mardi 5 août 2008

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L’actualité Santé du 05 /08/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Médicament anti-obésité Acomplia: nouvelles mises en garde sur troubles dépressifs

Des troubles dépressifs peuvent survenir lors de la prise du médicament anti-obésité Acomplia, du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis, "tout particulièrement" dans les trois premiers mois du traitement, selon une nouvelle mise en garde de l'agence du médicament.

"Les troubles dépressifs apparaissent dans plus de la moitié des cas au cours du 1er mois de traitement et dans plus de 80% des cas dans les trois mois suivant le début du traitement", d'après un bilan après un an de commercialisation établi par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

Ces troubles dépressifs peuvent survenir chez des patients sans antécédent de dépression ni épisode dépressif en cours, selon une analyse, datant de juin 2008, des notifications de réactions dépressives.

Un "suivi attentif des patients" est donc préconisé, "en particulier en début de traitement à la recherche de symptômes évocateurs de troubles psychiatriques, notamment de dépression", souligne une lettre adressée aux prescripteurs de l'Afssaps, de l'Agence européenne du médicament et de Sanofi-aventis.

"Si une dépression est diagnostiquée sous rimonabant (nom de la molécule commercialisée en Europe sous le nom d'Acomplia, NDLR), le traitement doit être arrêté. Le patient doit être suivi et traité de façon appropriée", précise-t-on dans cette lettre.

Dès sa commercialisation en 2006, la notice mentionnait le risque de dépression. En juillet 2007, y était ajouté une contre-indication pour les patients atteints de dépression caractérisée et/ou traités par antidépresseurs, ainsi que des mises en garde concernant les troubles dépressifs.

Fin mars 2008, en France, environ 160.000 patients ont été traités (en moyenne pendant 3,2 mois) par Acomplia.

"Au cours de cette première année (de commercialisation), 7 décès ont été rapportés. De mars 2008 à mai 2008, trois décès supplémentaires ont été notifiés. Parmi ces 10 décès, 3 sont d'origine cardiovasculaire, un est un coma diabétique chez un patient traité par insuline, 4 sont des suicides et les deux derniers sont de cause inconnue", selon le bilan.

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Obésité: un rapport préconise de taxer des produits trop gras, trop sucrés

Un rapport remis à Bercy et au ministre de la Santé préconise de taxer davantage les boissons sucrées et d'augmenter la TVA sur certains aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés afin de lutter contre l'obésité, indique mardi Les Echos.

Ce rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) et de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), qui relance un débat ouvert depuis des mois, a été remis fin juillet aux ministres du Budget et de la Santé, Eric Woerth et Roselyne Bachelot, confirme-t-on dans ces deux ministères.

"La possible augmentation de la TVA n'est pas à l'ordre du jour", a toutefois indiqué le cabinet de M. Woerth, précisant que le rapport ne sera pas rendu public avant la fin août, date de sa transmission aux parlementaires pour examen.

"Si les déséquilibres alimentaires encore constatés aujourd'hui devaient perdurer, il est peu douteux que la prévalence des troubles et pathologies chroniques augmentera (...) et rendra peu soutenable l'avenir du financement de la protection sociale", écrivent à l'appui de leurs propositions l'Igas et l'IGF, cités par Les Echos.

Le surpoids et l'obésité favorisent la survenue de maladies cardiovasculaires, du diabète voire de certains cancers.

Le rapport propose une hausse de la TVA (de 5,5 % à 19,6%) sur les produits "trop gras, trop sucrés, trop salés qui ne sont pas de stricte nécessité", une hausse des droits d'accises sur les boissons sucrées, et une hausse de la TVA sur "le +snacking+: produits de grignotage, sandwichs, pizzas, hamburgers, etc.", selon le quotidien.

Le document plaide également pour un accroissement de la fiscalité sur l'alcool, évoquant ses coûts sociaux "mais aussi ses effets sur certains cancers".

Les Echos citent une source gouvernementale selon laquelle "ces taxes nutritionnelles ne seront pas proposées par l'exécutif lors des textes budgétaires de l'automne", en raison notamment de l'actuelle inflation sur les produits alimentaires.

L'Igas reconnaît elle-même, selon le quotidien, que "les populations les plus défavorisées, qui se nourrissent le moins bien, pourraient être les plus fortement pénalisées" par cette taxation.

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Consommation d'héroïne : des "tendances alarmantes"

L'augmentation continue de la consommation d'héroïne notamment chez des jeunes plutôt bien insérés, sa banalisation croissante en milieu festif "techno" et l'ignorance des risques encourus (surdose, hépatites, sida...) constituent des "tendances alarmantes", selon les autorités sanitaires.

Ces tendances et "évolutions inquiétantes", observées en France, sont présentées dans les deux derniers rapports du dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) établis à partir de diverses données dont certaines provenant de l'Afssaps (agence du médicament) et de l'Institut de veille sanitaire (InVS), précisent ces deux structures lundi dans un communiqué.

Elles pointent "une augmentation continue de la consommation, non seulement parmi les personnes habituellement usagères d'opiacés mais aussi, parmi des populations peu familières de ces produits. Ces consommateurs sont majoritairement jeunes et plutôt insérés socialement".

"L'usage par voie nasale ("sniff") apparaît aujourd'hui en nette augmentation, avec une poly-consommation (consommation de plusieurs produits en association ou successivement) très fréquente", relève ainsi la Direction générale de la santé (DGS).

Cependant, le recours à l'injection intraveineuse et sous-cutanée particulièrement à risque (transmissions des virus du sida, des hépatites, contamination bactérienne avec atteinte cardiaque...) existe toujours, avec une proportion importante de réutilisation de la seringue, de partage de celle-ci ainsi que du petit matériel (cupule, eau, coton...), note-t-elle.

"Une banalisation croissante du produit essentiellement en milieu festif techno", sans perception réelle de sa dangerosité, est relevée. Au moins un quart de ceux fréquentant le milieu festif techno a expérimenté l'héroïne (enquête 2007).

Les rapports soulignent également l'ignorance des nouveaux usagers sur les risques encourus et parfois même de la nature même du produit qu'ils consomment, par exemple que le "rabla" désigne en fait de l'héroïne.

Tout cela "pourrait avoir des conséquences graves sur la santé des usagers", dont une augmentation du nombre de décès, notamment par surdose, avertissent les autorités sanitaires, en évoquant le risque supplémentaire lié à l'héroïne très concentrée à l'origine d'un décès en Seine Saint-Denis.