dimanche 3 août 2008

~ BONNES VACANCES., ~

~ LA BLAGUE DU JOUR ., ~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 02 /08/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Sida: coup d'envoi à Mexico de la 17ème conférence mondiale

22.OOO personnes se rassemblent dimanche à Mexico pour une grande conférence mondiale sur le sida où médecins, chercheurs, sociologues, associations, discuteront des immenses problèmes que pose toujours une maladie stabilisée, mais loin d'être vaincue.

Sur le thème "agir partout maintenant", on va discuter, au fil de dizaines de réunions quotidiennes, des traitements, des échecs rencontrés tout particulièrement pour la mise au point d'un vaccin, de la nécessité de développer encore plus les programmes de prévention... On parlera aussi des financements jamais suffisants, et des restrictions à la liberté de circulation des séropositifs, interdits en Russie ou en Chine, ou encore aux Etats-Unis pour un temps indéterminé.

Et comme cette réunion se tient pour la première fois en Amérique latine, la discrimination qu'y connaissent les séropositifs occupera une large place. On y défendra aussi les droits des orphelins du sida.

La conférence s'ouvre dimanche soir (19H00 heures locales, lundi 0H00 GMT) en présence du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, de la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé Margaret Chan, du président mexicain Felipe Calderon. Très peu de responsables politiques seront de la partie.

Une jeune Hondurienne de 12 ans, elle-même séropositive, s'adressera de la tribune à l'assistance.

Les derniers chiffres d'estimations publiés cette semaine par l'Onusida, l'organisme des Nations unies en charge de la pandémie, font état de 33 millions de personnes atteintes, dont 22 millions en Afrique sub-saharienne et 2 millions d'enfants de moins de 15 ans. En dépit des efforts de prévention, encore 2,7 millions de personnes ont été nouvellement infectées en 2007, et 2 millions en sont mortes. Un chiffre en baisse depuis deux ans du fait de l'efficacité des trithérapies, encore distribuées cependant à seulement un tiers de ceux qui en auraient besoin, particulièrement en Afrique australe.

~ IMAGE (Pour un petit sourire)~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 02 /08/ 08



Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Partir en vacances quand on est handicapé reste encore trop souvent un rêve





Voyager, trouver un hébergement quand on est handicapé est aujourd'hui plus facile, avec la multiplication des sites labellisés "Tourisme Handicap", mais les obstacles financiers demeurent, car les vacances coûtent cher pour les handicapés, aux ressources souvent limitées.

Mis en place par le ministère du Tourisme en 2001, le label attribué par l'association Tourisme et Handicaps a été attribué à ce jour à près de 3.000 sites (2.906), hôtel, résidence, camping, chemin de randonnée ou plages.

Ainsi, une plage labellisée dispose de "tiralos", fauteuils amphibie, ou de tapis menant à l'eau.

La montagne s'apprivoise grâce au développement d'aides techniques comme le "fauteuil tout terrain" (FTT) ou la "joëlette", fauteuil mono roue muni de brancards qui permet, avec l'aide de deux personnes, d'emprunter des sentiers.

Tourisme et Handicaps estime que les professionnels commencent à être sensibilisés au problème de l'accessibilité, sollicitant souvent le label.

Des représentants d'associations de handicapés, comme l'Unapei (handicap mental), reconnaissent aussi que "les choses ont évolué", concernant l'information et la prise en compte du handicap.

La liste des lieux touristiques "labellisés" figure sur .

D'autres guides ou sites informent sur les possibilités pour les personnes en situation de handicap physique ou mental de voyager ou séjourner, comme, le guide vacances de l'APF (association des paralysés de France) publié chaque été ou le "Petit Futé, Handitourisme".

"On peut voyager seul plus facilement maintenant", affirme Jean-Philippe Bonpaix, responsable d'APF Evasion (département tourisme de l'APF), qui constate une baisse des demandes pour les séjours en centres adaptés.

Mais si les possibilités existent, partir reste trop souvent un rêve inaccessible.

Quand on veut partir seul, il faut trouver des aides humaines ou techniques, si l'on ne veut pas s'appuyer seulement sur la famille. Le coût en est souvent prohibitif, d'autant que ce sont les hôtels de catégorie supérieure qui sont le plus accessibles.

"Pour un handicapé, partir en vacances revient forcément plus cher que pour un valide", affirme Charles Carpentier, dont l'association, l'Unapei, milite au sein du mouvement "Ni pauvre, ni soumis" pour un "revenu d'existence décent".

Pour un handicapé qui ne peut pas travailler et qui reçoit 628 euros par mois d'AAH (allocation adulte handicapé), comment partir en vacances, interroge le collectif.

Le vacancier handicapé qui part en collectivité doit le plus souvent payer le séjour de son accompagnateur bénévole, comme des parents lorsqu'ils envoient leur enfant handicapé dans certains centres de vacances.

Encore faut-il trouver des bénévoles en nombre suffisant. L'APF, qui organise 125 séjours pour 1.300 vacanciers, lance chaque été un appel à bonne volonté. Il manque aujourd'hui, indique Jean-Philippe Bonpaix, une cinquantaine de personnes pour les séjours de la fin du mois d'août.

"Certains bénévoles ne se présentent pas, d'autres se rendent compte sur place des difficultés et s'en vont", dit-il, prévenant que si aucune compétence n'est requise, il faut savoir être disponible pour tous les actes quotidiens, toilette, repas, loisirs, et "être en bonne forme physique".

Jeunes, enseignants, retraités, les bénévoles "vivent des moments très riches", dit-il cependant, et "ils se font aussi plaisir".

  1. www.franceguide.com
  2. www.handivacances.com