lundi 26 novembre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 26/11/07 12h44


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)







Le président indonésien ému par "l'Homme-arbre" veut qu'il soit soigné.


Le président indonésien, apitoyé par un villageois surnommé "l'Homme-arbre" en raison des verrues géantes qui lui couvrent le corps, a exigé que le malade soit pris en charge par une équipe médicale, a annoncé lundi une responsable gouvernementale.

"Nous avons constitué une équipe de 18 spécialistes", à la demande du président Susilo Bambang Yudhoyono, a déclaré Lily Sriwahyuni Sulistiyowati, porte-parole du ministère de la Santé.

M. Yudhoyono a été ému par le sort du villageois nommé Dede en regardant un documentaire controversé de la chaîne américaine Discovery Channel consacré à "l'Homme-arbre", a-t-elle expliqué.

Agé de de 32 ans, Dede a les membres et le visage recouverts d'excroissances grises bourgeonnantes, ses mains ayant même complètement disparu sous ce qui ressemble à un massif corallien d'une trentaine de centimètres de diamètre.

La ministre de la Santé indonésienne, Siti Fadillah Supari, avait accusé dimanche Discovery Channel d'avoir "commercialisé" sans contrepartie l'image de Dede et sa pathologie rarissime.

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L’actualité Santé du 26/11/07 11h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sanofi-Aventis construira une usine de vaccins anti-grippaux en Chine .


Le laboratoire Sanofi-Aventis a signé lundi un accord en Chine pour construire une usine de vaccins anti-grippaux d'un montant de près de 64 millions d'euros.

L'usine située à Shenzhen (sud), près de Hong Kong, sera la première de fabrication de vaccins financée en Chine par un laboratoire étranger, a souligné Jacques Cholat, président de Sanofi Pasteur, la branche vaccins de Sanofi-Aventis, lors d'une conférence de presse.

"Il s'agit de l'investissement étranger le plus important jamais réalisé dans la biopharmacie en Chine", a-t-il affirmé.

L'accord a été signé à Pékin par le directeur général du numéro quatre mondial de la pharmacie, Gérard Le Fur, et le maire de Shenzhen, Xu Zingheng, en présence des présidents chinois et français, Hu Jintao et Nicolas Sarkozy.

Au total, 700 millions de yuans (63,88 millions d'euros) seront investis.

L'usine pourra produire 25 millions de doses de vaccin contre la grippe saissonière, et "plusieurs centaines de millions" de vaccins utilisables en cas de pandémie de la forme humaine de la grippe aviaire, une fois la souche de virus identifiée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a expliqué Jacques Cholat en marge de la conférence.

Le groupe, numéro un mondial des vaccins, prévoit de débuter la construction de l'usine en 2008 pour produire les premiers vaccins contre la grippe saisonnière, à destination du marché chinois, "dès 2012", a précisé le directeur général Gérard Le Fur.

Sanofi-Aventis possède déjà trois usines de production de médicaments en Chine: à Pékin, Hangzhou (est) et Shenzhen, qui réalise notamment le remplissage et le conditionnement de seringues.

Sur les 28 milliards d'euros de chiffre d'affaires dégagés par Sanofi-Aventis en 2006 dans le monde, 200 millions ont été réalisés en Chine, dont 60 millions pour les seuls vaccins.

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L’actualité Santé du 26/11/07 8h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sida : utilisation de tests rapides et dépistage "hors les murs" en débat .


Le Conseil national du sida et plusieurs associations souhaitent une refonte du dispositif de dépistage du VIH/sida, en allant au devant des populations à risques, "hors les murs" des structures sanitaires habituelles, grâce notamment à l'utilisation de tests rapides.

L'association Aides organise ainsi en novembre-décembre, comme en 2006 à la même époque, des actions de dépistage "hors les murs" dans plusieurs mairies d'arrondissement de Paris ou centres sociaux. Mais sans être autorisée à recourir aux tests rapides, simples à faire à partir d'une goutte de sang perlant au bout du doigt ou de la salive, et permettant d'obtenir un résultat en quinze ou vingt minutes.

Malgré plusieurs millions de tests de dépistage du VIH/sida chaque année en France, 18.000 à 61.000 personnes ignorent être porteuses du virus, avait souligné le Conseil national du sida (CNS) voici un an, recommandant "d'optimiser le dépistage".

Il a de nouveau appelé cette semaine à refondre le dispositif, en donnant la possibilité d'utiliser les tests rapides et en réaménageant globalement l'offre pour "réduire le nombre de découvertes tardives de l'infection à VIH".

"Ce retard entraîne une surmortalité", avait relevé l'an dernier le Pr Willy Rozenbaum, président du CNS. En outre, l'ignorance de leur statut par les personnes séropositives "peut favoriser les transmissions" du VIH, souligne le CNS.

Fin 2005, près de 29.000 patients atteints du sida (syndrome de l'immuno-déficience acquise) vivaient en France. Le nombre total de séropositifs est estimé à 150.000, mais des milliers d'entre eux l'ignorent.

Parmi les 6.700 personnes ayant découvert leur séropositivité en 2005, 16% l'ont fait "tardivement au stade sida" et "presque la moitié (48%) des personnes pour lesquelles un diagnostic de sida a été posé en 2005 ignoraient leur séropositivité", selon l'Institut de veille sanitaire.

Le dépistage peut s'effectuer dans plus de 350 centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), ou bien, sur prescription médicale, dans les quelque 4.300 laboratoires d'analyses privés ou à l'hôpital. Deux tests, dont l'un de confirmation visant à rechercher le virus lui-même et non les seuls anticorps, sont actuellement nécessaires en France pour un diagnostic d'infection par le VIH.

Simples à utiliser par un non-professionnel de santé, les tests rapides pourraient faciliter l'accès au dépistage au sein de structures associatives ou de proximité, afin de toucher les personnes qui n'ont actuellement pas recours aux tests, font valoir les associations.

Sidaction, qui a organisé récemment un colloque réunissant autorités sanitaires, associations et scientifiques, souligne les "bénéfices" d'expériences "hors les murs" à l'aide de tests rapides conduites notamment aux Pays-Bas, en Suisse et au Royaume-Uni.

L'association espère que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui doit présenter lundi les grandes orientations pour 2008 en matière de lutte contre le sida, s'exprimera à ce sujet. Sidaction, tout comme Aides et d'autres associations, souhaitent obtenir des autorisations permettant de lancer rapidement des programmes expérimentaux, sans attendre la révision de la réglementation.

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a été chargée d'étudier la performance des tests rapides, pour savoir notamment si un seul test suffit, a indiqué un des responsables Nicolas Thévenet. Elle devrait remettre son rapport à la Haute autorité de santé (HAS) à la fin du premier semestre 2008. La HAS doit ensuite se prononcer.