mardi 11 décembre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 11/12//07 18h40


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La luminothérapie pour mieux s'adapter au décalage horaire .


La luminothérapie, qui utilise une lumière blanche comme celle du soleil, peut aider à "recaler l'horloge biologique" lors d'un décalage horaire, a expliqué le Dr François Duforez, lors d'une conférence de presse organisée mardi par Aéroports de Paris qui veut "initier" les passagers à cette pratique.

Une heure de décalage horaire nécessite habituellement un jour pour se recaler. Pour neuf heures de décalage, il faudrait neuf jours avant que disparaissent les symptômes, selon ce praticien du centre du sommeil et de la vigilance de l'Hôtel Dieu à Paris.

S'exposer une heure par jour le visage, et donc les yeux, à une lumière blanche de haute intensité pendant les trois premiers jours du voyage peut faciliter cette adaptation. Cette technique est notamment utilisée pour les sportifs passant d'un continent à l'autre lors des compétitions, a précisé le Dr Duforez.

Alors que plus de 4 millions de passagers sont attendus pour Noël, Aéroports de Paris entend "proposer gratuitement une initiation" à la luminothérapie du 20 au 31 décembre à Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle dans le cadre de séances "express" de 15 à 20 minutes.

Si l'on va vers l'ouest, l'exposition doit avoir lieu l'après-midi ou le soir pour retarder l'heure d'endormissement, mais quand on va vers l'est, c'est le matin, qu'il faudrait s'exposer à ce type de lumière, selon le Dr Duforez. Associer lumière solaire (dehors ou grâce à des lampes spéciales) et légère activité physique aide encore mieux à recaler son rythme.

La luminothérapie est pratiquée en milieu hospitalier pour "recaler l'horloge biologique" de patients souffrant de certains troubles du sommeil (s'endormant trop tôt ou trop tard) ou pour contribuer au traitement d'une dépression saisonnière liée au manque de lumière durant l'hiver. Des lampes peuvent être prêtées aux patients pendant trois semaines par l'hôpital.

Pour être efficace, la luminothérapie suppose une exposition pendant 30 à 45 minutes par jour à 30 cm d'une lampe d'une intensité d'au moins 2.500 lux (jusqu'à 10.000 lux). Il n'est pas nécessaire de fixer la lampe (on peut lire ou travailler), mais il faut l'avoir dans son champ visuel. Le glaucome est une des contre-indications.

La lumière, via des voies nerveuses passant par la rétine, réduit ou inhibe la sécrétion de la mélatonine, une hormone qui synchronise le sommeil. La lumière blanche du soleil (mais pas les lumières jaunes des bureaux ou logements) stimule donc l'éveil.

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L’actualité Santé du 11/12//07 18h40


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Concurrence: mesures conservatoires à l'encontre du laboratoire Schering .


Le Conseil de la concurrence a ordonné mardi au laboratoire Schering Plough, soupçonné de pratiques anticoncurrentielles à l'égard d'un générique de son médicament Subutex, d'informer les médecins et les pharmaciens sur l'équivalence des produits princeps et des génériques.

Cette mesure, conservatoire, a été prononcée dans l'attente d'une décision au fond, qui intervient généralement dans un délai de 15 à 18 mois.

Dans un communiqué, le Conseil "enjoint au laboratoire Schering de publier à ses frais dans Le quotidien du médecin et Le moniteur du pharmacien un texte rappelant, d'une part, la bioéquivalence des génériques ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché, et, d'autre part, leur possible substitution par les pharmaciens dès lors qu'ils sont inscrits au répertoire des génériques".

L'affaire a débuté en novembre 2006 par la saisine du Conseil par le fabricant danois de génériques Arrow, qui a profité de la fin, en mars 2006, du brevet protégeant le Subutex, commercialisé par l'américain Schering Plough, pour lancer en France un générique de ce substitut aux opiacées.

Or, selon Arrow, Schering-Plough "abuse" de sa "position dominante" sur ce marché, "en dénigrant le générique", et "en modifiant les conditions de commercialisation du Subutex de manière à procurer aux pharmaciens d'officine des avantages visant à empêcher le développement (de son) générique".

Le Conseil a justifié la mesure conservatoire par le fait que les pratiques de dénigrement dénoncées sont "susceptibles de produire des effets prolongés", en particulier sur "le degré de confiance vis-à-vis du ou des génériques concurrents du Subutex".

Il a expliqué avoir écarté des mesures d'urgence car les pratiques liées aux conditions de distribution mises en place par Schering Plough "ont cessé".

En mars 2007, le Conseil avait infligé une amende de 10 millions d'euros à GlaxoSmithKline France pour une pratique anticoncurrentielle, celles des "prix prédateurs", à l'encontre d'une version générique d'un de ses antibiotiques utilisés à l'hôpital.

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L’actualité Santé du 11/12//07 18h35


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Risque de cancer infantile accru près d'une centrale nucléaire, selon une étude allemande.


Les enfants de moins de cinq ans résidant à proximité immédiate d'une centrale nucléaire courent un risque statistique nettement plus élevé de souffrir d'un cancer, révèle une étude publiée samedi par le gouvernement allemand.

Selon cette étude réalisée par l'Office fédéral de protection contre les radiations, à partir de données statistiques portant sur la période 1980-2003 dans les régions proches de 21 réacteurs ou anciens réacteurs allemands, le risque de cancer augmente de 60% lorsque l'enfant habite à moins de 5 km d'une centrale, et même de 117% si on prend en compte uniquement les leucémies.

Pour arriver à ces résultats, les auteurs ont comparé le nombre de cancers recensés dans les zones proches des centrales avec le nombre d'enfants sains vivant dans ces mêmes zones, et avec la fréquence des cancers infantiles au niveau national.

Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung qui a révélé l'information, "une des forces de cette enquête est que la distance entre le domicile et la centrale nucléaire, pour les enfants malades comme pour les enfants sains, a été déterminée à 25 mètres près".

Résultat: dans les zones à proximité immédiate des centrales (moins de 5 km), 77 cas de cancer ont été recensés chez les moins de cinq ans, soit un chiffre 60% plus élevé que celui qu'on aurait dû trouver en appliquant à ces zones les statistiques moyennes nationales. Pour les leucémies, 37 cas ont été comptés, au lieu de 17, soit 117% de plus que la normale.

"J'ai chargé la Commission pour la protection contre les radiations d'une étude détaillée de ces résultats (...) et de la question d'un éventuel rapport de cause à effet" entre les cancers et la proximité des centrales, a indiqué dans un communiqué le ministre de l'Environnement, Sigmar Gabriel.

Le ministre a toutefois précisé que, "dans l'état actuel des connaissances scientifiques, la hausse observée des cas de maladies ne peut s'expliquer par l'exposition aux radiations d'un réacteur nucléaire". En effet, selon M. Gabriel, "pour expliquer ce risque accru de cancer, il faudrait que la population soit exposée à des radiations au moins 1.000 fois plus élevées que celles issues des centrales nucléaires allemandes".

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L’actualité Santé du 11/12//07 18h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Journée nationale contre l'hypertension: plus de 14 millions de Français concernés .


L'hypertension artérielle n'est pas seulement un problème d'individu mais aussi une histoire de famille, ont souligné les spécialistes à l'occasion de la journée nationale dédiée mardi à cette maladie concernant plus de 14 millions de Français.

L'hypertension (HTA) touche plus de 14,4 millions de personnes en France, selon le Comité français de lutte contre l'hypertension (CFLHTA), organisateur de cette journée.

L'hypertension n'est certes pas contagieuse, mais on la retrouve fréquemment chez plusieurs membres d'une même famille: neveu, enfant, parent et même mari ou femme...

Selon une enquête réalisée pour CFLHTA, 44% des hypertendus traités ont un membre proche de leur famille soigné aussi pour de l'hypertension.

30% des couples en France sont concernés par l'hypertension avec un des conjoints au moins hypertendu.

Dans un couple sur dix, les deux conjoints sont hypertendus, selon cette enquête Flash 2007, réalisée par TNS Healthcare Sofres sur un échantillon de 4.500 individus de plus de 35 ans.

Après des années de vie commune en effet, chez des couples ayant peu de différence d'âge, les habitudes alimentaires et le mode de vie de chaque individu se ressemblent.

Ainsi, selon l'enquête, les 3/4 des couples interrogés partagent plus de 12 repas par semaine, 1/4 ont tenté de perdre du poids ensemble et 1/3 pratiquent une activité physique commune.

Mais 25% des hypertendus ignorent qu'ils le sont, selon le comité.

"Si votre conjoint vient d'apprendre qu'il est hypertendu ou si un membre de votre famille est concerné, il est important de s'interroger sur le risque de le devenir soi-même. C'est aussi le bon moment pour adopter avec lui de bonnes habitudes et l'aider dans la prise en charge de son hypertension; toute la famille va en tirer profit", conseille le Pr Xavier Girerd du CFLHTA.

Il s'agit d'adopter une alimentation équilibrée, sans excès de graisse et de sel, d'avoir une activité physique régulière, de réduire sa consommation d'alcool (2 verres de vin par jour maximum). Ne pas fumer, surveiller son poids, son cholestérol, sa glycémie (sucre sanguin) et sa tension font partie des conseils accessibles sur internet (www.comitehta.org), ainsi qu'un livret d'information pour l'hypertendu et sa famille.

L'HTA favorise le risque d'attaques cérébrales (AVC, accidents vasculaires cérébraux sources de mort et d'hémiplégie), d'insuffisance cardiaque ou d'infarctus du myocarde, selon les organisateurs de la campagne.