jeudi 22 mai 2008

~TUNING, !!!~

Laguna II en tuning.



~ HISTOIRE DE LANCIA.!!!~



HISTOIRE DE LANCIA.



1900

Firme fondée à Turin par Vincenzo Lancia qui fut apprenti chez Ceirano, inspecteur chez F.I.A.T. puis pilote de course avant de concevoir sa première voiture en 1906 : l'Alfa quatre cylindres, 2,5 litres.

En 1908, paraît la Di-Alfa six cylindres, 3,8 litres, puis la Beta 3,1 litres de 1909, la Gamma 3,5 litres de 1910, la Delta 4,1 litres de 1911.

1910

Un modèle de 2,6 litres, 15 ch, précède la Eta 4,2 litres de 1913 et la Theta 4,9 litres de 1914 entièrement équipée à l'électricité.

A partir de 1911, les Lancia sont dotées d'un volant à quatre rayons et de l'emblème de la lance.

La Kappa de 90 ch paraît après la guerre équipée d'un V12 à arbre à cames en tête. Elle est remplacée par la Di-Kappa à soupapes en tête puis par la Tri-Kappa V8, 4,6 litres.

1920

La Lambda conçue en 1921 est proposée à la vente en 1923 ; c'est une V4 à construction monocoque. Elle est suivie en 1929 par la V8 Di-Lambda puis par ses remplaçantes, la V4 Artena de 54 ch et la V8 Astura de 73 ch.

1930

L'Augusta de 1932 revient au châssis-coque et annonce la dernière création de Vincenzo Lancia, qui meurt en 1937, l'Aprilia de 1 352 cm3 qui devient l'exemple type de la petite voiture europeenne.

L'Ardea de 29 ch, sortie juste avant la guerre, est une version miniature de l'Aprilia.

1950

La première Lancia d'après-guerre date de 1950. Cette Aurelia, Oeuvre de Vittorio Jano et de Gianni Lancia, sert de base aux modèles de compétition D23 et D24.

En 1953. Gianno Lancia conçoit la V4 Appia de 1 091 cm3, une Aurelia miniature, mais il doit céder la firme à Fiat.

En 1956, paraît la révolutionnaire Flaminia equipée d'un V6 de 2,5 litres, 98 ch. En 1958, elle est poussée à 125 ch et elle est équipée de freins à disque.

1960

La Flavia de 1961 est une traction avant quatre-cylindres à soupapes en tête. Un modèle coupé grand tourisme de 92 ch est offert en 1962.

En 1964, l'Appia fait place à la Fulvia avec un V4 de 1 100 cm3. Ses versions sport font 71 ch et sa version GT roule à 171 km/h.

1970

La Beta annoncée en 1972, paraît en 1979 avec des moteurs de 1 287, 1 585 et 1 995 cm3 alors que la Gamma sort en 1 999 et 2 484 cm3.

La Stratos sport est proposée en série limitée avec son V6 à double arbre à cames en tête de 190 ch. En 1979, elle gagne pour la cinquième fois le Rallye de Monte-carlo.

En 1979, la Deta dessinée par Giugiaro est apparentée techniquement à la Fiat Ritmo, mais elle en diffère par une ligne élégante et une finition très soignée. Dans les années qui suivent. elle sort en diverses versions dont la Delta HF 4 WD Groupe A de 300 ch qui remplace la Delta 54 dans les rallyes.

1980

La Prisma de 1982 est la version trois volumes de la Delta et en 1986, elle reçoit la transmission intégrale.

La Thema de 1984 est le résultat de l'étude menée en commun par Fiat, Alfa Romeo, Lancia et Saab pour une nouvelle berline haut de gamme. Deux ans plus tard, elle est dotée du moteur V8 trente-deux soupapes de Ferrari.

La Dedra est presentée en 1989 et fertilisée en 1992 avec une cylindrée de 1,6 à 2 litres.

1990

La Thema vit ses dernières heures en 1994 avec des moteurs seize soupapes dont un 3 litres et un break Station Wagon déjà concurrencé par le monoplace Zeta commercialisable en 1995.

("Encyclopédie des voitures" Edita)

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L’actualité Santé du 22/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Attention aux huiles essentielles, dit l'Agence de sécurité sanitaire.

L'agence de sécurité sanitaire des médicaments a invité à la prudence dans l'utilisation des huiles essentielles qui ne sont "pas dénuées de risque", tout en insistant auprès des professionnels sur la nécessité du respect des critères de qualité des matières premières, du mode d'obtention de l'huile et de sa conservation.

Dans l'attente d'une réglementation européenne, et en l'absence de réglementation française concernant leur emploi dans les produits cosmétiques, l'Afssaps (Agence de sécurité sanitaire des produits de santé) a affirmé que les huiles essentielles devaient être utilisées "avec prudence" car elles peuvent "être toxiques et provoquer des effets indésirables du fait de leur passage à travers la peau et de leur impact sur l'organisme".

Les huiles essentielles "ne doivent pas être considérées comme des ingrédients courants mais comme des substances particulières non dénuées d'effets secondaires", a noté mercredi l'Agence.

Dans une recommandation à l'adresse des industriels producteurs d'huiles essentielles et fabricants de produits cosmétiques, l'Afssaps a souligné que le respect des critères de qualité spécifiques à chaque huile "a un retentissement sur la qualité du produit, en particulier sur son innocuité".

L'Agence a insisté en particulier sur les "critères qualité des matières premières végétales d'où sont issues les huiles essentielles (dénomination botanique, conditions de production de la plante, partie de plante utilisée, famille chimique et méthodes d'identification de la partie de plante destinée à la production de l'huile essentielle)".

Elle a aussi mis l'accent sur la nécessité de vigilance pour le mode d'obtention de l'huile, les méthodes d'analyse et les conditions de conservation et de stockage de ces produits.

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Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Des centaines de femmes en mal de bébé attendent un don d'ovule.

Des centaines de couples sont en attente, et les dons d'ovules sont trop rares : l'Agence de biomédecine lance une campagne avec affiches, brochures, numéro vert et site internet, pour expliquer la procédure et susciter une augmentation des dons.

Selon une enquête réalisée par cette agence -établissement public qui s'occupe de greffe, procréation, embryologie et génétique- 228 femmes ont fait un don en 2006, ce qui a entraîné 384 fécondations in vitro, d'où sont nés une centaine d'enfants. Ce qui représente seulement 0,5% des tentatives de procréations médicales assistées.

Depuis une vingtaine d'années, un millier d'enfants ont été conçus grâce à un don d'ovocytes.

Mais à la fin 2006, on comptait plus de 1.100 couples en demande, pour qui l'attente variera entre 6 et 60 mois. "Une éternité", dit le Dr Hélène Letur, médecin de la reproduction à l'Hôpital Necker. Comme le souligne le Dr Dominique Le Lannou, du CHU de Rennes, "la demande ne peut qu'aller en augmentant", alors que les femmes retardent l'âge où elles veulent procréer.

Pour autant, cet acte s'inscrit strictement "dans le cadre de la médecine de la reproduction", et non dans une fantaisie de personnes vieillissantes : "Il nous paraîtrait non éthique de ponctionner une jeune fille de 25 ans pour permettre à une douairière de 60 ans d'avoir des enfants", souligne Jacques Lansac, président du collège des gynécologues-obstétriciens.

La pénurie de donneuses s'explique, semble-t-il, par le fait que le don est trop peu connu, y compris des professionnels, qui vont parfois jusqu'à dire que "c'est très dangereux".

Le don peut être aussi mal compris. "Tu vas donner un bébé !", a entendu ainsi Natacha, une donneuse du Finistère, qui souligne qu'il ne faut pas confondre ovocyte (le nom médical de l'ovule) et embryon. "Ça devient mon bébé quand il est fécondé par le sperme de mon mari et que je le porte", dit-elle.

Natacha a fait la démarche -elle s'apprête à la refaire- par solidarité : mère de trois enfants, elle a voulu "aider". Souvent, les donneuses sont des proches de personnes qui attendent un don, même s'il est interdit de recevoir un ovocyte de quelqu'un que l'on connaît.

La loi encadrant le don d'ovocytes est stricte : il est anonyme, et la donneuse ne saura même pas si son don a abouti à une naissance. Il est gratuit, avec seulement un remboursement des frais de transport ou de logement (pour Natacha, 280 euros qu'elle attend depuis des mois...). Enfin, il est totalement volontaire.

Dans certains pays, comme l'Espagne, les donneuses reçoivent une compensation d'environ 1.000 euros, ce que refusent les Français, craignant un risque d'exploitation de la filière par des femmes dans le besoin.

Certes, comme le reconnaît le Dr Françoise Merlet, directrice médicale de l'Agence de biomédecine, "le don n'est pas une démarche très simple" : examens multiples, mise au repos puis stimulation des ovaires par piqûres, prélèvement sous anesthésie des ovocytes. Avec des risques, quoique limités : hyperstimulation avec prise de poids, infection, saignements... Mais aucune conséquence à long terme.

Sylvie, qui a eu des jumeaux il y a une dizaine d'années, était parrainée par une donneuse, ce qui a fait avancer son dossier : elle n'a attendu que neuf mois. Son seul problème, aujourd'hui, c'est quoi dire aux enfants : "c'est mieux que les choses soient claires, mais c'est délicat", dit-elle.

Pour inciter au don d'ovocytes, l'Agence a distribué des documents et affiches aux professionnels de santé, et 1,5 million de brochures à destination des femmes. Un numéro vert, 0800 541 541, a été ouvert pour répondre aux questions, ainsi qu'un site internet, "www.dondovocytes.fr".

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Sevrage tabagique: rapport accablant pour le Chantix de Pfizer.

Le Chantix, le traitement pour le sevrage tabagique commercialisé par les laboratoires américains Pfizer, soupçonné de donner des idées suicidaires, présente d'autres effets secondaires sérieux, selon une étude citée mercredi par le Wall Street Journal.

Parmi les risques liés au Chantix, connu en France sous le nom Champix (principe actif: varénicline), figurent des risques d'accidents cardiaques et de diabète.

Ces conclusions ont été rendues par l'Observatoire américain des pratiques médicales (Institute for Safe Medication Practices), un organisme non gouvernemental qui a épluché des rapports portant sur les effets secondaires du Chantix, établis par les autorités fédérales du médicament (FDA).

Quelque 988 "incidents sérieux" auraient ainsi été répertoriés aux Etats-Unis au cours du 4e trimestre 2007, soit le nombre le plus élevé jamais rapporté pour un médicament sur une période aussi courte, selon le quotidien, citant l'Obervatoire.

Environ 5,5 millions d'Américains ont pris du Chantix à ce jour.

Pfizer, qui consulte régulièrement les travaux de la FDA et de cet observatoire, a indiqué au Wall Street Journal que ces risques étaient mentionnés dans la notice légale du Chantix au titre d'effets indésirables rares.

La FDA a par ailleurs indiqué au quotidien avoir eu connaissance des conclusions de l'Observatoire, mais que les équipes actuelles, limitées en nombre, se concentraient sur la revue des effets secondaires psychiatriques du Chantix (idées suicidaires, dépression).

Les autorités américaines de régulation de l'aviation ont d'ores et déjà interdit l'usage de Chantix aux pilotes et aux contrôleurs du ciel en exercice, toujours selon le quotidien.

A la Bourse de New York, l'action Pfizer cédait 1,40% à 19,73 dollars lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance.

La Champix a obtenu une autorisation de mise sur le marché européen en septembre 2006. Il est commercialisé en France depuis février 2007.

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Cesser de fumer est socialement et culturellement contagieux.

Si la cigarette créé une accoutumance, cesser de fumer est socialement et culturellement contagieux, selon une vaste étude conduite aux Etats-Unis ces trente dernières années et publiée mercredi.

"Nous avons découvert en analysant de vastes réseaux sociaux que des groupes entiers de personnes ne se connaissant pas forcément ont cessé de fumer en même temps", explique Nicholas Christakis, professeur à la faculté de médecine de l'Université Harvard (Massachusetts, nord-est), co-auteur de ces travaux.

"Il y a comme un changement culturel ou d'état d'esprit (zeitgeist) dans l'ensemble d'un groupe social de personnes qui y sont liées sans pour autant se connaître personnellement et qui cessent toutes de fumer simultanément", ajoute-t-il.

Ces chercheurs ont tiré leurs données de la reconstitution du réseau social de 12.067 individus entre 1971 et 2003. Tous les changements familiaux des participants, mariage, décès ou divorce, ont été répertoriés. De plus, ils avaient indiqué leurs contacts avec leurs amis proches, leurs collègues de travail et leurs voisins.

Par chance, nombre de ces amis et collègues participaient aussi à cette étude, permettant à ses auteurs de pouvoir observer au total 53.228 relations sociales, familiales et professionnelles.

Le plus frappant dans cette recherche est que les personnes arrêtent de fumer en groupe et non pas seules, soulignent ces chercheurs dont l'étude paraît dans le New England Journal of Medicine daté du 22 mai.

"Quand on regarde l'ensemble de ces réseaux sociaux sur une période de plus de 30 ans, on constate que la taille moyenne des +grappes+ de fumeurs reste plus ou moins la même mais que leur nombre n'a pas cessé de diminuer", précise James Fowler, de l'Université de Californie (ouest), co-auteur de l'étude.

Ces mêmes chercheurs avaient déjà montré en 2007 comment l'obésité est contagieuse socialement en utilisant les mêmes données.

Pour le tabac, ils ont pu quantifier l'effet d'un fumeur cessant de fumer sur un autre fumeur parmi des couples mariés, des frères et soeurs, des amis et des collègues de travail.

Ils ont aussi découvert l'effet de cascade parmi les personnes arrêtant de fumer, illustrant ce phénomène en décrivant un groupe de trois fumeurs A, B et C. A est ami de B tandis que B est proche de C qui ne connaît pas A. Et pourtant, si C cesse de fumer, la probabilité que A arrête de fumer augmente de 30%, que B ait ou non renoncé à la cigarette.

L'individu intermédiaire semble jouer un rôle de messager des normes sociales, conclut Nicholas Christakis.

Ce scientifique relève également que le niveau d'éducation est important. "Nous sommes davantage influencés par la décision de renoncer à la cigarette prise par quelqu'un ayant un niveau d'étude élevé", poursuit-il. Mais, ajoute ce chercheur: "nous sommes aussi plus influencés par les autres arrêtant de fumer si l'on a soi-même un haut niveau de formation".

Enfin, cette étude relève que les fumeurs sont de plus en plus marginalisés dans les différents groupes sociaux.

En 1971, on ne faisait pas de différence socialement entre fumeurs et non-fumeurs dans les entreprises comme en société.

Mais dans les années 80 et 90 "nous avons constaté un changement radical d'attitude qui s'est traduit par un rejet des fumeurs à la périphérie des réseaux sociaux", relève James Fowler.

"Contrairement à ce que nous pouvions penser quand nous étions lycéens, fumer est devenu une très mauvaise stratégie pour devenir socialement populaire", ajoute-t-il.

Cette marginalisation des fumeurs, également encouragée par les campagnes et lois anti-fumeurs, paraît toucher toutes les couches démographiques ainsi que tous les niveaux d'éducation, note l'étude.

C'est ainsi que fumer est non seulement néfaste pour la santé --cinq millions de morts annuellement dans le monde-- , mais est aussi devenu néfaste pour le statut social, selon ces chercheurs.

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L'obésité infantile a explosé en Chine depuis 30 ans.

L'obésité des enfants a explosé en Chine au cours des 30 dernières années à la faveur du mode de vie de plus en plus occidentalisé des "petits empereurs", selon les conclusions d'une étude présentée à Genève.

Près de 20% des citadins de moins de sept ans sont en surpoids et plus de 7% obèses, selon l'étude de la Cellule nationale sur l'obésité infantile, présentée en marge de l'assemblée annuelle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Ce sont des chiffres plus élevés que dans les pays européens, alors que le produit intérieur brut de la Chine est bien plus bas", souligne le professeur Ding Zongyi, qui a dirigé l'étude. "Seuls les Etats-Unis ont des taux supérieurs".

Les experts chinois, qui ont étudié 80.000 enfants dans 11 grandes villes, ont mis en évidence une explosion de 156% du nombre d'obèses entre 1996 et 2006 et de 52% du nombre d'enfants en surpoids (l'obésité est définie par un rapport poids/taille supérieur de 20% à la normale, le surpoids par un excès de 10%).

"Ce taux de croissance est devenu incontrôlable", observe le Pr Ding dans un entretien avec l'AFP, soulignant que l'augmentation du taux d'obésité dépasse celui de la croissance économique.

L'obésité infantile est révélatrice des bouleversements sociaux qui ont transformé le pays depuis l'abandon progressif du collectivisme à la fin des années 1970.

"Lorsqu'une personne pauvre s'enrichit, la première chose qu'elle fait c'est d'améliorer son ordinaire. C'est un grand vecteur d'obésité", explique le spécialiste.

Avec l'énorme réservoir de pauvreté qui subsiste en Chine et l'enrichissement progressif de la population, le problème ne peut qu'empirer dans les années qui viennent, prévoit-il.

L'occidentalisation des modes de vie dans les villes conduit les parents à offrir à leur enfant une nourriture saturée en graisses et en sucres et à abuser de la restauration rapide, selon le chercheur, qui incrimine la mode des sodas et des crèmes glacées ainsi que le manque d'exercice.

Selon lui, les parents et le système scolaire tendent à privilégier les résultats académiques aux dépens du sport, qui ne représente au mieux que deux heures de cours par semaine.

La politique de l'enfant unique suivie depuis près de 30 ans complique la donne, dans un pays réputé pour sa cuisine et qui considère traditionnellement les rondeurs comme un signe de bonne santé.

"La politique de l'enfant unique conduit les parents à surprotéger leur enfant. Le comportement des grands-parents est particulièrement inquiétant: ils tendent à gaver leur petit-enfant car ils pensent qu'être gros est signe de richesse pour la famille", analyse le Pr Ding.

La préférence traditionnelle pour les garçons se reflète d'ailleurs dans les statistiques, qui révèlent un taux de 22% de surpoids chez ces derniers, contre 17% pour les filles.

Le professeur reçoit à Pékin dans l'Hôpital pour Enfants du Premier Août jusqu'à une vingtaine de jeunes patients par jour, mais il se refuse à imposer le moindre régime. La solution passe selon lui par un changement radical du mode de vie: il faut convaincre par exemple les parents d'obliger leur enfant à participer aux tâches ménagères.

"Ces enfants ont horreur de faire leur lit", observe-t-il.

La Cellule nationale sur l'obésité infantile a effectué son étude à trois reprises en 1986, 1996 et 2006. "Ce n'était pas facile au début: les gens pensaient que l'obésité était un problème de pays capitaliste", se souvient le professeur Ding.

Depuis, les autorités chinoises ont pris la mesure du défi sanitaire et économique, mais la malnutrition, qui cohabite dans les campagnes avec l'obésité, "reste pour le gouvernement le problème numéro un", estime-t-il, regrettant l'absence d'éducation alimentaire à l'école.

A la télévision, les campagnes pour une nourriture saine cohabitent avec les publicités pour les produits alimentaires trop riches, déplore le spécialiste.

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Les jeunes se laissent séduire par les cigarettes sucrées.

Les cigarettes sucrées aux couleurs aguichantes et au goût de bonbon, ainsi que le narguilé qu'on apporte pour les soirées chez les copains, font un malheur chez les jeunes, qui fument davantage en 2008 qu'au cours des quatre années précédentes.

On constate une "explosion" de la consommation de ces produits, a souligné mercredi le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et président de l'Office français de prévention du Tabagisme (OFT), lors d'une conférence de presse sur la Journée mondiale sans tabac (31 mai), centrée cette année sur la consommation des jeunes.

Il a révélé les chiffres d'une enquête conduite en février/mars par l'association Paris sans tabac, où il apparaît que les jeunes Parisiens fument plus cette année qu'au cours des quatre années précédentes. Par exemple, à l'âge de 14 ans, le nombre des fumeurs, qui était resté stable à 5% sur toute la période 2004-2007, a grimpé à 12% en 2008. A 16 ans, ce taux est passé de 14% à 18%, et à 17 ans de 20% à 24%.

Cependant, la consommation des jeunes reste clairement inférieure à ce qu'elle était avant 2003 et la mise en place du Plan cancer.

Le Pr Dautzenberg incrimine la fin des grandes campagnes anti-tabac, que les plus jeunes n'ont jamais entendues, et l'arrivée de nouveaux produits sur le marché. "L'industrie du tabac cible les plus jeunes", affirment affiches et dépliants réalisés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'occasion de la Journée mondiale.

Des cigarettes au goût de vanille, réglisse, caramel ou chocolat, parfois roses (pour les filles) ou noires (pour les garçons), sont en effet arrivées récemment sur le marché.

En dépit des apparences, elles ne contiennent pas moins de 10 mg de goudron, 10 mg de monoxyde de carbone, soit les maxima autorisés, et 0,8 mg de nicotine, "comme la Marlboro ordinaire", a souligné le pneumologue, parlant de "produit toxique peinturluré". Elles coûtent autant que les cigarettes ordinaires.

C'est à 13 ans que les cigarettes parfumées sont les plus consommées (un tiers des consommateurs de cet âge), alors que le chiffre tombe à 2% des consommateurs de 15 ans.

"Les cigarettes sucrées sont au tabac ce que les +premix+ (mélange d'alcool et de boisson sucrée) sont aux alcools forts", a souligné le Pr Dautzenberg, pour qui ces deux produits ont le même objectif : habituer à l'alcool, faire commencer à fumer.

Produit qui se veut festif, la chicha ou narguilé reste au premier rang de la consommation des jeunes : 18% des 12-15 ans ayant consommé au moins une fois un produit du tabac y ont goûté, près de 30% des 17 ans en usent régulièrement.

Chaque millilitre de narguilé absorbé a la même composition que le tabac, avec cependant moins de nicotine. "Mais en une seule bouffée on absorbe l'équivalent d'une cigarette", note le Pr Dautzenberg, pour qui une chicha toute entière correspond à deux paquets de cigarettes.

Dernière venue sur le marché, la mystérieuse "cigarette électronique": un tube auquel on adjoint des cartouches remplies de liquide aromatique et dont l'embout s'allume quand on aspire, comme une vraie cigarette.

Présentée souvent comme un substitut, elle ne contient ni goudron ni CO2, mais un dosage variable de nicotine, avec des goûts de fruits, de chocolat, de menthol, de tabac blond... "C'est un produit mis sur le marché sans aucune étude, ni médicale ni autre", s'insurge le Pr Dautzenberg.

L'"e-cigarette", dont on parle beaucoup sur internet, coûte autour de 100 euros et se vend dans les tabacs et en pharmacie.

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Chine: prévenir les épidémies reste la priorité, la flamme olympique repart.

La lutte contre les risques d'épidémies s'intensifiait jeudi dans les camps de réfugiés du sud-ouest de la Chine, où Pékin veut soutenir le moral des plus de 5 millions de sinistrés du séisme en faisant venir la flamme olympique à la veille des Jeux.

Dix jours après le séisme du 12 mai, qui a fait 51.151 morts confirmés et 29.328 disparus dans toutes les régions touchées selon un dernier bilan officiel, le gouvernement chinois commence à préparer la reconstruction de la région ravagée.

Mercredi, il a décidé de débloquer 70 milliards de yuans (6,35 milliards d'euros) pour remettre sur pied les infrastructures et les bâtiments rasés par le tremblement de terre d'une magnitude de 8 sur l'échelle de Richter.

Mais dans l'immédiat, l'urgence reste l'aide aux sinistrés, l'aménagement des camps où se préparent à vivre de longs mois les réfugiés. Et de continuer à lutter contre les risques d'épidémies qui menacent toujours avec le manque persistant d'eau potable et de toilettes.

Dans un camp installé dans un stade de football de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan, la plus touchée par le séisme, des préfabriqués s'enfilent.

"Nous pouvons accueillir un millier de personnes ici, et ça se remplit peu à peu", explique Du Yu, porte-parole du centre d'accueil.

Dans une telle promiscuité, l'hygiène est une préoccupation de tous les instants, renchérit une autre responsable, Wang Xiaoyan. A mesure que l'été approche, que les températures montent, "il faut désinfecter régulièrement et s'assurer que les gens se lavent correctement", met-elle en garde.

Pour l'instant, seuls des cas de gangrène gazeuse, une infection bactérienne très contagieuse qui peut conduire à la mort en 12 heures, ont été découverts dans la région parmi une soixantaine de blessés.

Mais les responsables sanitaires craignent des épidémies de diarrhée, d'hépatite A, de choléra. D'autant que de nombreux réfugiés n'ont accès ni à ce genre de camps aménagés, ni à des tentes dignes de ce nom. Il doivent encore se contenter de bâches.

Jeudi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé l'envoi d'une nouvelle cargaison --tablettes de désinfection, unités de traitement de l'eau, toilettes mobiles...-- capable de venir en aide à quelque 130.000 personnes.

L'agence onusienne prépare également des kits contenant des médicaments de base et du matériel médical pouvant assurer le traitement de 30.000 patients.

Mais l'OMS commence aussi à penser à l'avenir. "Nous savons que les installations sanitaires dans la zone de l'épicentre et autour ont été gravement affectées par la catastrophe", explique dans un communiqué son responsable en Chine, Hans Troedsson.

L'OMS entend aider la Chine à remettre sur pied ses hôpitaux, ses cliniques, mais aussi faire en sorte qu'à l'avenir, les installations "soient suffisamment solides pour résister à des catastrophes naturelles".

Pour tenter de redonner du courage aux sinistrés, les autorités chinoises ont promis jeudi le passage de la flamme olympique dans le Sichuan du 3 au 5 août, quelques jours seulement avant le début des Jeux de Pékin le 8.

L'itinéraire du relais a été modifié "afin de soutenir le travail des secours dans la zone ravagée par le séisme", a annoncé le comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin.

L'annonce a été faite alors que la flamme reprenait son parcours dans l'est du pays, à Ningbo, après trois jours d'un deuil national exceptionnel en hommage aux victimes.

Par respect pour les victimes du tremblement de terre, le gouvernement tibétain en exil a lui-même appelé à cesser les manifestations contre la Chine.

Sur le terrain, les équipes de recherche étrangères, que la Chine avait mis trois jours à accepter, commencent à quitter le pays. Elles sont peu à peu relayées par des équipes spécialisées dans l'aide aux sinistrés, en particulier des médecins, en provenance d'Italie, de Russie ou encore du Japon.

Les rescapés sortis des décombres se font de plus en rares.

Mercredi, seule une femme de 35 a été dégagée d'un tunnel où elle s'était retrouvée coincée après le séisme. Selon ses médecins, elle souffre de multiples fractures mais sa vie n'est pas en danger.