jeudi 10 avril 2008

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Le célèbre coup de boule !!!


~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 10/04/ 08 13h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les scientifiques se dopent aussi, selon une étude. Vingt pour cent des scientifiques et professions assimilées admettent avoir utilisé des médicaments pour stimuler leur concentration et leur mémoire et accessoirement se passer de sommeil, selon une étude conduite en ligne par la revue scientifique britannique Nature.

La vaste majorité de ces adeptes du dopage cérébral invoque le besoin d'"améliorer leur concentration" et 60% reconnaissent y recourir quotidiennement ou sur une base hebdomadaire.

1.427 personnes - la plupart aux Etats-Unis et plus de la moitié qui sont âgés de 35 ans ou moins - ont répondu à cette enquête informelle conduite en ligne sur un forum du groupe Nature.

Les sondés définissent leur domaine d'activité: biologie (14,9%), chimie (2,2%), science de la terre et de l'environnement (1,4%), ingénieurs (15,4%), médecine (8,1%), physique (3%), médias (7,3%), éducation (12,2%) ou "autres' (35,5%).

Le "dopant" le plus populaire est la Ritaline (méthylphénidate): 60% des consommateurs de dopants intellectuels disent en prendre.

La Ritaline est prescrite aux enfants souffrant de Trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH).

Parmi les sondés, 44% indiquent prendre du modafinil - un médicament psychostimulant découvert en France et qui est normalement destiné à traiter des maladies caractérisées par un excès de sommeil (narcolepsie, hypersomnie idiopathique). Le modafinil est une molécule qui a par ailleurs particulièrement intéressé les militaires.

Un tiers des produits utilisés ont été achetés sur Internet, et pour le reste en pharmacie et sur ordonnance.

Toujours selon l'étude, 80 % -qu'ils aient pris ou non de telles substances psychostimulantes- défendent le droit des individus à prendre ces "dopants du boulot".

En revanche, sans surprise, la vaste majorité (86%) estiment qu'il faut les interdire aux enfants de moins de 16 ans. Même si un tiers avoue que si les autres enfants à l'école en prenaient, ils ressentiraient une pression pour en donner aux leurs.

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Joli !!!

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L’actualité Santé du 10/04/ 08 13h11


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Professionnels de la mode et des médias s'engagent contre l'anorexie. Les professionnels de la mode, de la publicité et des médias, et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot ont signé mercredi une "charte" de bonne conduite sur l'image du corps et contre l'anorexie, considérée par plusieurs signataires comme "une première étape".

Le même jour était présentée en Commission à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à faire un nouveau délit de l'incitation à l'anorexie et à la maigreur extrême. Ce texte de Valérie Boyer (UMP), soutenu par la ministre de la Santé, sera examiné la semaine prochaine par les députés.

La charte est le résultat de plus d'un an de discussion au sein d'un groupe de travail mis en place sous l'égide du ministère de la Santé après une polémique liée aux décès de plusieurs mannequins sud-américains et une campagne choc italienne contre l'anorexie, interdite en France.

Cette charte ne comprend aucune mesure contraignante mais des "engagements partagés et concertés" en vue d'"actions positives à construire collectivement", essentiellement de sensibilisation et d'information.

Le texte a été signé par les principales organisations représentatives de la mode, de la publicité et des médias, notamment le Bureau de vérification de la publicité, la Fédération française du prêt-à-porter féminin, l'Union des annonceurs, la Fédération française de la couture, le Syndicat des agences de mannequins, l'Union nationale des agences de mannequins (UNAM), l'Union française des industries de l'habillement.

Cette charte "nous permet d'ouvrir la voie d'une approche globale de la prévention de l'anorexie" qui "figure parmi les plus mortelles des maladies du psychisme", a déclaré Mme Bachelot. La France compterait entre 30.000 et 40.000 anorexiques.

La ministre a souligné que son propos n'était pas de "tendre un doigt accusateur vers des responsables supposés, milieux de la mode, des médias, ou de la communication". "Sachons faire la part entre des marronniers d'hebdomadaires féminins, proposant à leurs lectrices de perdre quelques kilos à l'approche des fêtes ou de l'été, et certains sites internet incitant explicitement à l'anorexie", a-t-elle dit.

C'est "une intention de prévention", a renchéri le pédopshychiatre Marcel Rufo, co-président du groupe de travail. "Je ne voudrais pas qu'on crée des tas de lits" pour anorexiques, "je voudrais qu'on les soigne avant", a-t-il déclaré.

Le président de la Fédération française de la couture, Didier Grumbach, s'est félicité que la charte "incite à être précautionneux mais, heureusement, ne réglemente pas". Selon lui, les choses ont "déjà changé" dans la mode.

"Nous devons contribuer en tant qu'agence de mannequins à expliquer qu'il n'est pas nécessaire d'être anorexique pour être mannequin", a estimé la présidente de l'UNAM, Isabelle Saint Félix. La charte apporte "un engagement clair" mais n'est qu'une "première étape".

Le président de la Fédération du prêt-à-porte féminin, Jean-Pierre Mocho veut "voir comment on peut arriver à des mesures un peu plus contraignantes".

Une tâche qui s'annonce difficile. Caroline Tancrède, rédactrice en chef adjointe du magazine Femme Actuelle, signataire de la charte, rappelle "à quel point les enjeux économiques sont importants, à quel point il y a des antagonismes entre les différentes professions" concernées.

La secrétaire générale de l'association de défense des personnes corpulentes Allegro Fortissimo, Sylvie Benkemoun, également signataire, souligne que dans les "stéréotypes de minceur et de maigreur il y a d'un côté l'anorexie, mais il y a de l'autre côté le surpoids qui peut conduire à l'obésité et une obésité massive qui peut aussi être du côté de la mort".

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L’actualité Santé du 10/04/ 08 13h06


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Hôpitaux: le rapport Larcher préconise 16 mesures, dont des regroupements. L'ancien ministre Gérard Larcher préconise seize mesures pour réformer les hôpitaux, dont leur regroupement et le renforcement des pouvoirs des directeurs d'établissement, dans un rapport remis jeudi à Nicolas Sarkozy.

Dans ce texte d'une centaine de pages "sur les missions de l'hôpital", M. Larcher préconise des "rapprochements entre hôpitaux publics sur la base d'exigence de qualité et de sécurité ainsi que de pertinence économique" sous la forme de "communautés hospitalières de territoires fondées sur un projet d'activités médicales commun et dotées de compétences stratégiques".

Déjà largement préconisés dans les précédents rapports sur la réforme de l'hôpital, ces regroupements pourront bénéficier "d'incitations fortes", notamment financières, pour favoriser la "mutualisation" et la "spécialisation" de leurs moyens, explique M. Larcher.

Avant même la publication du rapport, ces rapprochements entre établissements, synonymes de fermetures de services, ont suscité l'inquiétude des élus locaux, des personnels hospitaliers et des patients, très attachés aux "petits hôpitaux" au nom de l'aménagement du territoire.

Le sénateur Larcher se prononce également en faveur d'une évolution des "règles de gouvernance interne" de l'hôpital en renforçant les pouvoirs du directeur d'établissement qui deviendrait le "seul responsable à l'hôpital".

Afin de "renforcer l'attractivité des métiers de l'hôpital" aux yeux des jeunes médecins, le rapport propose "un cadre plus simple et plus souple" d'exercice de leur profession grâce à un "cadre contractuel simplifié".

Cette simplification, qui donnerait "plus de souplesse aux établissements en terme de fixation du niveau de rémunération", a d'ores et déjà suscité les inquiétudes des personnels médicaux.

Le rapport Larcher détaille par ailleurs une série de mesures destinées à limiter le recours aux services d'urgence des hôpitaux, souvent encombrés par des patients souffrant de maux bénins, en "améliorant la régulation" par le numéro d'appel 15 et en développant les "structures d'aval" hors-hôpital.

Le sénateur UMP propose enfin de "développer l'enseignement et la recherche" des équipes hospitalières grâce à un "pilotage interrégional" des projets.

Le rapport confié à l'ancien ministre délégué du Travail doit servir à nourrir la future loi sur l'organisation des soins, prévue pour l'automne, qui comportera un volet sur l'hôpital.

Il reprend largement des suggestions énumérées par Nicolas Sarkozy lors d'un discours prononcé en octobre lors d'une visite du centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux.

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L’actualité Santé du 10/04/ 08 13h00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Bachelot veut transférer des tâches des médecins à d'autres professionnelsLa ministre de la Santé . Roselyne Bachelot s'est prononcée pour le transfert de certains tâches réservées aux médecins à d'autres professionnels de santé (infirmières, sages-femmes, etc.) en clôturant mercredi à Paris les Etats généraux de l'organisation de la santé (Egos).

La ministre a rappelé son souhait d'"harmoniser" la répartition actuellement inégale (au détriment des zones rurales peu peuplées ou des banlieues pauvres) de ces professionnels sur le territoire, devant leurs syndicats, des élus ou des associations de patients ayant participé à ces Egos.

"Dans cette optique, le projet de loi que je porterai, dès l'automne, devant le Parlement, accordera la place qu'elle mérite à la question du partage des compétences", a affirmé Mme Bachelot.

Pour la ministre, qui a rappelé avoir oeuvré, "en dépit des résistances, pour qu'une infirmière ou un infirmier puisse pratiquer un rappel de vaccination anti-grippale", il s'agit de "tirer vers le haut, pour le plus grand bénéfice des patients, les compétences de chacun".

"S'agissant des spécialités, il convient d'envisager, pour certains actes techniques, et dans des cas très spécifiques, une évolution des modes de collaborations des médecins et des chirurgiens avec d'autres professionnels de santé", a-t-elle encore dit.

Sans fournir d'autres précisions, la ministre a affirmé "penser" à "la gynécologie-obstétrique, l'ophtalmologie, à l'anesthésie, la chirurgie ou encore l'odontologie".

Mme Bachelot a toutefois reconnu que "médecins, infirmiers, sages-femmes, ne sont pas totalement substituables".

Fin mars, l'Ordre des médecins s'était montré réservé à propos de ce transfert de tâches. Selon lui, "le renforcement de la coopération entre professionnels de santé ne peut se faire sur la base de concepts flous, mais renvoie à des délégations d'actes clairement identifiés par chacun des professionnels de santé accompagnées d'une information des patients".

L'Ordre se demandait si "l'allègement voire le transfert de tâches administratives" ne permettrait pas d'aboutir de manière plus efficace "à un gain de temps médical".

Les Etats généraux, entamés en novembre, se sont déroulés parallèlement à trois missions -- l'hôpital, les inégalités territoriales en matière de santé et la création d'Agences régionales de santé -- également destinés à contribuer au projet de loi prévu pour l'automne.

Ils avaient été convoqués après une grève des gardes d'internes et étudiants en médecine de fin septembre à fin octobre et d'une manifestation réunissant de 10.000 à 20.000 personnes à Paris contre une proposition gouvernementale visant à limiter l'installation de médecins libéraux dans les zones "surdotées".

Ce mouvement n'avait été suspendu qu'après l'adoption d'un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ne prévoyant plus que des mesures "incitatives" pour encourager les médecins à s'installer dans des zones "sous-dotées", mais excluant "tout déconventionnement" de ceux qui ne joueraient pas le jeu.

La ministre n'a pas dévoilé dans son discours de nouvelles mesures "incitatives" pouvant être prises, mais a rappelé que jusqu'à cinq millions d'euros pourraient être destinés à aider la création de 100 "maisons de santé pluridisciplinaires", "à hauteur de 50.000 euros maximum par projet", dans ces zones "sous-dotées".