mardi 5 février 2008

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Fait le beau !!!

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Geste idiot !!!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 05/02/08 09h00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Suppression de certaines publicités alimentaires des émissions jeunesse La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a présenté lundi de nouvelles mesures, dont l'encadrement de la publicité pour les produits alimentaires dans les programmes télévisés pour enfants, pour lutter contre l'obésité, qui reste préoccupante en France, malgré des signes encourageants.


Le collectif "obésité: protégeons nos enfants", qui regroupe six associations, dont les deux principales associations de parents d'élèves et l'UFC-Que Choisir, s'est félicité du "lancement d'une véritable politique de lutte contre l'obésité infantile".

Dressant devant la presse un bilan du Plan national nutrition santé (PNNS), Mme Bachelot a relevé que la politique de prévention "porte quelques fruits", avec "un ralentissement" de la progression de l'obésité chez les enfants".

"On ne peut pas s'en contenter", a commenté Mme Bachelot, estimant que les taux de surpoids et d'obésité ne sont "pas acceptables", d'autant qu'ils restent plus marqués chez les enfants issus de milieux défavorisés.

Selon les derniers chiffres disponibles, 3,5% des enfants de 3 à 17 ans souffrent d'obésité et 14,3% de surpoids, tandis que l'obésité concerne 16,9% des adultes et le surpoids 32,4%.

La ministre a présenté pour 2008 quatre mesures en matière de nutrition et de lutte contre l'obésité, en écho aux demandes du collectif "obésité: protégeons nos enfants".

Une réunion de concertation sur la publicité télévisée dans les programmes jeunesse sera organisée début mars avec pour objectif la suppression de la publicité pour certains produits alimentaires pendant les tranches destinées aux enfants d'ici avril.

"Je vais dans un premier temps faire appel au sens de l'autodiscipline", a indiqué Mme Bachelot qui attend des "engagements volontaires" des professionels.

En cas d'échec de cette phase volontariste, qui sera évaluée en mai, "je proposerai des mesures législatives d'interdiction", a-t-elle ajouté.

Sur le même principe, la ministre souhaite obtenir le retrait des confiseries et sucreries aux caisses des magasins. Une réunion avec les industriels et les représentants du commerce et de la distribution se tiendra courant février, "avec l'objectif d'un retrait effectif en juin".

Mme Bachelot a également annoncé des mesures en direction de la restauration scolaire, afin de faire appliquer règlementairement, pour la prochaine rentrée, les recommandations nutritionnelles dans les cantines.

Un Observatoire de la qualité alimentaire (Oqali) sera par ailleurs mis en place.

Un représentant de l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, Olivier Andrault s'est félicité "de l'ambition des mesures présentées".

La ministre a enfin présenté une première évaluation des messages sanitaires accompagnant depuis mars les publicités alimentaires. Ces messages sont accueillis favorablement par 87% des Français et bien mémorisés, notamment par les enfants, le message relatif à la consommation quotidienne de 5 fruits et légumes étant le plus spontanément cité.

Mais on peut craindre, a noté Mme Bachelot, que si les enfants ont mémorisé le message sanitaire, ils aient aussi mémorisé le message publicitaire.

47% des 8-14 ans interrogés dans le cadre de cette enquête disent d'ailleurs que les publicités qu'ils regardent leur donnent envie de manger ou de boire. 62% demandent à leurs parents d'acheter les produits dont ils ont vu la promotion à la télévision... et 91% déclarent les obtenir.

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L’actualité Santé du 05/02/08 08h55


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Journées de prévention du suicide: alerter sur le lien entre addiction et suicide Les 12e Journées nationales pour la prévention du suicide s'ouvrent mardi sur le thème "addiction et suicide", avec l'objectif de fédérer les compétences pour faire reculer le nombre de suicides qui stagne en France depuis plusieurs années.


Première cause de mortalité chez les 35-44 ans, le suicide a entraîné 10.713 morts en 2005, selon les chiffres de l'Inserm cités par Michel Debout, président de l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), et médecin légiste.

L'UNPS, qui organise les Journées de prévention, a souhaité cette année alerter sur les liens entre suicide et addiction, en partenariat avec l'Association nationale des intervenants en toxicomanie (Anit) et l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa).

"La tentative de suicide peut être l'expression d'une dérive addictive", explique le Pr Debout, qui cite plusieurs études montrant les liens entre suicide et addiction. L'alcoolo-dépendance joue un rôle dans 15 à 40% des suicides, tandis que le risque de faire plusieurs tentatives de suicide est multiplié par trois chez les consommateurs réguliers de cannabis.

Une conduite addictive peut aussi être le signe du mal-être d'une personne, quel que soit son âge et son statut. Si l'on pense spontanément aux adolescents, le Pr Debout souligne que les adultes sont aussi touchés, citant la consommation excessive d'alcool ou de médicaments. "Il y a un dopage au travail", dit-il, dénonçant "l'utilisation de drogues à des fins de performance".

Les derniers chiffres montrent une augmentation du nombre de suicides chez les adultes de 30 à 59 ans, qui avec 6.478 décès, représentent plus de 60% du total des suicides. Les plus de 60 ans représentent 34% (3.639). Le suicide est aussi la 2e cause de décès chez les 15-24 ans (567).

La consommation de produits psycho-actifs (drogues) "facilite le passage à l'acte", constate Jean-Pierre Couteron, président de l'Anit, invitant à s'intéresser davantage au risque de suicide, même s'il attire moins l'attention que l'overdose.

Françoise Facy, vice-présidente de l'Anpaa et directeur de recherche à l'Inserm, souligne pour sa part le parallélisme entre les inégalités régionales observées en matière d'alcoolisation et de suicide: le nord, l'ouest et une partie du centre de la France sont davantage touchés.

Ces spécialistes insistent sur la nécessité de mieux étudier les liens entre les deux phénomènes. La recherche du "statut toxique" de la personne décédée permettrait de "préciser le rôle des produits psycho-actifs dans le passage à l'acte suicidaire", indique le Pr Debout, regrettant que "la médecine légale n'ait pas les moyens en France de jouer un rôle de santé publique".

"Pourquoi n'arrive-t-on pas à faire pour le suicide ce qui a été fait pour les accidents de la route en matière d'analyse toxicologique?", s'interroge Françoise Facy.

Les 12e Journées de prévention seront marquées à Paris et en région par une quarantaine de conférences-débats, ouvertes par la projection de deux films décrivant les parcours addictifs et suicidaires d'un cadre en proie à des difficultés professionnelles et d'une adolescente confrontée à la difficulté de sa construction personnelle.

En partenariat avec la Macif, l'UNPS installera également mardi des espaces "envie de la vie" dans quatre points de passage de la capitale (Gare du Nord, Beaubourg, Cité des Sciences, Auber) et à l'Université de Brest.

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L’actualité Santé du 05/02/08 08h55


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Un laboratoire de médecine légale présente une analyse plus précise de l'ADN Un laboratoire bordelais d'hématologie légale a mis au point un nouvelle méthode d'analyse des traces ADN, qui permet désormais d'effectuer des recherches d'empreintes génétiques à l'échelle cellulaire, a expliqué samedi à l'AFP son directeur, le Pr Christian Doutremepuich.


Spécialisé dans les empreintes génétiques et "l'identification de traces ou de personnes", le laboratoire a adapté une méthode utilisée en cancérologie, qui ouvre la possibilité "de changer d'échelle", puisque désormais, on pourra établir un profil génétique à partir d'une à 20 cellules, au lieu de plusieurs dizaines auparavant, a précisé le Pr Doutremepuich.

A condition que les cellules ne soient pas trop dégradées, "cela permet de travailler sur des quantités très faibles (de cellules), même si cela ne permet pas encore d'obtenir des résultats dans toutes les situations", a-t-il ajouté.

"Il y aura des conséquences sur les techniques de prélèvements", qui devront être "très rigoureuses", afin de ne pas altérer la qualité des échantillons, a poursuivi le professeur. Selon lui, dans les années à venir, il est toutefois probable que les scientifiques pourront parvenir à "faire parler" des cellules dites "dégradées" ou "réfractaires".

Présentées vendredi à 140 professionnels (magistrats, techniciens de scènes de crimes, etc), cette méthode a rencontré "un énorme intérêt de la part des enquêteurs", selon son instigateur, directeur du laboratoire qui a notamment travaillé sur l'identification des 152 victimes françaises du crash d'un avion en août 2005 au Venezuela.

Le procédé, qui fait intervenir une microdissection de la cellule associée à un rayon laser, a subi un protocole de validation de trois ans avant sa présentation officielle.

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L’actualité Santé du 05/02/08 08h48


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Amiante: Citroën condamné pour "faute inexcusable" envers un ancien ouvrier .

Le tribunal des Affaires de sécurité sociale (TASS) de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a condamné Citroën pour "faute inexcusable" vis-à-vis d'un ancien ouvrier contaminé par l'amiante dans des usines des Hauts-de-Seine, a-t-on appris lundi de source judiciaire.


Le tribunal des Affaires de sécurité sociale (TASS) a condamné Citroën le 8 janvier pour "faute inexcusable" et a condamné la marque à verser "60.000 euros d'indemnité" à cet ancien ouvrier de 76 ans atteint d'un cancer des poumons et invalide à 80%, a-t-on appris auprès du greffe du TASS, confirmant une information publiée lundi dans le Parisien.

"Cette décision est très importante, c'est une victoire car il est très difficile de faire condamner une entreprise comme celle-ci, c'est la deuxième fois que Citroën est condamné pour faute inexcusable", a expliqué à l'AFP Henri Boumandil, de l'association de défense des victimes de l'amiante (Addeva 93).

Cet ancien ouvrier "a travaillé en alternance chez Citroën de 1958 à 1986, où il était en contact direct avec l'amiante et ses vêtements de protection étaient eux-mêmes en amiante", a ajouté Me Malika Adler, son avocate.