bels). Destinés essentiellement aux serveurs, ces disques durs auront tout de même de l’intérêt pour les utilisateurs paranoïaques qui ont peur pour leurs données.

~ une petite info net !!!~

Par Edouard Le Ricque



Une clé hautement sécurisée chez Verbatim


Verbatim sort une nouvelle clé USB sécurisée. Nommée Store’n’Go Executive, elle se décline en trois versions de capacités différentes : 4 Go, 8 Go ou 16 Go.

Des performances honorables

Ses performances sont de 30 Mo/s en lecture et de 12 Mo/s en écriture, selon son constructeur. De bons débits pour une clé USB. Elle possède en outre un port USB rétractable qui permettra de ne pas perdre son bouchon. Mais le plus important de cette clé de 15 grammes réside dans sa sécurisation des données.

Sécurisation identique à celle utilisée par le gouvernement américain

Protégé par un cryptage en AES-128 bits, son contenu n’est disponible que pour les personnes autorisées. Pour référence, ce système de protection a été choisi par le NIST (Institut national des standards et de la technologie) pour être le système utilisé par les différents secteurs du gouvernement américain.

Lancé en 2000, ce cryptage n’a pas encore été craqué à ce jour. La seule manière de contourner cette protection reste le brute force, une technique qui, via un programme adapté, essaye toutes les combinaisons possibles et imaginables. Pour une clé de 128 bits, il y a 2^128 combinaisons, soit 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456 pour être exact. Une opération qui durerait quelques jours…

Néanmoins, ce n’est pas une raison pour que Verbatim fasse flamber les prix. Ainsi, les trois versions 4, 8 et 16 Go sont respectivement vendues à 25 €, 55 € et 85 €.

~ LA BLAGUE DU JOUR ., !!!~

Un peu de PQ !!!


~ HISTOIRE DE NISSAN !!!~


HISTOIRE DE NISSAN

1910

Firme fondée à Tokyo par Den, Aoyama et Takeuchi. Leur première voiture, construite dans les ateliers de la Kawaishinsha Motor Car Co, est un échec. Elle est suivie en 1914 d'une deuxième voiture baptisée DAT d'après les initiales de ses concepteurs.

En 1915, sort une 3 litres suivie en 1916 par une 4 litres. La production de voitures et de camions continue à Tokyo jusqu'en 1926, date à laquelle la société prend la raison sociale de DAT en s'associant à la firme Jitsuyo Jidosha Seizo qui abandonne alors la construction des voitures Lila.

1930

La nouvelle société, installée à Osaka, cesse la production des automobiles DAT pour se consacrer à celle des camions jusqu'en 1930. Cette année-là, la société tente à nouveau de sortir une voiture DAT, la 91 , qui entraîne la reprise du secteur automobile en 1931 lorsque DAT devient une filiale de la Tobata Imono Co. Les voitures sont alors appelées Datson, "fille de DAT" et rebaptisées l'année suivante Datsun lorsque la société s'installe à Yokohama. Dès lors, la gamme des voitures particulières s'étend grâce à la production de modèles dérivés de l'Austin Seven, conduites intérieures, phaétons, coupés et roadsters. La marque change une dernière fois de nom en adoptant celui de Nissan en 1934.

De plus grosses voitures. basées sur la Graham-paige apparaissent en 1937.

1950

Après la guerre, les Datsun reçoivent des influences diverses. Beaucoup de modèles sont encore des dérivés d'Austin, mais la conduite intérieure de 1948 ressemble à la Crosley américaine et, en 1952 paraît de nouveau une voiture de style anglais. Ensuite, les Datsun deviennent plus originales.

En 1955, apparaît la limousine 110, La 310 de 1959 est la première de la série des Bluebird.

1960

En 1964, un modèle de luxe est lancé sous le nom de Datsun President.

En 1966, Datsun fusionne avec Prince Motors.

En 1967, les moteurs sont des quatre-cylindres de 67 à 96 ch de 1, 1,3 et 1,6 litre. De cette union naît une nouvelle gamme comprenant entre autres la Bluebird 510, 1300 et 1500 cm3 de 1967, La Laurel 1800 de 1968 et la 240 Z de 1969. Cette voiture, conçue surtout pour le marché américain à quatre roues indépendantes, est dotée d'un six-cylindres en ligne à soupapes en tête de 2 393 cm3 développant 151 ch pour la propulser à 200 km/h. Elle est suivie de la 260 Z en 1973, puis de la 280 Z moins sportive. La Fairlady Z est ensuite proposée en version V6 de 2 et 3 litres ainsi qu'en version turbo.

1970

La gamme des années soixante-dix comprend la Cherry, la Sunny 120 Y, les Violet 140 J et 160 J, les Bluebird de 1,6 à 2 litres, la Laurel 2 litres, la 220 Z Sport et les modèles President 3 litres, six cylindres en ligne et 4 litres V8.

Jusqu'aux années quatre-vingt, les Datsun sont vendues sous cette dénomination aussi bien pour l'exportation que pour le marché interieur ; auparavant la marque Datsun n'était réservée que pour l'étranger. Par exemple, la Nissan Cedric Special était exportée sous le nom de Datsun 2000. En revanche, certaines voitures portent un nom différent au Japon : la Cherry présentée en 1982 s'appelle Pulsar au Japon, la 300 ZX restylisée en 1983 et 1989 est la Fairlady Z, la Micra de 1992 est la March. Les autres voitures de la gamme gardent le même nom comme le tout-terrain Patrol de 1979, break-monospace Prairie de 1982, la Silvia de 1983 ou la nouvelle Sunny de 1987.

1980

Nissan participe au renouveau des mini-voitures urbaines conçues en série très limitée pour un public jeune. La Be-one, présentée au Salon de Tokyo en 1985 a, comme ses concurrentes, un petit air rétro largement inspiré du concept de l'Austin Mini des années soixante.

1990

Commercialisée en 1990, la Primera est la première voiture japonaise fabriquée en Europe. Parmi les nouveautés de la saison 1994/95, on peut citer la nouvelle Maxima de 170 ch et la nouvelle 200 ZX turbocompressée à seize soupapes. La Serena de 1992 remplace définitivement la Prairie restylisée. Le 4x4 Terrano II de 1993, entièrement conçu en Angleterre et fabriqué en Espagne, est leader sur le marché français, fabriqué pour Ford (Maverick) et réexporté au Japon sous le nom de Mistral. D'autres modèles sont conçus exclusivement pour le Japon comme la Crew, Cefiro, Leopard. Skyline, Presea et Infinity Q 45, cette dernière étant finalement diffusée aux Etats-Unis par la filiale américaine de Nissan.

"Encyclopédie des voitures" Edita

~ POULBOT., !!!~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 20/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Fin des greffes de moelle osseuse à Brest "dans les prochains jours".

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé lundi la fin "dans les prochains jours" des activités d'allogreffes de moelle osseuse pour les enfants leucémiques au CHU de Brest, seuls Rennes et Nantes gardant désormais ces activités dans le Grand Ouest.

"La ministre a confirmé, au nom de l'impératif de qualité des soins et de qualité de la prise en charge offerte aux malades, le projet renforçant les structures de Rennes et de Nantes pour les allogreffes et la neurochirurgie pédiatriques. Le CHU de Brest devra donc cesser cette activité dans les prochains jours", écrit le ministère dans un communiqué.

La ministre suit ainsi le projet de Schéma interrégional d'organisation sanitaire qui prévoit "pour le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Centre), de maintenir deux sites spécialisées d'allogreffes pour ces prises en charge de très haute technicité", précise-t-il.

Le ministère rappelle que les critères pour une labellisation européenne "imposent de réaliser au moins cinq allogreffes par an" et souligne que "le site de Brest n'a effectué en 2007 qu'une seule allogreffe pédiatrique".

Les études officielles estiment à environ "25 par an" le nombre de cas nécessitant une allogreffe de moelle dans le Grand Ouest.

Dès lors, et au regard "des conditions de haute technicité médicale nécessaires à la prise en charge de ces enfants", il est "légitime de limiter à deux le nombre de centres habilités à pratiquer cette activité" dans la région, poursuit le comminiqué.

Le ministère assure que "l'ensemble des activités de pointe du CHU de Brest ne sera pas impacté par cette décision, qu'il s'agisse des allogreffes réalisées sur les adultes, de la cancérologie ou encore l'activité d'ORL".

Quelque 2.500 personnes, selon la police, s'étaient rassemblées samedi devant la mairie de Brest pour défendre le maintien au CHU de la ville des activités d'allogreffes de moelle osseuse pour les enfants leucémiques.

Roselyne Bachelot avait aussi reçu le 14 mai des parlementaires du Finistère à ce sujet.

La ministre s'était engagée à donner une réponse avant l'été, précisant qu'elle ne prendrait pas sa décision "sur des critères de finance mais sur la qualité des soins".

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L’actualité Santé du 20/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


L'OMS s'attaque prudemment aux méfaits de l'alcool sur la santé.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) doit lancer cette semaine un long processus de lutte contre la consommation d'alcool, qui risque de se heurter à de fortes pressions de la part des multinationales du secteur.

La 61e assemblée mondiale de la santé, l'organe suprême de l'OMS qui rassemble chaque année les 193 pays membres, doit débattre des "stratégies permettant de réduire l'usage nocif de l'alcool", selon le texte de l'ordre du jour.

"Les forces qui soutiennent cette initiative sont désormais bien en place. La volonté de l'OMS de préparer un projet de stratégie est très forte", assure Bill Kean, directeur de cabinet de la directrice générale de l'organisation, Margaret Chan. "Plusieurs grands Etats en développement ont fait part de leur intérêt pour ce projet. Je pense que le débat sera très ouvert, mais je ne m'attends pas à une dilution du projet", espère-t-il.

Les associations de lutte contre l'alcoolisme doutent en revanche de la capacité de l'OMS à imposer une réglementation internationale efficace à l'instar ce qu'elle a mis en place avec la convention internationale anti-tabac entrée en vigueur en 2005.

Ce dernier texte a interdit la publicité en faveur du tabac et imposé des augmentations des prix et des taxes ainsi qu'une protection contre le tabagisme passif. Il a défini des règles de conditionnement et d'étiquetage pour les paquets de cigarettes, dont des avertissements aux utilisateurs.

Rien ne dit qu'une telle politique pourra un jour être étendue à l'alcool, directement responsable selon l'OMS d'environ 4% des décès et des maladies dans le monde.

"Nous ne sommes pas particulièrement optimistes", avertit Frank Soodeen, de l'association britannique Alcohol Concern. "On ne saurait sous-estimer la puissance considérable du secteur de l'alcool".

Ce lobby, qui peut compter sur le soutien d'influents Etats, assure qu'il agit en faveur d'une consommation saine et modérée.

"Aucun lien n'a jamais été établi entre la publicité pour l'alcool et une hausse de la consommation", assure l'association professionnelle GAP, qui réunit des grands groupes comme Heineken, Diageo, InBev et Pernod-Ricard. "La publicité ne fait qu'accroître la consommation d'une marque aux dépens d'autres marques".

Alcohol Concern appelle de son côté l'OMS à mettre en place un cadre juridique qui s'inspirerait des meilleures initiatives prises dans les différents pays, comme la France et ses restrictions "sévères" de la publicité pour l'alcool.

La justice française a ainsi interdit en février la publicité sur internet pour les boissons alcoolisées, donnant trois semaines à Heineken pour retirer de telles annonces de son site destiné à la France.

Dans le monde entier, des Etats s'inquiètent de plus en plus de l'alcoolisme précoce chez les adolescents qui boivent pour se saoûler. En Australie, le nouveau gouvernement travailliste envisage d'accoler des avertissements illustrés sur les bouteilles d'alcool afin de "donner une peur bleue" aux adolescents.

L'assemblée de l'OMS, qui réunit bon nombre de ministres de la Santé pendant six jours au siège des Nations unies à Genève, doit aussi se pencher sur la menace d'une pandémie de grippe d'origine aviaire et sur des maladies non-transmissibles comme l'obésité et le diabète. La question des médicaments et des brevets pharmaceutiques sera également à l'ordre du jour.

L'assemblée, ouverte par Mme Chan, entendra le Prix Nobel de la paix Desmond Tutu ainsi que la princesse Mouna de Jordanie, tous deux actifs dans les questions de santé.

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L’actualité Santé du 20/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Appel à agir contre les hépatites B et C, 10 fois plus répandues que le sida.

Les hépatites chroniques B et C, dix fois plus répandues que le sida avec 500 millions de personnes infectées dans le monde, doivent bénéficier d'une attention équivalente aux autres maladies virales, comme le sida, la tuberculose et le paludisme, a réclamé lundi l'ONG Alliance hépatite mondiale.

"Alors qu'une personne sur douze est infectée par une hépatite B ou C, il y a un manque sérieux d'attention et de volonté politique de s'occuper de ces maladies", s'est alarmée l'association, en marge de l'assemblée annuelle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Environ 1,5 million de personnes meurent chaque année de l'une ou l'autre de ces hépatites, faisant de la maladie "l'une des plus grandes menaces pour la santé dans le monde", a souligné l'ONG en lançant le 19 mai la première journée mondiale de l'hépatite.

"Il faut donner à ces maladies la même visibilité que pour le sida, la tuberculose et le paludisme", a plaidé Charles Gore, président de l'organisation qui rassemble 200 groupes de patients d'hépatites B et C.

L'un des problèmes majeurs rencontrés par les scientifiques est le manque de données à disposition.

"Il n'existe pas de source centrale qui coordonne les statistiques", a indiqué le professeur Shivaram Prasad Singh, directeur de la Fondation de gastroentérologie indienne Kalinga.

L'Alliance a ainsi lancé un "atlas de l'hépatite", appelant les gouvernements et les organisations à complèter les données pour les pays les concernant.

Les experts ont souligné la responsabilité des gouvernements de diffuser largement des informations sur les hépatites et de mieux superviser les transfusions sanguines.

"Je me suis rendu récemment au Mozambique et j'ai constaté qu'ils ne filtraient pas le sang utilisé pour les transfusions par rapport à l'hépatite", a noté le professeur Jean-Michel Pawlotsky, secrétaire général de l'Association pour l'étude du foie.

L'hépatite B, une infection sévère du foie causée par un virus, touche environ 350 millions de personnes dans le monde. Elle se transmet par un contact direct avec le sang ou d'autres liquides corporels comme la sueur et le lait maternel.

Hautement infectieuse, l'hépatite B peut être prévenue grâce à un vaccin efficace. Aucun vaccin n'existe en revanche contre l'hépatite C, qui touche 130 millions de personnes, et qui se transmet par un contact direct avec du sang infecté.

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L’actualité Santé du 20/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sida : les chercheurs prudents après l'échec en septembre d'un vaccin.

Un quart de siècle après l'identification du virus du sida, la communauté scientifique, prudente, est à la recherche d'un nouvel élan et se refuse à se fixer une échéance pour parvenir à mettre au point un vaccin moins d'un an après l'échec d'un projet prometteur.

Plusieurs centaines de chercheurs, épidémiologistes, médecins, dont les deux auteurs de la découverte du virus, Luc Montagnier et Robert Gallo, se sont réunis lundi à l'Institut Pasteur à Paris pour un colloque de trois jours visant à faire le point sur "25 ans de VIH" et sur les efforts faits et à faire pour juguler l'infection.

"Jamais pour une maladie autant d'argent et autant d'énergie n'ont été mis dans la recherche", a souligné Alice Dautry, présidente de l'Institut Pasteur.

Mais le triomphalisme n'était pas de mise, avec la poursuite de l'épidémie -"l'équivalent d'un tsunami mensuel avec 200.000 morts par mois", a noté Robert Gallo-, le manque d'accès des populations du sud aux médicaments, les effets secondaires importants des trithérapies, et l'échec en septembre des essais du vaccin le plus prometteur, de fait totalement inefficace.

Quelques recherches sont cependant en cours sur d'autres types de vaccins.

Les intervenants ont insisté sur l'extrême mutabilité du virus du sida.

"Dans une seule personne atteinte il y a plus de variations que dans une épidémie mondiale de grippe", a souligné Gary Nabel, du Centre de recherche sur les vaccins de Bethesda.

Et pourtant le grand public a tendance à considérer peu à peu le sida, trithérapies aidant, comme une maladie chronique, "ce qui risque de le banaliser", a fait valoir Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), qui coordonne la recherche française. Il a noté, même dans les pays du nord, des prises en charge trop tardives et des recrudescences de l'épidémie.

La phase est difficile, mais il ne faut pas pour autant baisser les bras.

"Les efforts doivent redoubler", ont dit plusieurs intervenants. "Les avancées ont été extraordinaires, mais nous serons jugés sur ce que nous ferons dans les 25 prochaines années", a souligné Anthony Fauci, de l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses (NIAID, Etats-Unis).

Se distançant des essais à grande échelle et des faux espoirs qu'ils suscitent, la plupart des spécialistes, Robert Gallo au premier chef, ont insisté sur la nécessité d'en revenir aux "fondamentaux".

"On a besoin d'idées nouvelles et d'équipes nouvelles, d'avoir un regard nouveau sur la biologie cellulaire", a dit M. Delfraissy.

Pour Mme Dautry, "quand un problème est nouveau, il faut l'attaquer par tous les points de vue". Elle a prôné à cet égard "une approche pluridisciplinaire" permettant de "regarder le problème avec un autre oeil".

Il faut aussi bien sûr que les financements soient au rendez-vous. "L'argent est toujours un problème, mais aujourd'hui c'est un plus grand problème", selon le Dr Gallo. Et particulièrement en France, numéro 2 mondial de la recherche sur le sida, où le budget annuel de la recherche sur les vaccins est selon M. Delfraissy de 5 millions d'euros, contre 600 millions de dollars aux Etats-Unis.

Ce qui est sûr, c'est qu'"il n'y aura pas de solution immédiate" et qu'"il ne faut surtout pas se donner de délais", ont dit les spécialistes. "Le tunnel va être long, mais il n'y a pas un trou noir au bout", a quand même assuré Simon Wain-Hobson, de l'Institut Pasteur.

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~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 20/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Lancement de Google Health, pour stocker et partager ses données médicales.

Le groupe internet Google, leader mondial de la publicité en ligne, a lancé Google Health (Google Santé), un service gratuit permettant aux internautes de stocker et gérer leurs données médicales directement sur la toile.

En présentant ce nouveau produit, lors d'une conférence de presse à Moutain View, son siège californien, Google a affirmé que la plate-forme d'accès à Google Health était totalement sécurisée et indépendante de la plate-forme permettant aux internautes de surfer grâce au moteur de recherche de Google.

Il n'y aurait donc aucun risque de voir ses données médicales se retrouver sur le net contre son gré. "Nous avons mis en place la politique de protection des données privées la plus stricte qui soit", a insisté Marissa Meyer, vice-présidente de la division des produits de recherche chez Google.

Connecté avec des pharmacies, des cliniques et des laboratoires, Google Health, permet à tout internaute de stocker ses données médicales, d'avoir une copie électronique de son dossier médical, et de le partager comme bon lui semble.

Un internaute peut par exemple décider de stocker sur Google Health ses résultats d'analyse, son CV sanitaire, ses séjours en clinique ou à l'hôpital, ses ordonnances, les médicaments qu'il prend, etc. Et lui seul peut décider avec qui partager ces informations.

Ainsi, l'utilisateur peut décider par avance que tout son dossier médical ainsi stocké sera accessible par un hôpital en cas d'intervention urgente. "Google stocke une copie de vos données médicales, à votre place, c'est une base de données contrôlée par l'utilisateur que Google ne fait qu'héberger", a insisté Roni Zeiger, directeur de Google Health.

Avec ce produit, Google lance un nouveau défi au géant du logiciel Microsoft, qui offre un service similaire depuis octobre avec HealthVault.

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L’actualité Santé du 20/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les Européens exposés à davantage de contrefaçons dangereuses.

Les contrefaçons potentiellement dangereuses pour la santé, comme les médicaments, les crèmes hydratantes ou les aliments, affichent des progression spectaculaires dans l'Union européenne, comme en témoigne le butin intercepté aux frontières en 2007 par les douaniers.

"La contrefaçon continue de menacer dangereusement notre santé, notre sécurité et notre économie", a constaté lundi le commissaire européen chargé de l'union douanière, Laszlo Kovacs, en présentant un rapport annuel.

Les saisies de contrefaçons par les douaniers européens permettent de dégager des tendances, mais restent très parcellaires. Elles sont limitées aux seules frontières où, de surcroît, une infime partie des marchandises est contrôlée, souvent grâce à des indications de l'industrie.

Pour autant, la Commission européenne conclut que les infractions à la propriété intellectuelle sont "en croissance" dans l'UE.

De nombreux secteurs à risque pour les consommateurs ont affiché une embellie préoccupante: +264% de saisies individuelles pour les cosmétiques et produits de soins, +98% pour les jouets, +62% pour les denrées alimentaires, +62% pour les équipements informatiques et +51% pour les médicaments.

Malgré tout, ce sont les vêtements et accessoires qui arrivent très largement en tête, en nombre de saisies et en volume.

La Chine, sans surprise, a fabriqué environ 58% des produits saisis en 2007 et arrive en première position dans quasiment tous les secteurs industriels.

Elle caracolait déjà en tête en 2006, avec près de 80% des produits confectionnés sur son territoire. Les progrès accomplis en un an s'expliquent par une moindre saisie de cigarettes, les autres secteurs se maintenant dans l'art de la contrefaçon, explique un expert.

M. Kovacs y voit "une meilleure coopération" de la Chine, elle-même victime de ses propres contrefaçons de poudre de lait, qui ont provoqué la mort d'enfants chinois. Il critique néanmoins des contrôles encore "trop peu systématiques" des produits exportés par les autorités chinoises.

Les douanes épinglent de manière plus précise les pays de provenance des produits, qui peuvent être de simples lieux de transit.

Le commissaire Kovacs s'est ainsi déclaré "choqué" d'apprendre que la Suisse s'était adjugée la première place dans la liste des expéditeurs de médicaments contrefaits, détrônant l'Inde.

Elle doit son classement à cinq lots totalisant 1,6 million de pilules d'un analgésique à base de morphine, fabriqué en Suisse, qui ont été interceptés en 2007 par les douanes allemandes.

"Le nom de la Suisse apporte une certaine garantie aux consommateurs. C'est donc plus dangereux lorsque des produits contrefaits viennent de Suisse plutôt que de Chine", s'est inquiété M. Kovacs.

La Turquie (6,7% des produits saisis venaient directement de son territoire l'an dernier) s'adjuge le premier rang pour les denrées alimentaires et les boissons, le deuxième rang derrière la Géorgie pour les cosmétiques et produits de soins personnels.

L'Italie (lieu de provenance de 3,7% des produits interceptés) arrive en deuxième position pour les bijoux, les accessoires vestimentaires, l'équipement informatique, et en troisième position pour les denrées alimentaires, les chaussures, les jouets.

En 2007, le nombre de lots délictueux découverts a atteint le chiffre élevé de 43.671, en progression de 17%.

En revanche, le nombre d'articles individuels confisqués a fortement reculé à 79 millions. Cela s'explique par une chute pour les cigarettes ainsi que pour les CD et DVD contrefaits, produits phares de la contrefaçon. Les acheminements, désormais en plus petites quantités, souvent par la poste, sont de plus en plus difficiles à détecter.