jeudi 13 décembre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 13/12//07 10h40


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Merck rappelle un lot de vaccins contre la méningite du nourrisson.


Le groupe pharmaceutique Merck a annoncé mercredi le rappel de 13 lots de vaccins, dont il n'était pas en mesure de garantir la parfaite stérilisation, utilisés pour protéger les nourrissons contre les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type B (HIB).

Les vaccins incriminés ont été mis en distribution à partir d'avril 2007, a indiqué la société américaine dans un communiqué.

Selon le quotidien Wall Street Journal, les 13 lots rappelés correspondent à un million de doses de vaccins. 10 lots contenaient un vaccin contre le HIB et trois lots un vaccin combiné contre le HIB et l'hépatite B.

"Le potentiel de contamination de n'importe quel vaccin est faible et, si une contamination devait être présente, son niveau serait faible", a tenu à rassurer le groupe dans son communiqué. Il a assuré ne pas avoir trouvé trace de contamination dans les échantillons rappelés qu'il a pu tester.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 13/12//07 10h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


L'impression du temps ralenti lors d'un événement traumatisant: une illusion.


L'impression, chez les personnes vivant un événement traumatisant comme un accident, que le temps intérieur se ralentit à ce moment là n'est qu'une illusion, selon une expérience conduite par des scientifiques américains dont les résultats sont dévoilés mercredi.

"Les gens racontent souvent que les choses paraissent se dérouler au ralenti dans un accident", indique David Eagleman, professeur-adjoint de neurosciences et de psychologie à la faculté de médecine Baylor College à Houston (Texas, sud ouest).

"La question est de savoir si cette expérience du temps ralenti se produit vraiment intérieurement ou si cela arrive seulement rétrospectivement", dit-il, ajoutant que "la réponse est cruciale pour comprendre comment le temps est représenté dans le cerveau".

Pour tenter de trouver une réponse à cette question les chercheurs ont finalement décidé de faire sauter des volontaires d'une hauteur de 45 mètres au-dessus d'un filet de sécurité, atteignant dans leur chute de trois secondes une vitesse de 112 KM/H.

L'expérience a été divisée en deux parties. Les chercheurs ont tout d'abord demandé aux volontaires de mesurer avec un chronomètre la durée de la chute des autres. Ils leur ont aussi demandé combien de temps ils avaient mis pour tomber eux-mêmes dans le filet.

Tous les participants ont dit que leur chute avait duré 36% plus longtemps en moyenne, selon l'étude parue dans la "Public Library of Science One".

Ensuite, ils ont donné aux volontaires une montre spéciale avec les chiffres éclairés défilant à une vitesse normale et aussi plus rapidement. L'idée était que si leur perception du temps s'était vraiment ralentie durant leur chute ils auraient pu aussi déchiffrer les décimales défilant plus rapidement ce qui n'a pas été le cas.

"Nous avons découvert que nous ne sommes pas comme Neo, le héros du film "Matrix", évitant les balles en se mettant en situation de temps ralenti. Le paradoxe est que les participants ont l'impression que leur chute dure plus longtemps que la réalité", note David Eagleman.

Selon lui, cela peut s'expliquer par le fait que durant des événements terrifiants une partie du cerveau appelée amygdale devient plus active, mobilisant davantage de capacité de mémoire.

"Des évènements terrifiants sont liés à des souvenirs plus riches et plus denses et plus on a de mémoire d'un événement et plus longtemps on croit qu'il a duré", explique ce chercheur.