dimanche 28 octobre 2007

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~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 28/10/07 16h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les députés approuvent l'instauration des franchises médicales.

Les députés ont approuvé dans la nuit de vendredi à samedi, l'instauration très controversée des franchises médicales non remboursées sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires, à partir du 1er janvier 2008.

Cette disposition a été votée lors d'un scrutin public par 44 voix contre 27, dans le cadre du projet de finances de la sécurité sociale (PLFSS 2008) - dont elle l'une des mesures phares - pour tenter d'en réduire le déficit. Le trou du régime général de la sécurité sociale a été estimé à près de 12 milliards d'europs pour 2007.

Les franchises sur les médicaments (50 centimes), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros) devraient rapporter à la Sécurité sociale quelque 850 millions d'euros dès 2008, destinés à financer le plan Alzheimer, la lutte contre le cancer et les soins palliatifs.

Le montant total des franchises -- auxquels seraient opposés 70% des Français, selon un sondage réalisé en septembre -- ne pourra excéder un plafond de 50 euros par an et par patient. En seront exonérés les enfants, les femmes enceintes et les bénéficiaires de la CMU (couverture maladie universelle).

Ces 50 euros s'ajouteront aux forfaits, plafonnés à 50 euros, déjà en vigueur depuis 2004 (un euro par acte médical).

Les députés de gauche ont mené une véritable guerrilla contre "ce nouvel impôt pour les malades". De nombreuses associations, professionnels de santé et syndicats ont également manifesté leur opposition à ces franchises.

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Cherchez l'erreur !!

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 28/10/07 16h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Etude Interphone: une possible augmentation du risque de gliome .

La "possibilité d'une augmentation" du risque de gliome, une tumeur du cerveau, pour les "forts utilisateurs" de téléphone mobile, est "suggérée" par les résultats de l'étude Interphone-France, mais la marge d'erreur statistique est trop large pour trancher définitivement, selon les auteurs.

"Nos résultats, suggérant la possibilité d'une augmentation du risque pour les forts utilisateurs, devront être vérifiés dans les analyses internationales de l'étude Interphone", affirment Martine Hours, Elisabeth Cardis (Centre international de recherche sur le cancer, CIRC) et leurs collègues dont les travaux viennent d'être publiés dans la Revue d'épidémiologie et de santé publique.

Lancée en 1999 et coordonnée par Elisabeth Cardis (Unité de recherche sur les rayonnements du CIRC), l'étude Interphone vise à étudier dans 13 pays (dont plusieurs pays européens, Japon, Nouvelle-Zélande, Australie et Israël) s'il existe une relation entre l'usage du téléphone mobile et certaines tumeurs du nerf acoustique, des glandes salivaires ou du cerveau (gliome, méningiome).

Il s'agit de comparer l'usage du mobile pendant dix ans de patients âgés de 30 à 59 ans souffrant de ce type de tumeurs avec les pratiques de personnes indemnes (groupe-témoins).

L'étude française, qui a porté sur plus de 350 patients souffrant d'une tumeur du cerveau ou du nerf acoustique survenue en 2001-2003 et 475 témoins, conclut globalement que "l'usage régulier", au moins une fois par semaine, du téléphone mobile "n'est pas lié à une augmentation du risque".

Mais elle fait état d'une "tendance générale à une augmentation du risque de gliome chez les plus gros +consommateurs+ de téléphonie mobile", tout en jugeant ces résultats statistiquement non significatifs, compte tenu de la marge d'erreur.

Ces "plus gros consommateurs" comprennent des utilisateurs de téléphone mobile depuis plus de 46 mois, les personnes ayant déjà utilisé en 2001 plus de deux téléphones mobiles ou cumulé plus de 260 heures de conversation, et ceux qui parlent plus de cinq minutes par appel, a précisé à l'AFP Martine Hours.

Les résultats globaux d'Interphone, toujours attendus, pourraient apporter des réponses statistiquement plus significatives que les analyses nationales, selon Elisabeth Cardis.

"La mise en commun des données des pays scandinaves et d'une partie du Royaume-Uni a permis de dégager un risque de gliome significativement accru" parmi les utilisateurs de mobile pendant dix ans "du côté de la tête où la tumeur s'est développée", a résumé le CIRC fin septembre.

Mais, selon le Dr Cardis, il y peut y avoir des "biais de mémorisation", si les malades surévaluent, dix ans plus tard, leur usage du portable du même côté que la tumeur, et des "biais de sélection", si les personnes témoins ne constituent pas un échantillon représentatif de la population.

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Par Nicolas Aguila publié le 26/10/2007 à 19:16



Malgré des innovations régulières, une des principales réputations acquises par Free au cours de son existence est celle du nombre de clients insatisfaits. Le fournisseur d’accès a quelques litiges connus à son actif, mais vient de lancer un service qui devrait aider ces abonnés mécontents à trouver une solution.

Free vient en effet de lancer un Service National Consommateur, créé pour traiter en dernier recours les réclamations issues des différentes associations de consommateurs.

Un service pour régler les litiges

Free va-t-il enfin trouver une entente cordiale avec l’UFC Que Choisir, qui l’accuse de ne pas être à l’écoute des mécontents ? Cela semble en tout cas être le but du Service National Consommateur, lancé en toute discrétion par l’opérateur. Ce service a été créé pour les réclamations n’ayant pas trouvé de réponse auprès de son service client.

« Le Service National Consommateur vous répondra sur les contestations de factures, la qualité des produits et services, la qualité des prestations liées à l’inscription, à l’utilisation, la résiliation... » indique la foire aux questions du site d’assistance de Free. Un utilisateur va donc pouvoir, en dernier recours, adresser un courrier à Free, Service National Consommateur, 75371 Paris cedex 08.

Notre avis : Free semble enfin se soucier de ses consommateurs. Après avoir étendu Service Plus à tous ses abonnés, la mise en place de ce service, faite dans la plus grande discrétion, montre que l’opérateur veut dorénavant éviter les litiges avec ses clients.

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Une petite partie !!

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L’actualité Santé du 28/10/07 16h15


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La sexualité des malades du cancer davantage prise en compte.

La sexualité des personnes atteintes du cancer est un aspect de la maladie de plus en plus pris en compte par les médecins, ont observé des spécialistes du cancer réunis en fin de semaine à Marseille lors du 3e colloque "Corps, culture et cancer".

"Le malade, qui est atteint +dans sa vie+, peut se retrouver dans une situation où il renvoie la question sexuelle à un rang secondaire. C'est notre rôle de prendre en compte cette question essentielle dans la guérison", souligne Patrick Ben Soussan, responsable de l'unité de psychologie clinique de l'institut marseillais Paoli-Calmettes, organisateur du colloque.

"Avant, beaucoup de cancérologues estimaient qu'ils avaient d'autres chats à fouetter que les difficultés sexuelles de leurs patients", renchérit Sylvain Mimoun, directeur de l'unité de gynécologie psychosomatique à l'hôpital Robert-Debré à Paris. "Maintenant ils s'y intéressent".

Certains cancers atteignent plus directement les malades dans leur sexualité: les cancers du sein, du col de l'utérus, de l'endomètre et des ovaires pour les femmes ou les cancers de la prostate, de la vésicule et des testicules pour les hommes. "Mais psychologiquement tous les malades du cancer, qui sont dans une logique de combat contre la mort, peuvent être affectés", dit Gwenaëlle Gravis, médecin-oncologue à Marseille.

Pour régler les problèmes physiologiques liés aux conséquences de la maladie, il existe des médicaments: des lubrifiants ou hydratants pour les femmes qui souffrent de sécheresse vaginale, du viagra pour les hommes qui ont des troubles de l'érection, ou encore des hormones.

Les techniques chirurgicales ont aussi évolué et les chirurgiens privilégient, quand c'est possible, des opérations qui permettent de conserver l'organe touché par la maladie.

Parallèlement, le développement de la chirurgie reconstructrice permet de restaurer la morphologie avec par exemple des prothèses testiculaires, la création d'une nouvelle vessie ou la reconstruction mammaire.

Mais, outre les modifications physiologiques, les problèmes de sexualité sont liés à l'image que le patient se fait de son corps, à la baisse du désir.

Les tabous, les peurs irrationnelles, sont aussi fortement présents: "En consultation il y a des gens qui disent avoir peur d'+attraper+ le cancer lors des relations sexuelles", note Gwenaëlle Gravis. "D'autres malades croient qu'ils n'ont plus le droit aux rapports car ils pensent que réveiller les hormones, c'est réveiller le cancer".

"Les professionnels expliquent qu'ils n'abordent pas le sujet par manque de temps, par gêne, et par le sentiment qu'il n'y a de toute façon plus rien à faire", remarque Eliane Marx, psychologue, responsable de l'unité de psycho-oncologie au centre Paul-Strauss à Strasbourg. "Pourtant, il y a des réponses à donner, que ce soit des conseils, des traitements, l'orientation vers un spécialiste".

La prise en charge du partenaire du malade est aussi un élément essentiel pour le retour à une sexualité satisfaisante: "Le dialogue dans le couple devient parfois difficile pendant la maladie. Il ne faut pas oublier que le partenaire se retrouve seul devant l'angoisse de la perte de l'autre", souligne Sylvain Mimoun.

Selon un document de l'Institut national du cancer, "La situation du cancer en France en 2007", cette maladie est responsable d'un décès sur trois chez les hommes et un décès sur quatre chez les femmes.

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L’actualité Santé du 28/10/07 16h10


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Neutraliser une région du cerveau pourrait combattre les addictions.

Les phénomènes addictifs pourraient être supprimés par la neutralisation d'une zone clé du cerveau, selon une étude chilienne portant sur des rats, publiée jeudi dans le journal Science.

Le cortex insulaire ou insula, est une zone du cerveau qui filtre les informations concernant l'état et les besoins physiologiques du corps humain.

Des chercheurs avaient déjà montré que des lésions de l'insula pouvaient réduire considérablement le besoin de nicotine chez des fumeurs.

Selon une précédente étude, 12 fumeurs sur 19 avaient en effet abandonné facilement la cigarette après des lésions de l'insula, provoquées notamment par des crises cardiaques.

Au cours de leurs expériences portant sur des rats, les chercheurs chiliens ont découvert que la "neutralisation" temporaire de l'insula supprimait le besoin de drogue chez des animaux à qui on avait induit une dépendance. En outre, elle supprimait également les effets indésirables des traitements.

Les chercheurs ont injecté à un groupe de rats dépendants aux amphétamines un produit anesthésiant l'insula pendant 20 minutes.

Les animaux ont été placés dans des cages comprenant une chambre plongée dans le noir et une baignée de lumière, qu'ils avaient été entraînés à associer à la consommation d'amphétamines.

L'anesthésie de l'insula a modifié radicalement leur comportement, les faisant choisir la chambre noire, plus naturelle pour les rats, au détriment de la chambre claire.

Lorsque les effets se sont estompés, les rats sont retournés vers la chambre claire.

Au cours d'une seconde expérience, les chercheurs ont injecté aux rats du lithium, un traitement utilisé dans les troubles de l'humeur qui a souvent pour effet secondaire de causer des maux de ventres.

Les rats se sont rapidement mis sur le ventre, montrant des signes de malaise. Mais lorsque les chercheurs avaient préalablement neutralisé l'insula avant de leur donner le traitement, les rats n'ont montré aucun signe d'inconfort et se sont comportés de façon normale.

"Cela nous a montré que le cortex insulaire informe le reste du cerveau sur les besoins, mais aussi sur l'inconfort gastro-intestinal et que cette information sur l'état corporel peut déterminer le comportement", a déclaré Fernando Torrealba, neurologue à l'Université pontificale catholique de Santiago au Chili.

Cette étude sur les rats et la précédente sur les fumeurs, démontrent que l'insula "porte de façon sous-jacente, la conscience du besoin", ce qui en fait une bonne cible pour de futurs traitements destinés à réduire les dépendances, selon lui.