jeudi 3 avril 2008

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Massage !!!

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Un petit massage !!!

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h56


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les produits laitiers recommandés à tout âge, selon l'Académie de médecine. En dépit de polémiques récentes sur le sujet, l'Académie de médecine recommande de consommer à tout âge des produits laitiers pourvoyeurs de calcium, qui pourraient selon elle réduire les risque d'obésité, de diabète, voire de certaines maladies cardiovasculaires.

"Sous forme de lait, fromages, yaourts ou formules pour nourrissons, les produits laitiers sont le seul nutriment qui apporte autant de calcium", a fait valoir mercredi devant la presse le Pr Bernard Salle, membre de l'Académie de médecine, en préambule d'une séance commune sur le sujet avec l'Académie d'agriculture.

Le Programme national nutrition santé recommande de consommer trois produits laitiers par jour. Selon l'Académie les Français en consomment -des fromages et yaourts beaucoup plus que du lait- quelque 406 kg par an et par personne, ce qui les met parmi les plus gros consommateurs européens.

Les fromages les moins riches en calcium -chèvre frais, brie...- en contiennent autant que le lait, et le gruyère 10 fois plus.

Le lait maternel est un excellent pourvoyeur de calcium : sa teneur est plus faible que celle du lait de vache, mais sa biodisponibilité, c'est à dire son absorption digestive, est bien meilleure. "La France est dans les tout derniers pays européens pour l'allaitement maternel", a regretté le Pr Jean-François Duhamel, du CHU de Caen.

Les produits non-laitiers -eaux minérales, légumes (épinards, choux fleurs), viande, fruits- apportent quelque 200 mg/jour de calcium.

Les recommandations de consommation de calcium sont variables au fil de la vie et peuvent atteindre 1500mg chez les adolescents -dont la consommation est en baisse-, chez les personnes âgées et en fin de grossesse.

Avec un bémol, puisque le calcium ne se fixe qu'en présence de vitamine D, synthétisée seulement lors de l'exposition au soleil (une heure par jour serait nécessaire) et dont la carence est fréquente.

Selon le Pr Claude Jaffiol, il est "hautement probable" que les produits laitiers, notamment allégés, répondent à la prévention et au traitement des "maladies de pléthore" telles que l'obésité, le diabète, l'hypertension, le "syndrome métabolique" (hypertension, cholestérol...) et leurs complications cardio-vasculaires.

Outre l'apport en calcium qui permet de renforcer les os, il insiste à cet égard sur l'apport en protéine, l'aide à la régulation de l'insuline et de la tension artérielle, l'action sur le métabolisme des graisses...

Le rôle de l'absorption de calcium dans la prévention de l'ostéoporose et des fractures a été pourtant "très controversé", a admis le Pr Charles Joël Menkès, certains spécialistes arguant que l'ostéoporose "est une maladie plurifactorielle qui ne se résume pas à un problème de supplément diététique en calcium".

Absent mercredi, le journaliste scientifique Thierry Souccar, qui a publié en 1997 "Lait, mensonges et propagande", avait fait parvenir à la presse un communiqué dans lequel il affirmait, citant plusieurs études scientifiques, que dire que le lait prévient l'ostéoporose "est une désinformation scientifique et médicale".

Le Pr Menkès a cité d'autres études disant l'inverse, tout en admettant que les supplémentations en calcium et vitamine D devaient être réservées aux personnes à risque, notamment les sujets très âgés, pour qui une association de 1 à 1,5 g de calcium et de 800 unités de vitamine D a "un rôle préventif sur les fractures".

Enfin, interrogé sur des études évoquant un "risque plus élevé" de cancer de la prostate ou de l'intestin avec un régime riche en calcium, il a estimé que d'autres études le démentaient et qu'il était aujourd'hui "impossible" de l'affirmer.

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h53


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


L'Europe hésite face au retour du poulet américain chloré. L'Europe va au devant de débats délicats sur la reprise éventuelle des importations de poulets américains chlorés, qui divise les membres de la Commission européenne et sur laquelle les scientifiques n'ont pas pu trancher mercredi.

Les poulets américains désinfectés dans une solution à base de dioxyde de chlore sont interdits d'importation dans l'Union européenne depuis 1997, mais ce vieux contentieux doit être réexaminé à l'approche du prochain sommet UE-USA prévu en juin.

La méthode privilégiée par les Américains vise à tuer ou réduire le nombre de bactéries pouvant apparaître sur la volaille, essentiellement les salmonelles et les campylobacters, juste avant leur consommation.

Les vétérinaires de l'UE privilégient des contrôles d'hygiène tout au long de la chaîne alimentaire.

Bruxelles attendait l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avant d'entamer le débat entre commissaires sur une question sensible touchant aux assiettes des Européens.

Cette autorité, chargée de lui fournir des avis scientifiques sur les risques posés par les aliments destinés aux humains et aux animaux, a finalement publié mercredi un avis laissant toute latitude au débat.

L'EFSA a surtout cherché à savoir si les quatre substances utilisées dans le bain de désinfection des volailles américaines pouvaient entraîner "une tolérance accrue de certaines bactéries par l'organisme, ou leur résistance plus forte aux antibiotiques ou autres agents antimicrobiens".

Les experts ont répondu que "malgré une longue histoire d'utilisation, aucune donnée publiée n'existe" allant dans ce sens, a expliqué mercredi sa directrice adjointe Catherine Geslain-Lanéelle, devant des eurodéputés.

Dans le même temps, les scientifiques ont "prôné davantage de recherche" pour déterminer "la probabilité" d'une hausse de la tolérance aux bactéries ou de leur résistance aux antibiotiques, a souligné la responsable.

L'EFSA avait déjà conclu dans le passé que les quatre substances du cocktail de désinfection ne suscitaient "pas d'inquiétude de sécurité alimentaire".

"Nous allons commencer à examiner cet avis, mais nous attendons encore les opinions de deux autres comités d'experts", a précisé mercredi la porte-parole chargée de la Santé à Bruxelles, Nina Papadoulaki.

"La Commission ne peut agir seule, sans les Etats membres et le Parlement européen qui ont un droit de regard, ce qui veut dire que l'issue est très imprévisible", a-t-elle ajouté.

Androula Vassiliou, qui vient d'être désignée nouvelle commissaire européenne à la Santé, a donné mardi un avant-goût des désaccords à venir, en laissant entendre qu'elle ne serait pas dans le camp du commissaire à l'Industrie Günter Verheugen.

"Il se peut que je sois en désaccord avec lui. Il présentera des arguments en matière d'échange commercial, je parlerai du point de vue de la santé et le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas évoquera l'environnement", a-t-elle souligné.

En novembre, lors de la première réunion du Conseil économique transatlantique, M. Verheugen s'était engagé, après avis scientifique, à trancher la question "avant le prochain sommet UE-USA".

Ce Conseil économique transatlantique, mis en place en avril 2007, ambitionne de gommer les aspérités commerciales récurrentes entre les deux continents.

Il est coprésidé par Günter Verheugen et par le conseiller du président George W. Bush pour les questions économiques, Allan Hubbard.

Selon l'eurodéputée française socialiste Anne Ferreira, Washington "fait le forcing depuis des semaines pour commercialiser en Europe ses poulets chlorés" et M. Verheugen entend bien "arriver au prochain sommet UE-USA avec la question réglée".

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h49


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les statines consacrées comme traitement miracle du cœur. La conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) a consacré les statines comme le médicament le plus efficace contre le cholestérol les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans les pays industrialisés.

L'efficacité de cette molécule pour réduire le mauvais cholestérol et faire reculer les maladies coronariennes, arrivée sur le marché il y a une quinzaine d'années, ne s'est jamais démentie.

Les statines sont contenues dans tous les grands anticholestérol comme le Crestor du laboratoire britannique AstraZeneca, le Zocor de l'Américain Merck ou le Lipitor de la firme Pfizer et représentent un marché mondial de 35 milliards de dollars.

C'est l'échec cuisant du Vytorin des laboratoires américains Merck et Schering-Plough à faire régresser les plaques d'athérome (formées en grande partie de mauvais cholestérol) dans les artères --confirmé par les résultats complets d'un essai clinique (ENHANCE) présentés ce week-end au congrès de l'ACC à Chicago-- qui a remis en vedette les statines.

Un groupe d'éminents cardiologues américains, choisi par la présidence de l'ACC, a publiquement recommandé de revenir prioritairement aux statines pour combattre le cholestérol et réduire la mortalité due aux maladies cardiovasculaires.

Vytorin "n'a produit aucun résultat", a déclaré le principal auteur de l'étude, le Dr John Kastelein, de l'Academic Medical Center au Pays-Bas, confiant à des journalistes "avoir été très surpris" par ces données.

En outre, le délai de 18 mois enregistré avant la publication de l'essentiel des conclusions de l'essai clinique, en janvier 2008, a soulevé des soupçons de fraude. Les ventes de Vytorin/Zetia des laboratoires américains ont atteint cinq milliards de dollars en 2007 (soit un doublement en deux ans), grâce à une campagne publicitaire agressive estimée à 200 millions de dollars pour la seule année 2007.

Deux commissions du Congrès américain ont ouvert une enquête.

Depuis sa mise sur le marché en 2004, un nombre grandissant de médecins avaient adopté le Vytorin au détriment des statines, le prescrivant en premier traitement à des millions d'Américains pour réduire le cholestérol.

Le Vytorin est vendu quatre fois plus cher que les autres médicaments anti-cholestérol, en particulier les statines.

Vytorin combine le Zocor (simvastatin) de Merck à l'Ezetimibe (Zetia) du laboratoire Schering, qui neutralise le cholestérol dans l'intestin mais pas dans le foie comme les statines.

Si l'essai clinique a bien confirmé que Vytorin, considéré jusque-là comme un concurrent du Crestor, réduisait nettement le cholestérol, il n'a en rien fait régresser les plaques dans les artères comme devait en principe le montrer l'essai clinique.

Une telle régression est jugée cruciale par la médecine pour combattre efficacement les maladies cardiovasculaires et réduire la mortalité.

En revanche le Crestor, une statine particulièrement puissante, a démontré cette capacité dans plusieurs études.

De plus, dimanche, AstraZeneca a décidé de mettre fin prématurément à une vaste étude de Crestor comme traitement prophylactique des affections cardiovasculaires en raison de bons résultats.

Le même jour, un essai clinique baptisé ASTEROID a confirmé que Crestor réduisait les plaques d'athérome qui bouchent les artères, prouvant une fois de plus que ce médicament peut faire régresser les maladies cardiovasculaires.

Les statines, appelées parfois "l'aspirine du 21e siècle", ont également montré des vertus pour combattre certains cancers, la maladie d'Alzheimer et les rhumatismes inflammatoires avec des résultats variés.

Une étude américaine récemment publiée dans le Journal européen de pneumologie, a mis en évidence des effets favorables des statines sur les infections pulmonaires, réduisant de près de moitié la mortalité.

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Pharmacies: des substances sous surveillance .Une enquête sur les préparations en officine, lancée après une affaire de gélules minceur dangereuses, n'a pas mis en évidence de substances ou plantes au profil "inquiétant", mais certaines font l'objet d'une "surveillance particulière", selon l'agence du médicament (Afssaps).

Il s'agit essentiellement de substances utilisées dans des préparations à visée amaigrissante ou anti-âge : Citrus aurantium (orange amère), Garcinia cambodgia, DHEA, pregnénolone.

En avril 2006, des cas d'intoxications avec une préparation à base d'extraits thyroïdiens effectuée par une pharmacie parisienne avaient entraîné un décès et plusieurs hospitalisations. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait alors interdit l'importation, la préparation et la délivrance de préparations magistrales à base d'extraits thyroïdiens.

De son côté, le ministère de la Santé avait demandé un état des lieux des pratiques concernant les préparations en officine.

Une enquête a été réalisée par les inspections régionales de la pharmacie, de novembre 2006 à fin avril 2007, dans plus de 300 pharmacies (1% des officines françaises) identifiées comme ayant une très forte activité de préparation.

900 prescriptions de préparations magistrales ont ainsi été analysées. Aucune "substance interdite", ni de "produit pour lequel il faudrait prendre une mesure immédiate" n'ont été repérés, a indiqué mercredi Anne Castot (Afssaps) au cours d'une conférence de presse.

Néanmoins, un "certain nombre de substances chimiques ou de plantes", pour lesquelles on manque de données concernant les risques et l'efficacité, font l'objet d'une "surveillance particulière" de l'Afssaps.

35% des prescriptions analysées dans le cadre de l'enquête étaient à visée amaigrissante (sous forme de gélules), 17% à visée dermatologique (gels, crèmes, lotions...). 11% étaient des préparations pédiatriques prescrites en l'absence de spécialité industrielle au dosage adapté à l'enfant. Le reste concernait entre autres la lutte contre le vieillissement.

Les résultats de cette enquête "ne donnent pas tellement nature à inquiétude sur la toxicité des substances ou plantes utilisées", a estimé Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps, mais ils suscitent "davantage des interrogations sur le bien fondé, dans certains cas, du recours aux préparations".

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h40


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Hépatite C : identification d'une protéine bloquant le virus .L'identification par des chercheurs français d'une protéine qui bloque le virus de l'hépatite C à une étape précoce de son développement ouvre de nouvelles perspectives de mise au point de thérapies visant à empêcher le virus d'entrer dans les cellules du foie.

Des chercheurs de l'Institut de Biologie de Lille (CNRS/Universités Lille 1 et 2/Institut Pasteur de Lille) en collaboration avec des chercheurs de l'Inserm et d'un laboratoire américain de l'université de Stanford, ont mis en évidence une protéine capable de bloquer le virus de l'hépatite C à une étape précoce de son cycle infectieux.

Ces travaux, soutenus par l'Agence nationale française de recherche sur le sida et les hépatites (ANRS), sont publiés mercredi dans la revue américaine en ligne PLoS ONE. Selon les chercheurs, ces recherches "laissent entrevoir de nouvelles perspectives dans le développement de thérapies visant à bloquer le virus avant qu'il n'entre dans la cellule".

L'hépatite C, contre laquelle il n'existe pas de vaccin préventif, touche environ 130 millions de personnes à travers le monde. En France, avec quelque 5.000 nouveaux cas par an, on estime qu'un demi-million de personnes pourraient être atteintes par cette infection.

L'infection par ce virus (le VHC) est le plus souvent chronique (60 à 80 % des cas) et peut conduire à long terme au développement d'une cirrhose et d'un cancer du foie. Les traitements actuels ont une efficacité limitée (40% d'échec environ) et présentent des effets secondaires non négligeables. D'où l'importance de trouver de nouvelles molécules antivirales.

Le VHC utilise au moins trois récepteurs (dont le récepteur CD81) pour entrer dans la cellule du foie et l'infecter.

C'est en étudiant les protéines associées au récepteur CD81 que les chercheurs ont identifié la molécule EWI-2wint. Cette molécule empêche le virus de reconnaître le récepteur CD81 dont il se sert pour entrer dans la cellule.

La présence de cette molécule dans d'autres types de cellules expliquerait pourquoi elles ne sont pas infectées par le virus de l'hépatite C, notent les chercheurs.

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Une nouvelle souche d'une épidémie mortelle trouvée dans le fleuve Amazone .Une nouvelle souche d'une épidémie mortelle a été découverte dans le fleuve Amazone au Pérou, selon une étude publiée mardi aux Etats-Unis.

Cette nouvelle bactérie pourrait être responsable de plus de 40% des cas de leptospirose dans la région, une maladie mortelle transmise par les animaux aux hommes qui peut causer des défaillances rénales, une hémorragie des poumons, la jaunisse et d'autres symptômes.

La leptospirose affecte des dizaines de millions de personnes chaque année mais sa prévalence est supérieure dans les régions tropicales.

Elle est difficile à diagnostiquer en raison de la variété de ses symptômes, alors que son taux de mortalité peut atteindre 20 à 25% dans certaines régions.

"Cette souche a des caractéristiques fondamentalement différentes", a dit le principal auteur de l'étude, Joseph Vinetz, du centre sur les maladies infectieuses de l'Université de Californie à San Diego.

"Nous pensons que des centaines de patients sont infectés par ce pathogène qui est si particulier que les anticorps de la maladie ne réagissent pas aux tests classiques pour la leptospirose", a-t-il précisé.

M. Vinetz et ses collègues ont découvert cette souche en menant une étude clinique dans la région d'Iquitos au Pérou sur des patients nécessitant un traitement médical pour des symptômes de fièvre.

Les chercheurs ont établi que 41% des 881 patients étudiés avaient des anticorps qui réagissaient uniquement à cette nouvelle souche de la bactérie, montrant une plus grande incidence de la leptospirose que prévu.

"Cette observation est pertinente pour d'autres régions du monde où la leptospirose pourrait se propager, car il est nécessaire d'identifier la bonne souche de la Leptospira afin d'établir un diagnostic correct", ajoute M. Vinetz.

L'étude est publiée dans le journal sur les maladies tropicales ignorées de la Public Library of Science.

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


L'obésité, un obstacle à la maternité .Les kilos en trop pèsent lourd sur la santé, notamment en termes de risques cardiovasculaires, mais ils peuvent aussi pour les femmes être un frein à la maternité, soulignent des spécialistes, appelant de leurs voeux un renforcement de la prévention chez les adolescentes.

L'obésité touche 16,9% des Français et le surpoids 32,4%, et le phénomène concerne de plus en plus des femmes en âge d'avoir des enfants.

"Anecdotique il y a 25 ans", la question de l'obésité de la femme enceinte ou de celle qui souhaite avoir un enfant est devenue quotidienne, ont souligné plusieurs médecins mardi devant la presse, à l'occasion d'une séance thématique de l'Académie nationale de médecine.

L'obésité de la femme enceinte, explique Jacques Bringer (Maladies endocriniennes, hôpital Lapeyronie, Montpellier) a des conséquences à la fois pour la mère et pour le bébé.

Les risques de complications classiques de la grossesse "augmentent nettement". Le risque relatif d'hypertension de la femme enceinte est ainsi multiplié par 6 à 8, celui du diabète gestationnel de 7 à 20 fois.

L'obésité de la mère apparaît également en cause dans les malformations du foetus, souligne le Pr Bringer: elle augmenterait de 40 à 70% le risque de malformation cardiaque et multiplierait quasiment par 3 le risque d'anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida, hydrocéphalie...).

"L'obésité paraît créer le risque malformatif", indique le Pr Bringer, la nutrition "influençant très précocement l'expression des gènes". Il déplore "une surveillance plus ou moins molle" de la femme obèse pendant la grossesse, surtout axée sur la survenue d'un diabète.

L'obésité de sa maman a aussi un impact à long terme sur l'enfant, avec davantage de risques qu'il devienne lui-même obèse ou diabétique.

Autre question émergente, celle de l'infertilité. L'obésité, et surtout l'obésité abdominale, est, avec l'augmentation de l'âge maternel, un problème croissant.

Le Nord étant particulièrement touché par le surpoids et l'obésité, Didier Dewailly (médecine de la reproduction, centre hospitalier de Lille) indique que dans son service, la moitié des femmes qui consultent ont un problème de poids.

L'infertilité pour troubles de l'ovulation est trois fois plus fréquente chez les femmes obèses, indique l'endocrinologue Jean-Noël Hugues (CHU Jean Verdier, Bondy). Une perte de poids de 5% restaure l'ovulation naturelle dans plus de la moitié des cas, ajoute-t-il.

A contrario, les traitements de stimulation ovarienne chez les femmes en surcharge pondérale sont plus longs, plus fortement dosés et moins efficaces que chez les autres femmes.

Pour l'Académie de médecine, il est essentiel de prendre en charge les femmes en surpoids, "avant toute grossesse et toute tentative de traitement de la stérilité". "La grossesse n'est pas le moment pour maigrir", soulignent les spécialistes, car l'amaigrissement n'est pas forcément sans risque pour le foetus.

On parle de surpoids pour un indice de masse corporelle (IMC, calculé en tenant compte du poids et de la taille) situé entre 25 et 30, et d'obésité à partir de 30. L'obésité abdominale est déterminée par le tour de la taille (à partir de 80 cm pour les femmes).

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h25


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L'activité physique réduit les risques de maladies et rallonge la vieL'activité physique régulière, même d'intensité modérée, est excellente pour la santé, réduisant le risque de nombreuses pathologies et rallongeant donc la vie, selon une analyse menée sous l'égide de l'Inserm.

Pour cette "expertise collective" demandée en 2006 par le ministère des sports, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale a demandé à une quinzaine d'experts -médecins, chercheurs, psychologues, sociologues, physiologues- d'étudier les données nationales et internationales disponibles. En est sorti un point en 812 pages sur les effets sur la santé de l'activité physique, présenté mardi à la presse.

Selon les experts, seulement 47 à 63% des Français d'âge adulte pratiquent une activité physique -de la simple marche au sport de compétition- à un niveau favorable pour la santé.

Les hommes en font plus que les femmes, les habitants des villes plus que ceux des campagnes, les diplômés plus que ceux qui ne le sont pas. Les plus aisés ont accès à des salles, ce qui entraîne une activité plus régulière.

Et pourtant, les bienfaits pour la santé d'une activité physique sont indéniables : prévention ou traitement des maladies cardiovasculaires, prévention du diabète, outil thérapeutique performant pour la broncho-pneumopathie chronique osbtructive des fumeurs, prévention du cancer du colon ou du sein...

Les personnes âgées y gagnent de la masse musculaire et osseuse. L'activité physique freine aussi le déclin cognitif, et elle préviendrait la maladie d'Alzheimer.

Les études fixent des niveaux minimum : 30 mn cinq jours par semaine d'une activité physique modérée ou 20 mn trois fois par semaine d'une activité intense, et le double pour les jeunes. Une activité de renforcement musculaire est recommandée, ainsi que, pour les personnes âgées, des exercices d'équilibre.

Dans sa dimension proprement sportive, l'activité physique présente quelques risques : les traumatismes bien sûr, de la tendinite aux fractures, et aussi l'addiction, notamment chez les adeptes du jogging ou du body building. Mais celle-ci ne concerne que 4% de ceux qui pratiquent un sport.

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h15


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Mise au point d'une technique permettant de détecter des tumeurs minusculesDes chercheurs américains ont mis au point une nouvelle technique d'imagerie médicale capable de grossir mille fois les détails internes du corps humain et donc de détecter des tumeurs beaucoup plus petites que ne le permettaient jusqu'à présent les méthodes à leur disposition.

Cette technique, basée sur la spectroscopie Raman, augmente le champ de l'imagerie moléculaire. "Il s'agit d'un tout nouveau genre d'imagerie qui ne ressemble à rien de ce qui existait auparavant" en médecine, souligne Sanjiv Sam Gambhir, professeur de radiologie à l'université de Stanford (Californie, ouest) et principal auteur de l'étude publiée lundi dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

L'effet Raman, découvert dans les années vingt par un physicien indien, est un phénomène optique par lequel un milieu peut diffuser de la lumière en modifiant légèrement sa fréquence. Largement utilisée dans l'industrie et la recherche, la spectroscopie Raman permet de caractériser la composition moléculaire et la structure d'un matériau.

Mais c'est la première fois, selon le chercheur, qu'elle est adaptée pour fournir des images de l'intérieur du corps humain.

Les signaux émis grâce à la spectroscopie Raman sont plus puissants et plus persistants que ceux des méthodes disponibles et le type de particules utilisées peut fournir des informations sur plusieurs cibles moléculaires simultanément, explique Sanjiv Sam Gambhir.

"D'habitude, nous pouvons mesurer une ou deux choses à la fois. Là, cela nous permet de voir dix, vingt ou trente choses en même temps", poursuit le chercheur.

Des nanoparticules, qui servent de balises, sont injectées dans le corps du patient. Quand la lumière du rayon laser envoyé depuis une source extérieure les rencontre, ces particules émettent des signaux qui peuvent être mesurés et convertis en un marqueur visible qui définit leur position dans l'organisme.

L'auteur compare le développement de cette nouvelle technique d'imagerie médicale, performante, bon marché et facile à utiliser, à la tomographie par émissions de positrons (particules microscopiques émises par une substance radioactive administrée au patient) ou TEP, utilisée tous les jours dans les hôpitaux pour détecter un cancer ou étudier les effets d'un traitement, et dont personne ne mesurait l'impact voici 15 ans quand elle a été mise au point.

Sanjiv Sam Gambhir et son équipe ont d'abord testé cette technique sur des souris, en leur injectant des nanoparticules, "bombardées" par un faisceau laser, et qu'ils ont pu suivre dans leur migration jusqu'aux reins de l'animal.

Un essai clinique est prévu pour tester chez l'humain cette technique avec des nanoparticules d'or afin de déterminer sa possible utilisation dans le diagnostic du cancer du colon à un stade peu avancé, en association avec une coloscopie.

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L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h10


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Atteinte d'une maladie dégénérative, une femme demande un référendum sur l'euthanasieUne femme de 31 ans vivant dans l'Hérault, atteinte d'une maladie dégénérative, demande un referendum sur le suicide assisté et le droit à mourir dans la dignité et a lancé un appel en ce sens au président de la République, a rapporté mardi le quotidien Midi Libre.

Clara Blanc est atteinte du syndrome d'Ehlers Danlos, une maladie génétique rare qui atteint les tissus conjonctifs, explique le quotidien. Pour autant, assure-t-elle, elle n'est pas "suicidaire" et ne sait pas quand et comment elle voudra mourir. "Le plus tard possible", a-t-elle confié à l'AFP.

La jeune femme a pris cependant position pour l'euthanasie dans un courrier adressé à Nicolas Sarkozy mais aussi à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, dont l'AFP a eu copie.

"Il y a selon moi une étape où la vie n'est plus la vie mais une agonie irréversible (...)", écrit-elle.

"C'est une conception de la dignité et du droit de chaque être à disposer de sa vie et par là-même de sa mort", poursuit-elle, confiant que sa maladie doit la conduire à terme "dans un fauteuil roulant puis vers une dépendance totale, le tout dans des douleurs généralisées et intenses".

En France toutefois, il est impossible de partir dans la dignité, "de façon officielle et légale", déplore-t-elle.

Clara Blanc fait notamment référence dans son courrier à Chantal Sébire qui, atteinte d'une maladie orpheline, incurable et évolutive, avait demandé, en vain, le droit à une euthanasie active.

"Nos politiciens ont opposé à sa demande (...) des textes de loi qui prônent la vie à tout prix", écrit-elle, appelant, en conclusion de son courrier, à un "referendum national" sur l'euthanasie.

Clara Blanc qui habite Villeneuve-lès-Maguelonne, près de Montpellier, est en contact avec l'association helvétique d'aide au suicide Dignitas. Mais le coût total de l'euthanasie "s'élève à 6.000 euros", déplore-t-elle, dans son entretien à Midi Libre. Une somme dont elle ne dispose pas.

"Mais je sais que, comme Chantal Sébire, je trouverai une issue", dit-elle encore. "Cette peur de ne pas avoir le choix a arrêté de me hanter l'esprit".