lundi 10 mars 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 10/03/08 16h42


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La santé, un marché très convoité par les groupes high-tech Dossiers médicaux sur internet, soins à distance, informatisation des hôpitaux: la santé ouvre de grands opportunités aux acteurs des nouvelles technologies, de plus en plus nombreux à s'intéresser à ce marché.

Témoin de cet engouement, le Cebit de Hanovre (Allemagne), qui s'achève dimanche, accueille cette année le salon "TeleHealth", présentant les "dernières évolutions dans le domaine des soins médicaux informatisés".

En Europe, les établissements de soins consacrent encore peu de leurs investissements à l'informatique, autour de 2%. Mais la croissance y est plus forte qu'ailleurs, indique Anne-Marie Abisségué, du cabinet d'études IDC: elle est attendue à 6,9% en 2008, pour un marché de 10 milliards de dollars.

"Les programmes d'informatisation de la santé se développent sous la pression des coûts et du vieillissement de la population pour la maintenir le plus longtemps à domicile", constate Eric Le Bihan, directeur-adjoint de la toute jeune division santé d'Orange.

L'"e-santé", dont l'opérateur ambitionne de devenir l'un des leaders d'ici 2010, représente "une forte opportunité que nous ne sommes pas les seuls à identifier", assure-t-il, soulignant par exemple le potentiel de la télémédecine.

Les expérimentations dans le domaine se multiplient, permettant d'effectuer, à des kilomètres de distance, des diagnostics médicaux en instaurant un face-à-face virtuel entre malades et médecins.

Autre cible des industriels, le dossier patient. Ainsi, Google et Microsoft ont lancé récemment des systèmes, respectivement baptisés Google Health et HealthVault, pour que les particuliers gèrent et stockent leurs données médicales personnelles sur internet, en lieu et place des dossiers papiers.

Pour Microsoft, la santé est "un secteur stratégique important", affirme Dominique Gerbod, directeur du pôle santé de la filiale française.

Le dossier patient sur internet, explique-t-il, "vise à améliorer la prévention et le suivi des maladies chroniques", comme le diabète ou l'asthme.

En France, le logiciel HealthVault ne sera pas déployé avant 18 à 24 mois, précise-t-il. Cet espace web personnel viendrait se superposer au dossier médical personnel (DMP), outil informatique destiné à centraliser les informations médicales de chaque assuré social, qui a pris beaucoup de retard.

M. Gerbod se montre plutôt confiant sur le déploiement d'un tel projet dans l'Hexagone, rappelant qu'"un site comme Doctissimo reçoit beaucoup de visiteurs": plus de 29 millions par mois, selon une étude récente de l'institut de mesure d'audience Médiamétrie.

A l'intérieur même de l'hôpital, au-delà de l'informatisation du poste de travail, les nouvelles technologies rêvent de changer la vie: localisation à tout moment des malades et soignants équipés de bracelets avec puce RFID (identification par radio-fréquence), mise à disposition des patients de tablettes multimédias pour surfer sur internet, utilisation de robots pour assister le chirurgien...

Le leader mondial des microprocesseurs Intel a lui développé pour les infirmières un PC spécifique, sans clavier et facile à nettoyer, leur permettant d'accéder aux informations des malades et de les mettre à jour rapidement.

Améliorer la qualité et la fiabilité des soins tout en réduisant les coûts, telle est l'équation qu'entendent résoudre les groupes high-tech, conscients toutefois que la santé n'est pas un secteur économique comme les autres, notamment du fait du poids des pouvoirs publics. Sans oublier le problème que pose la confidentialité des données.

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L’actualité Santé du 10/03/08 16h42


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Près d'un Français sur deux se plaint de ne pas assez dormir Près d'un jeune adulte sur deux (45%) estime ne pas dormir assez, selon une enquête sur le sommeil des Français réalisée pour l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et publiée lundi, à quelques jours de la Journée nationale du sommeil, le 19 mars.

Un adulte a besoin de six à dix heures de sommeil par nuit, rappelle l'Inpes.

Sur la base des déclarations de la population des 25-45 ans interrogée par l'institut BVA, 12% des jeunes actifs seraient insomniaques (qualité de sommeil insuffisante), 17% accumuleraient chaque nuit une dette importante de sommeil (quantité insuffisante), et 71% auraient un sommeil suffisant.

45% des personnes interrogées estiment pourtant dormir moins que ce dont elles ont besoin (36% des personnes ayant un sommeil suffisant, 64% de celles en dette de sommeil et 72% des insomniaques).

De plus, un quart des personnes interrogées ne se sentent pas reposées lorsqu'elles se réveillent le matin (58% chez les insomniaques, 35% chez les personnes en dette de sommeil et 17% chez les personnes dormant suffisamment).

Le travail est cité comme la première cause de manque de sommeil (53%), suivi des difficultés psychologiques (40%) et, dans une moindre mesure, des enfants (27%), des loisirs (21%) et du temps de transport (17%).

Les personnes souffrant d'insomnie dorment environ 40 minutes de moins que la moyenne des personnes qui ont un sommeil suffisant (6h41 au lieu de 7h21), celles en dette de sommeil ne dormant que 5h48. La sieste est une pratique relativement courante, notamment chez les personnes en dette de sommeil (35%).

13% des Français prennent des produits pour les aider à dormir, en majorité des psychotropes (54%), loin devant les tisanes (18%) ou l'homéopathie (17%).

(Etude réalisée par téléphone du 13 au 22 décembre 2007 auprès d'un échantillon de 1.004 personnes âgées de 25 à 45 ans).

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L’actualité Santé du 10/03/08 16h40


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Des experts au secours des médecins pour détecter les liens maladie-travail

Etablir un lien de causalité entre maladie et travail est parfois difficile. Pour les aider, les généralistes et les médecins du travail qui ont des doutes peuvent faire appel aux experts des Centres de consultations de pathologies du travail (CCPP), installés dans les CHU.

Ces centres de consultations sont regroupés au sein du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P), qui depuis sa création en 2001, a constitué une base de 33.000 données sur les pathologies de santé au travail.

Les salariés malades sont envoyés en consultation lorsque le médecin s'interroge, dans des cas complexes, sur la possibilité d'imputer sa pathologie à sa profession, et donc sur son maintien à son poste, a expliqué cette semaine à la presse Gérard Lasfargues, de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), qui coordonne le réseau.

Au final, 30% des consultations font l'objet d'une déclaration en maladie professionnelle à la sécurité sociale.

Les cas sont variés. A Clermont-Ferrand, un retraité du bâtiment souffrant de l'amiante, un boulanger asthmatique peut-être victime de poussières de farine, une apprentie coiffeuse souffrant d'eczéma, un salarié victime d'un infarctus du myocarde peut-être lié à un stress chronique, sont venus par exemple consulter le mois dernier, explique Alain Chamoux, du CCPP de Clermont.

Chaque problème de "santé au travail" identifié est enregistré dans une banque de données nationale, qui permet d'établir des tendances, alerter sur de possibles nouvelles pathologies et améliorer la prévention, explique Régis de Gaudemaris, du CHU de Grenoble.

Entre 5 et 6.000 personnes sont envoyées dans les CCPP chaque année, mais "si l'on veut que la prévention augmente, il faut que les déclarations augmentent, et que tous les médecins du travail et les généralistes sachent que le réseau existe", ajoute-t-il.

Le réseau a ainsi recensé entre 2001 et 2006 une augmentation des maladies psychiatriques. Même si les résultats ne sont pas représentatifs, puisque seuls sont répertoriés les problèmes de santé des patients venus en consultation, le réseau a cependant un rôle de veille sanitaire en santé au travail.

Chez les femmes, les maladies psychiatriques sont les pathologies les plus souvent recensées, notamment les réactions au stress, dépressions, anxiétés. Arrivent ensuite les problèmes dermatologiques (allergies), de l'appareil respiratoire (asthmes) et du système ostéo-articulaire (TMS).

Pour les hommes, ce sont les maladies respiratoires et tumorales (notamment liées à l'amiante, comme le cancer broncho-pulmonaire ou plaques pleurales), devant les problèmes dermatologiques et ostéo-articulaires (lombalgie).

Les principales nuisances au travail rapportées pour l'homme sont les substances industrielles (fibres, poussières, vapeur, etc), et physiques (charges lourdes, vibrations), tandis que pour la femme elles sont surtout psychologiques, mais aussi physiques (charges lourdes).

Enfin, les métiers les plus souvent recensés sont les artisans et ouvriers (maçon, plombier, mécanicien, chaudronnier, boulanger, etc) chez les hommes, et les coiffeuses, aides-soignantes, femmes de ménage et secrétaires chez les femmes.

Les CCPP rendent aussi des conseils d'aptitude professionnelle, des avis d'orientation (apprentis), assurent un suivi pour les retraités, notamment dans le cas de l'amiante, et fournissent des expertises pour la sécurité sociale.

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L’actualité Santé du 10/03/08 16h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Brevet violé: l'Institut Pasteur contraint à payer de lourds dommages et intérêts Condamné il y a six mois à 150.000 euros de dommages et intérêts pour avoir violé le brevet d'un chercheur allemand, l'Institut Pasteur a été contraint par la cour d'appel de Paris à payer cette somme sans attendre le résultat de l'appel, a-t-on appris vendredi auprès de la cour.

Selon une source judiciaire, l'Institut Pasteur a payé cette somme dès la décision rendue.

Le 26 septembre 2007, le tribunal de grande instance de Paris avait reconnu l'Institut Pasteur coupable d'avoir violé le brevet de Rupert Mutzel et, dans un jugement aux termes très durs, l'avait condamné à verser 150.000 euros de dommages et intérêts à l'universitaire allemand, atteint "dans son honneur, sa réputation et son image scientifique".

Le TGI avait également condamné Eco-Solution, société à qui l'Institut Pasteur avait cédé, sans autorisation de M. Mutzel, les droits d'exploitation du brevet, à lui verser 200.000 euros au titre de son préjudice économique, montant qui doit être réévalué par des experts.

Enfin, le tribunal avait dit que l'Institut Pasteur devait "garantir Eco-Solution des conséquences résultant pour elle de l'impossibilité où elle se trouve d'exploiter la licence exclusive que l'Institut lui a concédé". Eco-Solution avait un temps évalué ce préjudice à 88 millions d'euros.

Le tribunal avait assorti sa décision d'une "exécution provisoire", contraignant Pasteur et Eco-Solution à payer M. Mutzel sur-le-champ.

Criant à l'injustice, ils ont demandé au premier président de la cour d'appel d'"arrêter cette exécution provisoire", qui selon eux pouvait entraîner des "conséquences manifestement excessives".

L'Institut Pasteur, une fondation qui ne dégage pas de bénéfices, a argué qu'une telle décision était susceptible de mettre son avenir en péril.

Dans une ordonnance rendue mardi, la cour d'appel les a déboutés en grande partie obligeant Pasteur et Eco-Solution à s'acquitter de leur dû.

Elle a notamment rejeté l'argumentaire de l'Institut Pasteur qui "allègue le risque certain, en cas d'infirmation du jugement, de non restitution des sommes qu'il verserait à M. Mutzel compte-tenu de ses modestes facultés de remboursement".

"Si M. Mutzel ne justifie pas disposer d'une grande fortune personnelle (...), l'impossibilité de recouvrement des sommes versées en cas d'infirmation du jugement n'est pas établie", selon la cour d'appel.

En revanche, la cour a remarqué qu'Eco-Solution avait accusé un résultat déficitaire de près de 2 millions d'euros en 2006.

Par conséquent, Pasteur n'est pas contraint de garantir son préjudice dans l'immédiat car cela "risque de conduire à une situation irréversible ce qui aurait pour l'Institut Pasteur des conséquences manifestement excessives".

Le procès en appel devrait avoir lieu d'ici un an ou deux.