lundi 26 novembre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 26/11/07 12h44


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)







Le président indonésien ému par "l'Homme-arbre" veut qu'il soit soigné.


Le président indonésien, apitoyé par un villageois surnommé "l'Homme-arbre" en raison des verrues géantes qui lui couvrent le corps, a exigé que le malade soit pris en charge par une équipe médicale, a annoncé lundi une responsable gouvernementale.

"Nous avons constitué une équipe de 18 spécialistes", à la demande du président Susilo Bambang Yudhoyono, a déclaré Lily Sriwahyuni Sulistiyowati, porte-parole du ministère de la Santé.

M. Yudhoyono a été ému par le sort du villageois nommé Dede en regardant un documentaire controversé de la chaîne américaine Discovery Channel consacré à "l'Homme-arbre", a-t-elle expliqué.

Agé de de 32 ans, Dede a les membres et le visage recouverts d'excroissances grises bourgeonnantes, ses mains ayant même complètement disparu sous ce qui ressemble à un massif corallien d'une trentaine de centimètres de diamètre.

La ministre de la Santé indonésienne, Siti Fadillah Supari, avait accusé dimanche Discovery Channel d'avoir "commercialisé" sans contrepartie l'image de Dede et sa pathologie rarissime.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 26/11/07 11h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sanofi-Aventis construira une usine de vaccins anti-grippaux en Chine .


Le laboratoire Sanofi-Aventis a signé lundi un accord en Chine pour construire une usine de vaccins anti-grippaux d'un montant de près de 64 millions d'euros.

L'usine située à Shenzhen (sud), près de Hong Kong, sera la première de fabrication de vaccins financée en Chine par un laboratoire étranger, a souligné Jacques Cholat, président de Sanofi Pasteur, la branche vaccins de Sanofi-Aventis, lors d'une conférence de presse.

"Il s'agit de l'investissement étranger le plus important jamais réalisé dans la biopharmacie en Chine", a-t-il affirmé.

L'accord a été signé à Pékin par le directeur général du numéro quatre mondial de la pharmacie, Gérard Le Fur, et le maire de Shenzhen, Xu Zingheng, en présence des présidents chinois et français, Hu Jintao et Nicolas Sarkozy.

Au total, 700 millions de yuans (63,88 millions d'euros) seront investis.

L'usine pourra produire 25 millions de doses de vaccin contre la grippe saissonière, et "plusieurs centaines de millions" de vaccins utilisables en cas de pandémie de la forme humaine de la grippe aviaire, une fois la souche de virus identifiée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a expliqué Jacques Cholat en marge de la conférence.

Le groupe, numéro un mondial des vaccins, prévoit de débuter la construction de l'usine en 2008 pour produire les premiers vaccins contre la grippe saisonnière, à destination du marché chinois, "dès 2012", a précisé le directeur général Gérard Le Fur.

Sanofi-Aventis possède déjà trois usines de production de médicaments en Chine: à Pékin, Hangzhou (est) et Shenzhen, qui réalise notamment le remplissage et le conditionnement de seringues.

Sur les 28 milliards d'euros de chiffre d'affaires dégagés par Sanofi-Aventis en 2006 dans le monde, 200 millions ont été réalisés en Chine, dont 60 millions pour les seuls vaccins.

~ CLIP VIDEO !!~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 26/11/07 8h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sida : utilisation de tests rapides et dépistage "hors les murs" en débat .


Le Conseil national du sida et plusieurs associations souhaitent une refonte du dispositif de dépistage du VIH/sida, en allant au devant des populations à risques, "hors les murs" des structures sanitaires habituelles, grâce notamment à l'utilisation de tests rapides.

L'association Aides organise ainsi en novembre-décembre, comme en 2006 à la même époque, des actions de dépistage "hors les murs" dans plusieurs mairies d'arrondissement de Paris ou centres sociaux. Mais sans être autorisée à recourir aux tests rapides, simples à faire à partir d'une goutte de sang perlant au bout du doigt ou de la salive, et permettant d'obtenir un résultat en quinze ou vingt minutes.

Malgré plusieurs millions de tests de dépistage du VIH/sida chaque année en France, 18.000 à 61.000 personnes ignorent être porteuses du virus, avait souligné le Conseil national du sida (CNS) voici un an, recommandant "d'optimiser le dépistage".

Il a de nouveau appelé cette semaine à refondre le dispositif, en donnant la possibilité d'utiliser les tests rapides et en réaménageant globalement l'offre pour "réduire le nombre de découvertes tardives de l'infection à VIH".

"Ce retard entraîne une surmortalité", avait relevé l'an dernier le Pr Willy Rozenbaum, président du CNS. En outre, l'ignorance de leur statut par les personnes séropositives "peut favoriser les transmissions" du VIH, souligne le CNS.

Fin 2005, près de 29.000 patients atteints du sida (syndrome de l'immuno-déficience acquise) vivaient en France. Le nombre total de séropositifs est estimé à 150.000, mais des milliers d'entre eux l'ignorent.

Parmi les 6.700 personnes ayant découvert leur séropositivité en 2005, 16% l'ont fait "tardivement au stade sida" et "presque la moitié (48%) des personnes pour lesquelles un diagnostic de sida a été posé en 2005 ignoraient leur séropositivité", selon l'Institut de veille sanitaire.

Le dépistage peut s'effectuer dans plus de 350 centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), ou bien, sur prescription médicale, dans les quelque 4.300 laboratoires d'analyses privés ou à l'hôpital. Deux tests, dont l'un de confirmation visant à rechercher le virus lui-même et non les seuls anticorps, sont actuellement nécessaires en France pour un diagnostic d'infection par le VIH.

Simples à utiliser par un non-professionnel de santé, les tests rapides pourraient faciliter l'accès au dépistage au sein de structures associatives ou de proximité, afin de toucher les personnes qui n'ont actuellement pas recours aux tests, font valoir les associations.

Sidaction, qui a organisé récemment un colloque réunissant autorités sanitaires, associations et scientifiques, souligne les "bénéfices" d'expériences "hors les murs" à l'aide de tests rapides conduites notamment aux Pays-Bas, en Suisse et au Royaume-Uni.

L'association espère que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui doit présenter lundi les grandes orientations pour 2008 en matière de lutte contre le sida, s'exprimera à ce sujet. Sidaction, tout comme Aides et d'autres associations, souhaitent obtenir des autorisations permettant de lancer rapidement des programmes expérimentaux, sans attendre la révision de la réglementation.

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a été chargée d'étudier la performance des tests rapides, pour savoir notamment si un seul test suffit, a indiqué un des responsables Nicolas Thévenet. Elle devrait remettre son rapport à la Haute autorité de santé (HAS) à la fin du premier semestre 2008. La HAS doit ensuite se prononcer.

dimanche 25 novembre 2007

~ CLIP VIDEO !!~

~ IMAGE (Pour un petit sourire)~

CHAUD !!!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le business de l'ADN fait florès en Espagne grâce à l'interdit français.


Le business de l'ADN fait florès en Espagne, avec une dizaine d'entreprises privées proposant des tests de paternité, dopé par la demande du voisin français où cette démarche est strictement encadrée.

Dans la banlieue de Madrid, Labgenetics est un laboratoire de génétique aux allures de micro-entreprise. Né en 2003, il réalise près 30% de son chiffre d'affaires avec des clients français.

"En France, la loi interdit à un père de solliciter, sans autorisation de la mère et sans autorisation d'un juge, une preuve de paternité", explique son directeur technique, Jorge Puente, 34 ans.

Via internet, Labgenetics propose aux hommes qui veulent savoir s'ils sont père biologique de leur enfant, des "kits de paternité".

Envoyé sous pli discret, ces kits se composent d'une fiche de renseignements et de deux séries de tubes contenant de longs coton-tiges, l'un pour le "père présumé" et l'autre pour l'enfant.

Il est demandé au demandeur de "frotter à la surface intérieure des joues" le coton-tige pour recueillir des cellules de la bouche et d'effectuer la même opération sur le fils ou la fille avec un autre coton-tige.

La société promet une réponse en "3 jours maximum" pour un service facturé à 395 euros. L'échantillon du "père présumé" sera comparé par analyse ADN à celui de l'enfant.

La société informera ensuite, par lettre, fax ou même simple courrier électronique, le demandeur s'il est ou non père biologique de son enfant, avec un taux de fiabilité "supérieur à 99,9999%" en cas de réponse positive.

La démarche individuelle d'un père suspicieux, qui souvent d'ailleurs accompagne une séparation, est en théorie rigoureusement interdite en France.

"L'identification d'une personne par ses empreintes génétiques (...) en dehors d'une procédure judiciaire" est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende, indique l'article 226-28 du code pénal.

Cette menace ne semble guère dissuader. Un nombre croissant de pères français font appel, via internet, à des entreprises de pays voisins où la pratique est, elle, totalement libre, comme c'est le cas en Espagne.

A Séville (sud), au siège espagnol de DNA Solutions --sorte de multinationale de la génétique avec des bureaux dans une trentaine de pays-- on annonce fièrement: "80% de nos clients sont français".

Cette société qui, avec son centre en Australie, s'affiche comme précurseur dans le domaine des "kits de paternité" via internet, fait actuellement une "promotion" à 199 euros le test.

"Les résultats sont privés et informatifs et n'ont aucune valeur légale en France", met en garde par téléphone et en français Elena Iglesias, responsable administrative de DNA Solutions Espagne, bureau qui centralise les demandes françaises.

Les tests de paternité et de filiation constituent l'activité de base de la dizaine de sociétés privées implantées en Espagne qui sont spécialisées dans le business de l'ADN.

"C'est un marché porteur, mais avec une concurrence importante sur les prix" explique le responsable de Labgenetics. Aussi, de plus en plus, ces PME de la génétique cherchent à diversifier leur activité.

DNA Solutions propose déjà toute une gamme de produits liés à l'ADN, en particulier un test, facturé 139 livres (environ 200 euros) sur la version anglaise du site, pour déterminer l'origine géographique des ancêtres d'une personne.

A Labgenetics, M. Puente se montre sceptique sur le potentiel commercial de ce type de produits et préfère se diversifier dans la génétique pour détectives privés.

Le laboratoire a ainsi pu récemment confondre celui qui parmi la cinquantaine d'employés d'une entreprise, persistait à faire ses gros besoins sur le carrelage des toilettes.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h40


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Campagne du gouvernement pour l'auto-évaluation de l'alcool au volant.


Le gouvernement veut promouvoir l'évaluation par les automobilistes de leur taux d'alcool avec une campagne intitulée "Soufflez, vous saurez", alors que l'alcool est devenu en 2006 la première cause d'accidents de la route, devant la vitesse, avec 1.271 morts.

"Ces cinq dernières années, les Français ont changé leur comportement sur les routes, principalement en ce qui concerne la vitesse, avec une diminution, considérable, de 10 km/h. En revanche, il n'y a eu absolument aucune progression sur l'alcool, devenu en 2006 le premier facteur de mortalité routière", a déclaré jeudi Cécile Petit, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, lors d'une conférence de presse.

Le gouvernement s'est associé à une vingtaine de partenaires pour commercialiser des éthylotests chimiques, à 1 euro en général, et un éthylotest électronique autour de 100 euros. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie chargé de la Sécurité routière, a fait la démonstration de ces dispositifs lors de la conférence de presse.

Plus d'un million d'éthylotests chimiques (le ballon) seront mis en vente dans 26.700 points de vente: grande distribution, pharmacies, bureaux de tabac, mais aussi spécialistes de vin. La filière viticole Vin et société s'est associée à l'opération, a indiqué jeudi sa présidente, Marie-Christine Tarby.

Cette campagne devrait recevoir un bon accueil dans l'opinion puisque trois quart des Français (75%) se déclarent prêts à tester leur taux d'alcool pour savoir s'ils sont aptes à prendre le volant après avoir bu, selon un sondage rendu public par Mme Petit (22% non). En tant que passager, le taux est encore plus fort pour demander au conducteur de s'autotester: 80% des personnes interrogées seraient prêtes à le faire (19% non).

La campagne, lancée à partir de vendredi, sera présente jusqu'au 5 décembre à la radio et jusqu'au 16 à la télévision. Pendant la période des fêtes, du 17 au 31 décembre, des spots mettant en scène des animateurs télé seront diffusés. Des affiches ont aussi été imprimées pour l'occasion et un site internet dédié est ouvert: www.soufflez-vous-saurez.fr.

Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, a rappelé que le gouvernement souhaitait des éthylotests en série dans les voitures.

Quant à l'éthylotest anti-démarrage, la question va être "abordée" lors du prochain Comité interministériel de sécurité routière (CISR), a-t-il déclaré. Il a précisé que le gouvernement "y pensait" pour les cars scolaires et pour les récidivistes, mais que les décisions n'avaient pas encore été validées par le Premier ministre François Fillon.

En 2006, sur les 4.326 accidents mortels relevés, l'alcool était en cause dans 3.283 cas. Lors de ceux-ci, 1.043 personnes avec un taux positif sont mortes (dont 43,8% une nuit de week-end) et 9.575 ont été blessées.

En prenant en compte des morts dont le taux d'alcoolémie n'a pu être détecté pour des raisons diverses, l'Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (Onisr) arrive au chiffre de 1.271 décès, qui auraient pu être évités si le taux légal avait été respecté par tous les automobilistes.

Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, fondée par Geneviève Jurgensen, a estimé, en marge de la réunion, que cette campagne était "nécessaire mais pas suffisante" parce que, notamment, elle ne touchait pas "la population la plus dangereuse, celle qui a un comportement alcoolique ancré".

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Médicament contre l'acné: vigilance après un nouveau cas de suicide .


Un cas récent de suicide d'un jeune homme à Nice "survenu sous isotrétinoïne", un médicament anti-acné, a conduit jeudi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé à renouveler ses conseils d'extrême prudence pour ce type de médicament.

Les risques de troubles dépressifs, de tentatives de suicides sont signalés depuis longtemps comme possibles quoique exceptionnels avec la prise d'isotrétinoïne, commercialisé en France sous le nom de Roaccutane ou de génériques comme Curacne, Procuta et Contracné, même si "aucun lien de causalité n'a pu être établi", selon l'Afssaps.

Dans un communiqué jeudi, l'agence précise qu'elle "réfléchit aux mesures qui permettraient de renforcer le niveau élevé de sensibilisation des professionnels de santé et des patients".

"Chaque année, environ 100.000 patients sont traités par ce type de médicament", observe jeudi l'Agence dans son communiqué.

"De 1985 au 1er novembre 2007, une quinzaine de cas de suicide et une vingtaine de cas de tentatives de suicide ont été déclarés à la pharmacovigilance en France chez des patients traités par Roaccutane ou par l'un de ses génériques".

Les cas de suicide concernent toutefois "majoritairement des patients avec des antécédents psychiatriques tels qu'une dépression".

"Il y a eu plusieurs études épidémiologiques, une réévaluation européenne, mais "on a jamais été capable d'établir formellement un lien de causalité", a indiqué à l'AFP le Dr Anne Castot de l'Afssaps.

Mais "comme un petit rôle de la molécule ne peut être écarté", des mises en garde ont été faites au chapitre des effets secondaires dès 1989, puis en 1997-98 et réactualisées en 2004-2005, avec lettres aux prescripteurs.

Environ 13 millions de personnes dans le monde ont utilisé le Roaccutane, indiquait fin octobre la firme Roche à l'occasion d'une affaire de suicide d'une adolescente portée en justice en Australie (250.000 sujets traités par ce médicament dans ce pays).

431 cas de dépression ou de suicide ont été rapportés à la FDA, l'autorité sanitaire américaine, entre 1982 et mai 2000, calculait en 2001 l'hebdomadaire médical américain, le New England Journal of Medicine.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/11/07 18h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Un cas de rage animal en France pour la première fois depuis 2004.


La rage a refait son apparition en France pour la première fois depuis 2004 avec la contamination d'un chat domestique en Vendée, peut-être par une chauve-souris, sans qu'il n'y ait de craintes de transmission de ce cas à l'homme, selon la préfecture.

Des analyses complémentaires, dont les résultats seront publiés lundi soir, devraient permettre de savoir lequel des trois virus de la rage --celui du chien, du renard ou de la chauve-souris, moins pathogène que les deux autres--, est en cause, ont précisé les services vétérinaires de Vendée.

"Il n'y a aucune crainte de rage humaine", a précisé Francis Cloris, sous-préfet de Fontenay-le-Comte (Vendée), où résident les pharmaciens propriétaires du chat. Dix-sept personnes en contact avec le chat ont reçu le traitement médical adapté, la plupart au CHU de Nantes. Quatre étaient encore sous traitement samedi selon le ministère de la Santé. Le premier vétérinaire qui a examiné le chat a été mordu, mais il a été vacciné et son état de santé n'inspire pas d'inquiétude. La rage est une maladie mortelle.

"Le dernier cas de rage animal terrestre diagnostiqué sur le territoire français remonte à 2004, mais il s'agissait d'un chien importé illégalement du Maroc. La France a été déclarée officiellement indemne de la rage en 2001", a souligné M. Cloris.

Le dernier cas de rage du renard date de 1998. La rage canine, dont était atteint le chiot importé en 2004, a disparu du territoire depuis "des dizaines d'années au moins", précise Didier Boisseleau, directeur départemental des services vétérinaires de Vendée.

Des cas de rage de chauve-souris sont en revanche régulièrement relevés. "Il y en a eu une vingtaine sur la décennie 2000", indique M. Boisseleau.

Mais ce virus-là ne se transmet que "très rarement à d'autres espèces", que ce soit l'homme ou l'animal, poursuit le vétérinaire.

Un scientifique, qui tentait de soigner une chauve-souris atteinte de la rage, avait ainsi été contaminé en 2004, dans la région de Bourges. Il avait été vacciné à temps.

La mort le 10 novembre du chat vendéen, dû à cette maladie révélée vendredi soir par des analyses, constitue "un cas très ponctuel qui fera sûrement l'objet d'une publication scientifique, mais ne devrait pas avoir de grandes conséquences" sanitaires, estime M. Boisseleau.

Si l'hypothèse d'une contamination par une chauve-souris prévaut, c'est que l'animal "sortait peu" et "n'était pas allé à l'étranger. Il fréquentait surtout le toit et le grenier de l'appartement de ses propriétaires", a précisé M. Cloris.

S'il s'agit du virus de la chauve-souris, la rage du chat vendéen ne devrait pas donner lieu à des mesures aussi importantes qu'en 2004, même si les vétérinaires du département ont été appelés à la "vigilance", selon M. Boisseleau.

La mort du chiot Tikki à Bordeaux en août de la même année avait entraîné six mois d'alerte sanitaire, avec avis urgents de recherche de personnes, campagne régionale de dépistage, vaccinations préventives, euthanasie d'animaux errants notamment.

En attendant les analyses complémentaires, les recommandations des autorités restent les mêmes: ne pas toucher aux chauves-souris, toujours consulter un médecin et un vétérinaire en cas de morsure d'un homme par un chat ou un chien, ne consulter en cas de griffure que si l'animal a par ailleurs un comportement suspect (agressivité, ou salivage inhabituel).

La contamination se fait entre la salive de l'animal et le sang ou les muqueuses de l'homme ou d'un autre animal.

Le dernier décès d'une personne atteinte de la rage en France date de 2003. Il s'agissait d'une fillette de 3 ans contaminée au Gabon et hospitalisée à Lyon. La dernière victime humaine d'une rage contractée dans l'Hexagone date de 1924.

jeudi 22 novembre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 22/11/07 12h25


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Après Naples, Vérone interdit la cigarette dans ses jardins publics.


Après Naples, la ville de Vérone (nord-ouest de l'Italie) va interdire aux fumeurs d'allumer une cigarette dans tous ses jardins publics, a annoncé mardi la municipalité.

L'ordonnance, annoncée par la municipalité au lendemain de l'entrée en vigueur à Naples (sud) d'une mesure similaire, sera applicable à partir du 27 novembre. Elle prévoit des amendes allant de 25 à 500 euros.

"Il faut protéger les enfants du tabagisme passif, au moins dans les endroits de la commune qui leur sont réservés", a déclaré à l'agence Ansa le maire de Vérone Flavio Tosi.

La mesure adoptée à Naples est moins sévère puisqu'elle n'interdit de fumer dans les parcs que près des femmes enceintes, des nouveaux-nés et des enfants de moins de douze ans.

Une loi interdit depuis janvier 2005 de fumer en Italie dans tous les bâtiments et lieux publics qui ne sont pas à ciel ouvert.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 22/11/07 12h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Une petite ville canadienne interdit de fumer...dans la voiture .


Une petite ville de l'est canadien a fait un pas inédit cette semaine dans la lutte contre le tabagisme, en interdisant de fumer dans les véhicules lorsqu'un mineur est à bord.

"La population était largement en faveur de cet arrêté et le conseil municipal a voté en sa faveur à l'unanimité", a déclaré David Mangle, élu de Wolfville, une municipalité de 3.600 habitants située en Nouvelle-Écosse.

Cette ville s'est dotée lundi soir d'une disposition interdisant de fumer la cigarette, le cigare ou la pipe dans les voitures et camions lorsqu'une personne de moins de 18 ans s'y trouve, une façon d'endiguer l'effet du tabagisme passif sur les mineurs. A partir de juin, les contrevenants recevront un premier avertissement, puis une amende de 50 dollars (35 euros).

Wolfville est la première municipalité au Canada à adopter une telle mesure qui, selon ses détracteurs, relève de l'intrusion dans la vie privée. A l'instar de plusieurs provinces canadiennes, il est défendu de fumer dans les lieux publics, y compris les bars et les restaurants de la Nouvelle-Écosse.

"Je pense que le seul lieu qui reste (où il pourrait être interdit de fumer) est la maison, mais une loi en ce sens n'est pas au programme", a assuré M. Mangle.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 22/11/07 12h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


De nombreux jouets dangereux toujours distribués aux USA.


De très nombreux jouets distribués aux Etats-Unis restent dangereux pour les enfants, notamment à cause de hautes teneurs en plomb, malgré de récentes interdictions de distribution de jouets en provenance de Chine, montre une enquête de consommateurs publiée mardi.

Les inspecteurs du Groupe américain de recherche d'interêt public (PIRG) ont "encore constaté des problèmes par dizaines dans des magasins de jouets cet automne", a déclaré le directeur de ce programme, Ed Mierzwinski, dans un communiqué destiné à présenter la politique annuelle sécuritaire dans ce domaine aux Etats-Unis.

Quelque 73.000 enfants âgés de moins de cinq ans ont été hospitalisés en urgence, et 20 d'entre eux sont morts, à la suite de blessures liées aux manipulations de ces jouets en 2005, selon des chiffres de la commission de sécurité des produits à la consommation (CPSC).

Un autre groupe, qui siège en Californie (ouest), le Center for Environmental Health (CEH), a fait état la semaine dernière de la présence de produits ayant de hautes teneurs en plomb.

Selon le CEH, neuf jouets sur 100 achetés dans différents magasins aux Etats-Unis, présentaient de telles anomalies. Ces neuf jouets provenaient tous de Chine. L'un d'eux, un service à thé de poupée en céramique, "Starletz", contenait 21 fois plus de plomb que la limite autorisée, a encore précisé CEH.

La Chine est le plus grand exportateur de jouets du monde et en a vendu l'année dernière 22 milliards, soit 60% des ventes mondiales.

Près de 400.000 jouets fabriqués en Chine, en majorité des voitures miniatures et des robots, dont la peinture contenait un niveau trop élevé en plomb, avaient été déjà rappelés la semaine dernière aux Etats-Unis.

Les rappels se sont multipliés aux Etats-Unis ces derniers mois, la plupart du temps concernant des jouets fabriqués en Chine et présentant une trop forte teneur en plomb, mais parfois aussi des jouets ayant des défauts de conception.

Sous le feu des critiques à l'étranger, mais aussi en Chine, à cause de la mise sur le marché de produits dangereux, le gouvernement chinois a annoncé récemment une série de mesures destinées à protéger la santé des consommateurs.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 22/11/07 12h25


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Drogues en Europe: cocaïne à la hausse et mortalité élevée .


La hausse de la consommation de cocaïne, le niveau élevé des décès liés aux drogues et la "menace" liée à la production croissante d'opium "assombrissent" les bons résultats de la lutte contre le cannabis en Europe, souligne un rapport annuel européen publié jeudi.

"De nouvelles données suggèrent que la consommation de cannabis se stabilise après une progression soutenue" et que "les signes de (sa) popularité chez les jeunes diminuent", écrit l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans son rapport annuel publié jeudi.

Il porte sur les 27 Etats membres de l'Union européenne, ainsi que la Norvège et la Turquie.

Bien que le cannabis reste la drogue illicite la plus consommée en Europe (70 millions d'adultes l'ont essayé au cours de leur vie, 23 millions au cours de l'année précédente), ces tendances à la stabilisation provoquent "l'optimisme prudent" de l'OEDT. L'organisme conserve cependant des "inquiétudes" face à la consommation intensive de cette drogue par 3 millions de personnes.

Les "messages positifs" sur le cannabis sont également "assombris par les nombreux décès liés à la drogue et la consommation croissante de cocaïne", poursuit le rapport.

L'OEDT note en outre que "la stabilisation ou l'amélioration générale durable observée en matière de consommation d'héroïne en Europe est remise en question par l'augmentation de la production d'opium en Afghanistan".

La production potentielle totale d'héroine est estimée à 606 tonnes en 2006 contre 472 l'année précédente. "Bien que l'impact de cette production record d'opium ne soit pas encore visible dans les chiffres de la consommation d'héroïne en Europe", le rapport voit dans cette disponibilité "une menace".

Concernant la cocaïne, l'OEDT livre des estimations à nouveau à la hausse, particulièrement dans des pays comme le Danemark et l'Italie, pour la première drogue stimulante en Europe et la deuxième drogue illicite la plus consommée après le cannabis (avant l'ecstasy et les amphétamines).

Environ 4,5 millions d'Européens déclarent avoir consommé la poudre blanche l'année dernière (contre 3,5 millions l'année précédente) et deux millions au cours du mois écoulé soit plus du double des estimations concernant l'ecstasy.

Autre tendance "préoccupante", l'OEDT note que les décès imputables à la drogue, principalement aux opiacés, "atteignent des niveaux historiquement élevés (7.000 à 8.000) et ne diminuent plus". Dans des pays comme la Grèce (2003-2005), l'Autriche (2002-2005), le Portugal (2003-2005) et la Finlande (2002-2004), la hausse des décès a dépassé les 30%.

Concernant le sida, si l'évolution est "globalement favorable", les 3.500 nouvelles infections survenues parmi les consommateurs de drogues injectables en 2005 constituent "un sérieux problème de santé publique", souligne l'OEDT, rappelant que 200.000 consommateurs de drogues par injection sont porteurs du VIH.

Selon le rapport, "la situation en Estonie, en Lettonie et en Lituanie reste inquiétante", tandis que le Portugal déclare le taux de transmission du VIH chez les consommateurs de drogues injectables le plus élevé des pays de l'UE où des données sont disponibles (environ 85 nouveau cas par million d'habitants en 2005).

L'OEDT relève enfin qu'un million d'usagers ou anciens consommateurs de drogue par injection sont porteurs du VHC (hépatite C), parlant de "l'épidémie cachée de l'Europe".

dimanche 18 novembre 2007

~CLIP VIDEO !!~

~ une petite info net !!~


Par Nicolas Aguila


Google traduit votre site en 13 langues

Google vient de lancer un widget à intégrer à son blog ou site Web, et qui se charge de traduire celui-ci en 13 langues.

Il suffit alors de choisir la langue désirée pour que Google traduise automatiquement la page en cours.

Votre site devient polyglotte

« Chez Google, nous pensons qu’Internet a pour vocation de permettre l’accès à toutes les informations existantes – celles de tous les pays, publiées dans toutes les langues. » Ce sont donc 13 langues en plus du français, qui sont supportées par ce petit gadget de Google : l’anglais, l’arabe, le chinois traditionnel ou simplifié, le néerlandais, l’italien, l’allemand, le grec, le japonais, le coréen, le portugais, le russe et l’espagnol.

Pour l’ajouter, il suffit d’intégrer un code HTML à son site, la traduction est ensuite automatique. Un gros bémol est cependant à apporter à cette traduction, puisqu’elle se calque exactement sur celle proposée par le site de Google. On constatera donc qu’un site en langue française ne bénéficie que de deux traductions possibles : l’anglais et l’allemand.

Notre avis : Google propose ici un outil intéressant pour ouvrir son site à un plus large public à moindres frais. On se méfiera tout de même des traductions automatiques de Google, qui ont déjà montré leurs limites.

http://translate.google.com/translate_tools?hl=fr



~ IMAGE (Pour un petit sourire)~

Je déménage !!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 18/11/07 15h15


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le Sénat adopte le projet de budget 2008 de la Sécurité sociale .

Le Sénat a adopté dans la nuit de vendredi à samedi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008, après avoir validé l'instauration très contestée de franchises médicales et créé une taxe sur les boissons sucrées.

Le texte voté réduit le déficit à 8,8 milliards d'euros, entérine le remboursement par l'Etat à hauteur de 5,1 milliards d'euros de sa dette à l'égard de l'assurance maladie au titre des exonérations de cotisation, et limite à 2,8% la hausse des dépenses du régime général.

Son dispositif central, qui instaure des franchises non remboursées sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires a été entériné par les sénateurs sans changement par rapport au texte voté par les députés.

Applicables à partir du 1er janvier 2008, ces franchises seront de 50 centimes par boîte de médicaments et par acte paramédical, et 2 euros par transport sanitaire, avec un plafond annuel de 50 euros par patient.

Leur produit, évalué à quelque 850 millions d'euros par an, sera affecté au financement du plan Alzheimer, de la lutte contre le cancer et des soins palliatifs.

Le principe de ces franchises, dont seront exonérés enfants, femmes enceintes et bénéficiaires de la CMU, a été vivement combattu par la gauche PS et PCF.

Pour le PS, Bernard Cazeau a jugé inacceptable que "des malades payent pour d'autres malades". Patricia Schillinger a dénoncé "une atteinte grave au principe de solidarité". "Le principe, c'est que les bien portants payent pour les malades", a renchéri Raymonde Le Texier.

"Les hommes ne sont pas des voitures", a protesté Guy Fischer (PCF) qui a défendu en vain un amendement visant à exclure du dispositif les malades relevant du régime des affections de longue durée (ALD).

Les sénateurs n'ont amendé qu'à la marge le dispositif ajouté au projet de loi par les députés, qui soumet les stock-options et distributions d'actions gratuites à une contribution sociale payée par l'employeur et par le bénéficiaire.

Pour éviter un effet rétroactif de cette mesure, ils ont toutefois décidé qu'elle ne s'appliquerait qu'aux titres attribuées à compter du 16 octobre 2007.

Parmi les apports du Sénat au projet de loi, figure l'obligation pour un employeur que l'effectif total de ses salariés compte au moins 8% de personnes âgées de 55 ans et plus, sous peine d'une astreinte d'environ 5.000 euros par employé manquant.

Un amendement prévoit la création d'une contribution sociale sur les "boissons sucrées", fixée à 1% du prix de vente hors taxe du produit concerné.

Un autre, voté à l'initiative de la sénatrice de la Réunion Anne-Marie Payet, interdit la vente de produits du tabac en distributeurs automatiques. Compte tenu du monopole des buralistes en métropole, cette disposition ne concernera guère que les départements d'outre-mer.

Ultime désaccord avec l'Assemblée, qui devra être tranché en commission mixte paritaire, le Sénat a supprimé un article introduit par les députés, qui instituait au profit de l'assurance maladie une taxe sur le chiffre d'affaires des fabricants de tabac.

Cette taxe, qui aurait épargné les fabricants étrangers au détriment de la seule entreprise Seita-Altadis, "pour un produit escompté de 5 millions", aurait en outre été "incompatible avec le droit communautaire", a expliqué le rapporteur Alain Vasselle (UMP).

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 18/11/07 15h10


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Deux revues médicales mettent en garde contre les médicaments anti-obésité.

Alors que le nombre de personnes en surpoids ne cesse de progresser dans le monde, deux études scientifiques distinctes mettent en garde contre les médicaments anti-obésité, et plus particulièrement le rimonabant.

Commercialisé en Europe sous le nom Acomplia, le rimonabant serait associé à un risque accru d'effets psychiatriques sévères, selon un article à paraître samedi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Cette publication intervient quelques jours après le dépôt par un cabinet d'avocats américain d'un recours collectif ("class action") contre Sanofi-Aventis. Il reproche au laboratoire d'avoir diffusé auprès des investisseurs des informations "trompeuses" sur ce médicament (baptisé Zimulti pour les Etats-Unis).

Analysant les résultats de quatre essais en double-aveugle impliquant plus de 4.000 patients, l'équipe du Pr Arne Astrup (Département de nutrition humaine, université de Copenhague, Danemark) a montré que les patients recevant le rimonabant (20 mg/jour) avaient 40% plus de risque d'avoir des effets secondaires que ceux recevant un placebo. Les patients sous rimonabant avaient un risque accru d'arrêter le traitement en raison de troubles dépressifs (2,5 fois plus que ceux sous placebo) et d'anxiété (3 fois plus).

"Nos travaux suggèrent que la prise de 20 mg/jour de rimonabant accroît le risque d'effets psychiatriques - par exemple troubles de l'humeur et anxiété", estiment les chercheurs, soulignant que les personnes présentant des antécédents de dépression ou de maladies psychiatriques avaient été exclues des essais.

Le 13 juin dernier, des experts sanitaires américains s'étaient prononcés contre la commercialisation du médicament aux Etats-Unis, jugeant qu'il pouvait entraîner une augmentation des pensées suicidaires.

Le 29 juin le laboratoire annonçait qu'il retirait son dossier de demande de commercialisation auprès de la Food and Drug Administration.

En Europe, l'Agence européenne du médicament a décidé le 19 juillet de laisser le produit sur le marché, tout en ordonnant qu'il ne soit plus prescrit aux personnes présentant une grave dépression ou traitées aux antidépresseurs.

Par ailleurs, le British Medical Journal (BMJ) publie en ligne une autre étude évaluant l'efficacité à long terme de trois traitements anti-obésité -rimonabant, orlistat et sibutramine.

L'équipe du Pr Raj Padwal (Université d'Alberta, Edmonton, Canada) a montré que ces trois médicaments permettaient seulement une perte de poids modeste, de moins de 5 kilos, de nombreux patients restant obèses ou en surpoids.

Selon les chercheurs, orlistat permet une perte de poids de 2,9 kg, sibutramine de 4,2 kg et rimonabant de 4,7 kg. Ils ont aussi montré des effets secondaires pour les trois produits, et plus particulièrement pour le rimonabant un risque accru de troubles de l'humeur, comme la dépression ou l'anxiété.

De son côté, le Pr Gareth Williams (Université de Bristol) met en garde dans le BMJ contre les dangers potentiels d'autoriser l'accès libre aux médicaments anti-obésité.

"Vendre des médicaments anti-obésité devant le comptoir (NDRL: sans prescription médicale) va perpétuer le mythe selon lequel l'obésité peut s'arranger simplement en avalant une pilule et pourrait en outre saper les efforts pour promouvoir une vie saine, seule échappatoire à l'obésité sur le long terme".

Dans le monde, plus d'un milliard d'adultes sont en excès pondéral, selon l'OMS et il y a au moins 300 millions d'obèses sur la planète

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 18/11/07 15h05


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Alzheimer:lorsqu'un malade oublie son conjoint et tombe amoureux d'un autre .

Son mari depuis plus de cinquante ans est atteint par la maladie d'Alzheimer: admis dans une maison de retraite, il tombe amoureux et vit une relation avec une autre femme.

Mme Sandra Day O'Connor, ancienne juge de la Cour suprême américaine, a récemment révélé cette douloureuse situation, levant le voile sur un aspect méconnu de la maladie où le patient peut développer un autre attachement.

Sandra Day O'Connor, 77 ans, a quitté la Cour suprême l'année dernière pour s'occuper de son mari, John O'Connor, son époux depuis 55 ans avec qui elle a eu trois fils.

Cette semaine, leur fils a annoncé à la presse que John O'Connor, 77 ans, souffrant de la maladie d'Alzheimer depuis 17 ans, vivait avec bonheur une relation amoureuse avec une autre femme à la maison de retraite où il est admis à Phoenix (Arizona, sud).

La famille O'Connor a choisi d'en parler pour aider à la compréhension de ce phénomène qui n'est pas si rare et qui parfois déchire les familles.

Mme O'Connor n'a pas fait de commentaire. Mais elle accueille avec bienveillance cette nouvelle relation de son mari malade.

"Maman est juste contente de voir papa heureux et à l'aise. Elle ne se plaint pas", a dit son fils Scott O'Connor à la chaîne locale Channel 12 (KPNX). Avant de rencontrer cette autre malade d'Alzheimer avec qui il s'entend bien, M. O'Connor était très déprimé et évoquait le suicide, a encore raconté son fils.

Selon les experts interrogés, il n'est pas rare que des malades d'Alzheimer développent une nouvelle relation alors que sans mémoire du passé et vivant dans l'instant, ils recommencent comme une nouvelle vie.

"Il est difficile de donner une estimation mais ces personnes atteintes de démence ont encore besoin de relations sociales et profondes", affirme le docteur Peter Reed, directeur des programmes pour personnes âgées à l'Alzheimer Association.

"Ce genre de situation va même augmenter alors que les baby-boomers seront en plus grand nombre et pour de longues années placés dans des institutions", assure Mme Rubin Dessel, directrice des services de démence du centre Hebrew Home de Riverdale (New York) qui accueille 900 lits.

Ces nouvelles relations peuvent prendre la forme d'une romance enfantine où le nouveau couple ne fait que se tenir la main mais elles peuvent inclure des relations sexuelles, assurent ces deux spécialistes.

"Cela peut être une relation tout à fait solide. Alors que se tenir la main peut être une démonstration d'affection et de camaraderie, voire d'intimité, cela peut aller jusqu'à quelque chose de beaucoup plus physique", explique Mme Dessel.

Comment expliquer que ces malades puissent nouer une relation au quotidien alors qu'ils ne reconnaissent plus leur partenaire d'antant?

"La maladie d'Alzheimer est un fléau progressif qui affecte la mémoire. Ils peuvent oublier leur partenaire mais ils vivent dans l'instant", explique M. Reed.

"Ce sont des gens qui vivent au jour le jour, heure après heure, instant après instant", insiste la spécialiste de Hebrew Home. "Ce qui est dans leur champ de vision constitue leur monde, guère plus loin".

Les réactions du conjoint délaissé et des familles sont parfois difficiles.

"Si le mariage a été un mariage heureux, de voir cela peut être horriblement blessant", convient Mme Dessel, "et les familles peuvent réagir avec douleur, ressentant un sentiment de trahison". "Les familles ont besoin de temps pour comprendre et réagir avec détachement", ajoute-t-elle.

L'attitude compréhensive de Mme O'Connor est pour elle exemplaire. "Je l'applaudis. Je pense que son soutien est noble et généreux". "La juge O'Connor agit avec pour seule préoccupation le bonheur et le bien-être de son mari", conclut cette spécialiste.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 18/11/07 15h00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le créateur de la brebis Dolly abandonne le clonage à partir d'embryons.

Le scientifique britannique créateur de la brebis Dolly, premier clone de mammifère obtenu à partir d'une cellule d'animal adulte, abandonne ses recherches sur le clonage au profit de la production de cellules souches sans embryon, a-t-il indiqué samedi au Daily Telegraph.

Le professeur Ian Wilmut du Roslin Institute d'Edimbourg (Ecosse) est à l'origine de la naissance le 5 juillet 1996 de la brebis Dolly, clone d'un animal adulte. Cette réussite, annoncée le 23 février 1997, lui a valu de vives critiques notamment de groupes religieux.

Mais il vient de changer son fusil d'épaule: il renonce à exploiter la licence obtenue il y a deux ans pour cloner des embryons humains afin de suivre les pas du Japonais Shinya Yamanaka, professeur à l'université de Kyoto, qui a créé des cellules souches à partir de morceaux de peau de souris sans embryon.

Le professeur Yamanaka serait parvenu à faire de même avec des cellules humaines, a indiqué le journal.

"J'ai décidé il y a quelques semaines de ne pas continuer dans le transfert de noyau (technique utilisée pour le clone Dolly)", a déclaré le professeur Wilmut au Daily Telegraph.

La recherche sur les cellules souches est une technique "plus facile à accepter socialement" tout en étant "extrêmement passionnante et étonnante", a-t-il expliqué.

Elle pourrait permettre de cultiver les cellules souches d'un patient puis de les utiliser pour réparer les dégâts causés par une maladie.

Selon certains scientifiques, le taux de succès de la méthode utilisée sur la brebis Dolly n'est pas assez élevé pour être utilisé sur les humains, en particulier compte-tenu de la difficulté à obtenir des ovules.

Les Etats-Unis ont limité les financements fédéraux pour la recherche sur les cellules souches et le président George W. Bush a apposé son veto sur un projet de loi qui avait pour but de développer cette recherche, au nom de la protection de la vie humaine.

jeudi 15 novembre 2007

~ une petite info net !!~


Par Nicolas Aguila


Piratage : l'UFC contre la répression


L’UFC-Que Choisir a été entendue cette semaine par Denis Olivennes, responsable de La commission contre le piratage créée par le gouvernement. Ce dernier doit remettre prochainement un rapport sur les solutions à apporter contre le piratage en France, et reçoit ainsi tous les acteurs du marché ainsi que les associations de consommateurs et les fournisseurs d’accès.

Lors de l’entretien, l’UFC n’a pas manqué de signaler son désaccord avec la « répression graduée » prévue par la mission Olivennes, en précisant que des solutions plus intéressantes sont possibles.


La répression vouée à l’échec


Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, explique que la politique de répression que le gouvernement veut mettre en place est « vouée à l’échec ». Selon lui, la meilleure solution pour lutter de manière efficace contre le piratage est la mise en place d’une offre légale attractive. « Les consommateurs sont prêts à payer un prix raisonnable », explique-t-il.

L’association de consommateurs s’appuie sur une étude publiée aujourd’hui sur son site, et qui révèle que « plus l’individu est prêt à payer pour des originaux alors qu’il peut obtenir leurs copies, moins il sera tenté par le copiage et moins son activité de copiage sera intense. »


L’UFC-Que Choisir dénonce


La solution pour l’UFC passe donc par la mise en place d’un service légal et attractif. « Attractif » signifie d’une part des contenus abordables, mais surtout une offre accessible simplement. À ce titre, l’association dénonce une fois de plus les DRM, qui ne facilitent pas le transfert d’un fichier acheté vers un baladeur. Ici, c’est leur suppression pure et simple qui est demandée.

Elle rapporte également les accords d’exclusivité signés entre les majors et les FAI, qui « obligent les consommateurs à choisir leur FAI en fonction de leurs goûts musicaux. » L’UFC-Que Choisir réclame tout simplement l’interdiction des accords de cette nature, estimant qu’ils favorisent la "circulation massive" des fichiers piratés.

Notre avis : « La meilleure manière de lutter contre le piratage est encore de lui faire concurrence », annonçait la ministre de l’Économie Christine Lagarde, citée par l’UFC. L’association de consommateurs espère donc obtenir gain de cause, mais les chances sont faibles pour que le rapport final de Denis Olivennes fasse l’impasse sur la répression. Avec l'accord des FAI pour sanctionner les internautes , le gouvernement n’est pas loin d’avoir la porte ouverte pour passer à l’action.

http://www.quechoisir.org/Position.jsp;jsessionid=CD1015D72FE143D944B890EF0D13D2CD.tomcat-21?id=Ressources:Positions:8883139C45AB1A0AC125739300339669&categorie=NoeudPClassement:5841FB0AEED2B5C9C1256F01003490F3&catcss=IMA101

~ CLIP VIDEO !!~

C'EST BEAU LE SPORT ?????


~ CLIP VIDEO~

~ IMAGE (Pour un petit sourire)~

UNE PETITE POMME !!!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 15/11/07 10h00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les Français ne consomment toujours pas assez de fruits et légumes.

Les Français ne consomment toujours pas assez de fruits et légumes, malgre les recommandations officielles d'en manger au moins cinq par jour, selon une expertise scientifique collective (Esco) publiée mardi par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique).

Les Français, avec 340 grammes en moyenne par jour et par personne, sont encore en-dessous de la recommandation (400 gr quotidiens) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"La consommation moyenne n'augmente que très peu et reste caractérisée par de fortes disparités dans la population", déplore l'INRA dans la conclusion de cette expertise qui a duré plusieurs années.

Pour l'INRA, les "comportements n'évoluent pas beaucoup" depuis le lancement il y a plusieurs années du Programme national nutrition santé (PNNS) qui recommandait de manger au moins 5 fruits et légumes par jour.

L'INRA admet toutefois que des études épidémiologiques récentes "n'ont pas permis d'établir clairement un lien de causalité entre l'accroissement de la consommation de fruits et légumes et une moindre incidence" des "grandes maladies chroniques".

Les quantités achetées par les Français ont baissé de 12% pour les fruits frais et de 14% pour les légumes frais (hors pommes de terre) entre 1997 et 2005, selon Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, qui a pour ambition de faire doubler la consommation en 10 ans (10 en moyenne par personne en 2010 contre 4,7 en 2000).

Chaque ménage français a consommé 14,89 kg de fruits et légumes en 2006 contre 15,35 kg en 2005, selon une étude de TNS Worldpanel.

La consommation de fruits et légumes augmente avec l'âge et atteint un maximum entre 55 et 65 ans avant de décroître.

Mais les achats plus faibles des ménages appartenant aux générations les plus jeunes sont porteurs à terme d'une baisse durable de la consommation, si rien n'est fait pour infléchir les tendances observées, craint l'INRA.

Ce sont principalement les ménages disposant de faibles revenus qui sont le moins friands de fruits et légumes, notamment frais, souligne l'institut.

Pourtant les Français accordent à l'achat des fruits et légumes, une part non négligeable de leur budget alimentaire (12% en moyenne). Mais en cas d'accroissement des revenus, les produits alimentaires qui sont les principaux bénéficiaires sont la viande et le poisson, plutôt que les fruits et légumes.

Les quantités de fruits et légumes frais achetées par personne varient pratiquement de un à trois entre le quart le plus pauvre et le quart le plus riche de la population.

Le fait que le prix à la consommation des fruits et légumes frais augmente plus rapidement que l'ensemble des produits alimentaires depuis le début des années 60 est un des obstacles à l'accroissement de la consommation de ces produits, constate l'INRA.

Pour le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, dans une interview lundi au Parisien, les Français "ne sont pas fâchés avec les fruits et légumes, c'est leur portefeuille qui l'est".

M. Barnier veut "réunir dans le courant du mois de novembre toute la filière fruits et légumes (...) pour qu'on trouve ensemble une solution".

Le ministre de l'Agriculture évoque également la possibité, mais sans indiquer les modalités du financement, "de lancer un programme de distribution gratuite de fruits de saison dans les écoles, en partenariat avec les conseils régionaux, pour la rentrée prochaine si possible".

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 15/11/07 9h55


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


"Epidémie" de suicides chez les anciens militaires américains, selon CBS.

Une véritable "épidémie de suicides" sévit chez les anciens militaires américains, avec 120 morts par semaine, révèle une enquête de la chaîne de télévision américaine CBS.

Au moins 6.256 personnes ayant servi dans l'armée ont mis fin à leurs jours en 2005 --soit une moyenne de 17 par jour--, rapporte la chaîne dans cette enquête qui devait être diffusée mercredi soir.

Alors que le taux de suicide dans la population est de 8,9 pour 100.000, la proportion chez les anciens militaires est de 18,7 à 20,8 pour 100.000.

Le chiffre est encore plus élevé chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans, où la proportion atteint 22,9 à 31,9 suicides pour une population de 100.000, soit quatre fois le taux de suicide enregistré chez les non militaires pour cette même tranche d'âge.

"Ces chiffres montrent clairement une épidémie de problèmes de santé mentale", estime dans l'émission un militant des droits des anciens combattants, Paul Sullivan.

CBS cite aussi le père d'un soldat de 23 ans ayant mis fin à ses jours en 2005, qui affirme que les dirigeants du pays et l'Etat-major ne veulent pas que la véritable ampleur du problème soit connue. Le gouvernement "ne veut pas de chiffres", il "ne veut pas que le nombre des morts soit diffusé", estime Mike Bowman.

Les Etats-Unis comptent 2a5 millions d'anciens militaires, dont 1,6 million ont combattu en Afghanistan et en Irak, selon CBS. Cette enquête ne porte pas seulement sur les militaires ayant été au combat, en Irak, Afghanistan, au Vietnam ou durant la deuxième guerre mondiale, mais sur tous les anciens soldats.

"Tout le monde ne revient pas de la guerre blessé, mais au bout du compte personne ne revient égal à lui même", souligne sur la chaîne Paul Rieckhoff, un ancien combattant dans les Marines, fondateur de l'association "Anciens Combattants en Irak et Afghanistan pour l'Amérique".

CBS souligne qu'il s'agit du premier calcul du nombre de suicidés chez les anciens militaires conduit à l'échelle des Etats-Unis.

Le département des Anciens combattants dépense quelque 3 milliards de dollars par an pour des services spécialisés dans la santé mentale, selon CBS.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 15/11/07 9h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Tanzanie: les chirurgiens s'emmêlent les scalpels et se trompent de patients.

Les chirurgiens d'un hôpital de Dar es-Salaam se sont emmêlés les scalpels en confondant deux patients prénommés Emmanuel, atteints de pathologies pour le moins éloignées, respectivement une tumeur cérébrale et un genou abîmé.

Le 8 novembre, des chirurgiens de l'hôpital Muhimbili, le plus important de Tanzanie, ont ouvert la boîte crânienne d'Emmanuel Didas, souffrant du genou, tandis qu'Emmanuel Mgaya, victime de migraines, se voyait opérer le genou, rapporte la presse tanzanienne mercredi.

"Nous sommes tous attristés par cet incident et je voudrais dire pardon aux victimes au nom du gouvernement", a déclaré mardi soir le ministre tanzanien de la Santé, David Mwakyusa devant le Parlement.

M. Didas, qui se remet actuellement de son opération du cerveau, était venu à l'hôpital pour son genou, esquinté lors d'une chute de moto.

Les deux chirurgiens ont été sommés de laisser leurs scalpels aux vestiaires et le reste du personnel ayant participé aux deux opérations a été prié de donner des explications écrites circonstanciées de l'incident.

Selon l'association des chirurgiens de Tanzanie, le pays compte actuellement 100 praticiens pour 35 millions d'habitants.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 15/11/07 9h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Jeudi, journée de l'urgence vasculaire: apprenez à appeler le 15.

En cas d'attaque cérébrale ou d'infarctus cardiaque chaque minute compte, il y a urgence et le bon réflexe est de composez le 15, soulignent les spécialistes à l'occasion de la première journée nationale de l'urgence vasculaire organisée jeudi.

Il est d'abord indispensable d'en connaître les premiers symptômes, encore trop souvent méconnus du public tels la survenue brutale d'une douleur au milieu de la poitrine qui persiste plus de 15 minutes pour l'infarctus du myocarde (IDM) ou pour l'accident vasculaire cérébral (AVC), la survenue brutale d'une faiblesse d'un côté du corps, de soudaines difficultés d'élocution ou de compréhension, voire de vertiges, de perturbations de la vision, ou d'absence de sensation.

"Adopter le bon réflexe : appeler immédiatement le 15!", pour une prise en charge en urgence et être conduit directement vers un service spécialisé.

Le traitement de l'AVC et de l'IDM doit être le plus précoce possible, avant que les lésions ne soient irréversibles.

A l'occasion de cette journée, une trentaine de villes dans toute la France mettent en place des initiatives pour le public.

D'après un récent sondage Ipsos, 40% des Français n'auraient pas le réflexe d'appeler le 15 en cas de survenue d'un accident vasculaire cérébral ou d'un infarctus du coeur. 71% des Français déclarent savoir ce qu'est un AVC et 65% un infarctus, mais la moitié des personnes interrogées lors de l'enquête ne sauraient pas en reconnaître les signes.

Si les Français étaient mieux informés, le délai entre l'apparition des premiers signes d'un accident vasculaire cérébral et sa prise en charge serait réduit, ce qui sauverait de nombreuses vies.

Les maladies vasculaires cardiaques et cérébrales sont la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes. Chaque année, près de 120.000 personnes sont touchées par l'infarctus cardiaque et 130.000 par un AVC, cause non seulement de morts mais aussi de graves séquelles (paralysie, perte de la parole...).

Samu, Académie de Médecine, ministère de la santé, sociétés savantes, Croix Rouge, associations de patients et industriels soutiennent cette opération.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 15/11/07 9h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


De plus en plus d'enfants touchés par le diabète .

L'épidémie annoncée de diabète, qui touche quelque 250 millions de personnes dans le monde, n'épargne pas les plus jeunes, soulignent les experts à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, mercredi, consacrée cette année à l'enfant et l'adolescent.

Toutes les 5 secondes, une personne développe la maladie et quelque 380 millions d'individus risquent d'être concernés d'ici 2025, selon la Fédération internationale du diabète (FID). Cette expansion mondiale inquiétante s'accompagne d'une progression non moins alarmante de la maladie chez les jeunes.

Chaque année 70.000 enfants de moins de 15 ans développent un diabète de type 1, dont la fréquence augmente d'environ 3% par an.

Les taux de survenue du diabète de type 1 ont doublé ces 20 dernières années dans presque tous les pays d'Europe, indique Claire Lévy-Marchal, pédiatre et directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) français. En France, on atteindrait aujourd'hui 15 cas pour 100.000 enfants de moins de 15 ans.

La chercheuse estime que cette progression traduit "un déplacement vers les tranches d'âge les plus jeunes". Une hypothèse confirmée par Jean-Jacques Robert de l'hôpital Necker-Enfants malades de Paris, qui évoque des diagnostics de diabète chez des enfants de moins d'un an.

A quoi attribuer cette progression ? Claire Lévy-Marchal indique que les études "n'ont pas isolé de facteur causal ou déclenchant", mais que "l'ensemble des changements intervenus dans l'hygiène de vie pourrait être en cause dans la virulence plus précoce de la maladie auto-immune".

Le diabète des adultes est majoritairement de type 2 (maladie métabolique caractérisée par une résistance à l'insuline). Chez l'enfant, la proportion est inversée, 90% des cas étant de type 1 (maladie auto-immune se traduisant par l'absence de sécrétion d'insuline par les cellules du pancréas).

Autre sujet d'inquiétude pour les spécialistes: l'émergence dans de nombreux pays de cas de diabète de type 2 chez les enfants et adolescents. En nombre encore infime en France, ces cas ont néanmoins dépassé "le stade anecdotique", relève le Pr Robert.

En 2001-2003, le diabète de type 2 représentait 5,2% (contre 2,2% en 1993-98) des cas de diabète chez l'enfant et l'adolescent à l'hôpital Robert Debré (Paris), selon une autre étude du BEH.

Les taux actuels "se situent au niveau observé aux Etats-Unis, il y a 10 ans", relève Nadia Tubiana-Rufi, pédiatre à Robert Debré. Aux Etats-Unis, le diabète de type 2 représente aujourd'hui entre 8 et 45% des cas de diabète pédiatriques. "En Allemagne et en Autriche, le taux a été multiplié par 3 entre 1996 et 2003", ajoute-t-elle.

Associé à l'obésité et aux habitudes de vie sédentaires, ce type de diabète chez les jeunes conduit à des complications "plus précoces et rapides que dans le diabète de type 1", indique le Dr Tubiana-Rufi, "en particulier rénales et l'hypertension".

Lancée en 1991, la Journée mondiale du diabète (www.idf.org) est cette année observée pour la première fois par l'Onu qui a adopté le 20 décembre 2006 une résolution reconnaissant la maladie comme une menace importante. Une marche symbolique dite des "246 pas" (symbolisant les 246 millions de personnes atteintes de diabète) est prévue mercredi à New York, tandis que l'Empire State Building s'illuminera en bleu.