jeudi 4 octobre 2007

~ IMAGE (Pour un petit sourire)~

OUFFFFFFF!! un peu de calme !!

~ CLIP VIDEO !!~

~ CLIP VIDEO !!~

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 25/08/07 21h05


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)




La chaleur guide les insectes suceurs de sang pour piquer au bon endroit .

La chaleur guide poux, punaises, moustiques et autres insectes buveurs de sang pour repérer nos vaisseaux sous la peau et piquer ainsi au bon endroit, selon un groupe de chercheurs français et brésiliens.

Comment les insectes se nourrissant de sang arrivent-ils à localiser les vaisseaux sanguins sous la peau, s'interrogaient les chercheurs.

L'étude des punaises "hématophages" leur a permis de répondre à cette intrigante question.

Les chercheurs de l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (CNRS, Université François Rabelais de Tours, France) et d'institutions brésiliennes (Fondation Oswaldo Cruz et Université fédérale de Minas Gerais) viennent ainsi de prouver que la chaleur joue un rôle important dans cette localisation.

Leurs résultats ont paru dans la revue en ligne PloS One.

En observant les punaises, les chercheurs ont constaté qu'elles dirigeaient directement leur trompe vers un vaisseau sanguin, sans aucun contact préalable de la trompe avec la surface de la peau.

Les insectes savent donc déjà où il faut piquer pour trouver du sang.

Or, sur la peau, il existe des différences de température pouvant varier de quelques dixièmes de degrés à 1,5°C (pour le lapin).

Partant de l'hypothèse que les insectes pouvaient utiliser cette différence de température pour repérer les vaisseaux, les chercheurs ont conçu un système de peau artificielle, composé d'une plaque métallique dont la température peut être contrôlée à volonté et d'un fil métallique (simulant un vaisseau) dont la température peut également être contrôlée et maintenue supérieure à celle de la plaque.

Confrontés à cette peau artificielle, les insectes réagissent de la même manière qu'avec la peau d'un animal : ils dirigent leur "proboscis" (trompe) directement vers le fil plus chaud.

Les antennes des punaises jouent un rôle prédominant dans cette sensibilité à la chaleur. Confrontés au système de peau artificielle, "les insectes ne possédant qu'une seule antenne ont raté la cible" et "ceux privés des deux antennes se sont avérés incapables de piquer".

Ces "résultats ont permis aux chercheurs de proposer l'idée que ce sont les antennes qui guident la trompe lors de la piqûre", selon le CNRS.

~ une petite info net !!~


Par Nicolas Aguila, publié le 04/10/2007 à 11:23


Heroes est un succès, TF1 en veut plus

La chaîne TF1 était toute fière d’annoncer le mois dernier l’arrivée en exclusivité française de la deuxième saison de la série Heroes sur son service de vidéo à la demande. L’annonce était d’autant plus fracassante qu’elle innovait sur un point particulier : alors que la série a repris le 24 septembre aux USA, il n’aura fallu qu’une nuit à TF1 pour proposer sur son site l’épisode diffusé quelques heures avant sur la chaîne américaine NBC. Aujourd’hui, l’opération s’avère avoir été un succès, mais TF1 ne s’avoue pas satisfait pour autant.

TF1 et ses super Heroes

Avec 50 000 téléchargements pour le seul premier épisode de la série (loué à l’unité au prix de 2,99 euros, rappelons-le), TF1 aurait de bonnes raisons de déboucher le champagne après ce lancement réussi, marquant le premier franc succès d’une offre de vidéo à la demande en France. Pourtant, les dirigeants de la chaîne, s’ils ne boudent pas leur plaisir, sont loin d’avoir le sourire agrafé au visage, et pour cause. « On estime que, l’an passé, chaque épisode de la saison 1 a été piraté au moins 1,5 million de fois en France », explique Pascal Lechevalier, directeur de TF1Vision, au journal Le Point.

Les 50 000 téléchargements de l’épisode 1, saison 2, de Heroes, s’ils sont encourageants pour l’avenir du service de VOD de TF1, ne seraient donc qu’une miette par rapport au public potentiel d’une telle offre. Le piratage de cette saison 2 semble pourtant beaucoup moins important que celui que la première saison avait connu. On constate en effet en plusieurs endroits sur le Web des équipes dédiées au sous-titrage amateur, comme on en croise pour toutes les séries, ne même pas se préoccuper de cette saison 2 dans la mesure où TF1 se charge déjà de fournir les épisodes sous-titrés, et ce à une vitesse comparable à celle de ces équipes amatrices.

Notre avis : TF1 mène avec cette offre une petite révolution sur Internet, montrant qu’en créant une offre intelligente et intéressante, le piratage ne devient plus un obstacle. Concernant le nombre de téléchargements, que TF1 juge insuffisant, le prix semble cette fois-ci être le seul responsable de la déception de TF1.

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 04/10/07 18h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)




La prise en charge des accidents vasculaires cérébraux encore insuffisante.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), première cause de handicap acquis chez l'adulte, sont encore insuffisamment pris en charge, du fait du manque de structures adaptées et de délais trop longs entre l'apparition des symptômes et le traitement, selon un rapport parlementaire.

L'apparition récente de médicaments "à effet thrombolytique" permet, lorsqu'une artère se bouche (accident ischémique, 80% des attaques cérébrales), de résorber le caillot sanguin responsable de l'obstruction.

Mais ces traitements, "insuffisamment mis en oeuvre" en France, selon le rapport, doivent être administrés dans les trois heures suivant l'apparition des premiers symptômes et supposent une décision médicale délicate, car ils ne sont pas sans risques (hémorragie).

"L'importance d'une prise en charge précoce des victimes d'AVC s'est ainsi affirmée", alors que le traitement médical requiert "des moyens et des compétences plus spécialisés", souligne le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé, que doit présenter jeudi le député Jean Bardet.

Actuellement, seuls 18% des patients AVC sont hospitalisés dans des unités spécialisées (Unités neuro-vasculaires - UNV), permettant une diminution relative du risque de décès ou d'invalidité de l'ordre de 20%. Près d'un tiers des victimes d'AVC seraient soignées dans des établissements dépourvus d'un service de neurologie.

En 2006, on recensait 58 UNV en France, inégalement réparties selon les régions : 11 en Ile-de-France, mais aucune en Auvergne, Basse-Normandie, Champagne-Ardenne et Corse.

Le rapport Bardet recommande un renforcement des structures spécialisées existantes et la "mise en place effective des 140 UNV prévues pour l'ensemble du territoire français à l'horizon 2010". Il préconise aussi le développement des structures hospitalières de "soins de suite", pour la rééducation des patients, leur insuffisance contribuant à la saturation des UNV.

Pour améliorer la précocité de la prise en charge, le rapport recommande une organisation au sein d'une filière régionale d'urgence AVC, depuis la réponse à l'appel initial jusqu'à l'accueil sur le plateau technique. L'objectif est de réduire les délais aux différentes étapes (alerte, acheminement, parcours à l'intérieur de l'hôpital, examens d'imagerie...) et de favoriser l'admission directe du patient dans les services spécialisés.

"La généralisation de la thrombolyse doit figurer parmi les objectifs prioritaires des filières régionales", affirme le rapport, avec comme préalable le développement de "l'accès en urgence" à l'IRM. Seule l'Imagerie par résonnance magnétique permet en effet de distinguer de manière certaine, très rapidement, l'accident ischémique de la forme hémorragique. Mais l'IRM reste "un équipement rare" et "peu disponible en urgence".

Jean Bardet veut aussi sensibiliser le grand public. Plus de 50% Français sont incapables de citer un signe ou un symptôme permettant de reconnaître l'attaque cérébrale. Les symptômes peuvent notamment prendre la forme de difficultés d'élocution ou de compréhension, de faiblesse ou de paralysie d'un membre ou de muscles de la face, voire de vertiges, de perturbations de la vision, ou d'absence de sensation.

En cas d'AVC, le mieux est d'appeler le 15, comme pour l'infarctus cardiaque, afin d'être conduit directement vers un service spécialisé.

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~ VITESSE, ALCOOL, DROGUE = DANGER !!~

~ LES PERLES !!!!~

Les perles du Cabinet Médical


Vous aussi avez peut être déjà entendu : " Docteur, le pharmacien ne faisait que lui donner des médicaments génétiques !" ou bien "Le soir, pour dormir, il faut que j'avale un nourrisson (NORMISON)" ou encore plus fort "Docteur, je voudrais de l'orgasme - De l'Ogast plutôt, non? "

DrD Docteur, vous savez l'examen que vous m'avez prescrit, l'enculoscopie, c'est douloureux?

JacquesT Docteur, donnez-moi quelque chose pour mes hémorroïdes. Vous comprenez, depuis quelques jours à cause d'elles, je suis obligé de changer mon slip tous les jours !

Thierry B Une patiente la semaine dernière "C'est encore mes Intestins Docteur, j'ai la COULITE"

Momo Docteur : n'oubliez surtout pas de me redonner mes comprimés fluorescent

Marie de Paris il y a qq jours, un charmant grand-père me dit : "docteur, pour mes vestiges, je continue le campanile ?"

Claire "docteur, vous ne pensez que la petite fait de la fièvre à cause du vaccin que vous lui avez prescrit la dernière fois", "peut-être, le pédiatre lui a fait quand ?" et la maman me répond " mais il est dans le bas du frigo comme vous me l'avez dit"...

BENOIT Alors Mme X, comment ça va:

Eh bien, si ça allait mieux, ça irait bien !!

Claire comment allez-vous aujourd'hui ?

Oh, docteur, j'ai une sciatique du cou, depuis quelques jours, qui me fait mal, mais mal...

Frédérique Docteur, j'ai oublié de vous dire, je fais de l'acné du sommeil.

Fabien Une nouvelle patiente, à qui je demande ses antécédents familiaux: "Ma mère est morte d'une sérose en plâtre".

Yvled deux vieux patients chez l'ophtalmo : l'un malentendant , l'autre traducteur. Le malentendant conjonctivite herpétique : qu'est ce que j'ai ?? ; l'ophtalmo : de l'herpès !! . Le traducteur en criant " de la peste !!! "

Frédérique

- Docteur, j'ai mal à mon orteil du pied.
- C'est un pléonasme ma bonne dame.
- Ah bon! Et quel est le traitement pour ce pléonasme?

Frédérique Dans une relève infirmière: "hier soir, le patient s'est endormi de bonheur"...

Claire un patient âgé arrive dans mon cabinet et se plaint de mal dormir car il doit se lever 4-5 fois par nuit pour aller uriner
je lui explique que cela vient probablement de sa prostate, qu'il va aller faire une prise de sang et une échographie et qu'ensuite on verra pour un traitement médicamenteux ou chirurgical...
mon patient est très réticent me prétextant qu'il avale déjà beaucoup de médicaments et qu'il a peur, vu son âge, de l'intervention...
je luis dit en plaisantant : "vous savez, c'est pour vous car ma prostate va très bien"
et il me répond :"oh, vous êtes encore jeune, mais vous verrez quand vous aurez mon âge, ce sera peut-être pareil !!!"

Jacval Docteur, je ne veux pas de médicaments numériques

Sylvie docteur, j'ai bien vu le spécialiste, le gastéropode.

Dan de Paris Je vois une patiente qui souffre d'une sciatique. Je lui explique que la sciatique est due à une compression nerveuse. Mais elle me dit, "mais j'ai mal, c'est lié à quoi?". Je lui dit que c'est sa sciatique qui lui fait mal... Elle ne semble pas comprendre et réitière sa question : "pourquoi ai-je mal". Et là,je ne sais quel éclat de génie me pousse à dire (ou peut-être étais ce l'exaspération) "c'est la douleur". Là elle me regarde rassurée et dit " ah c'est la douleur qui fait mal!!! Merci docteur de m'avoir dit ce que j'avais!".

AML Adresse du patient par ma secrétaire:

7 rue Paul et Loire...

Christophe en dehors de la carte virale, que diriez vous de la maladie du lapin? la lapindicite.et mon docteur traitant ne me donne que de la dioxine (digoxine).Enfin pour finir concernant la question a une jeune fille concernant son asthme: ce jour à la minute oû je vous ausculte, comment vous trouvez vous? et bien fait elle , plutôt grosse!

Claire comment allez-vous aujourd'hui ? oh, docteur, en ce moment j'ai mal à mes douleurs...

VALY

Vous savez je prends soin de mon mari depuis son infractus du mytocarde !

François êtes- vous à jour pour vos vaccinations?
réponse du patient: oui j'ai eu mon V.T.T. l'an dernier!

Claudine Docteur, je souffre toujours autant de ma hernie fiscale

Duningue - C'est sûr qu'avec un tel diabète votre pancréas est en train de s'essoufler Mr X...
- Surtout qu'en plus Docteur j'ai le nez bouché avec mon allergie

~ une petite info net !!~

Par Pierric Marissal, publié le 04/10/2007 à 14:54


Google conseille le Ministère de la Culture

Notre ministre de la Culture, Christine Albanel, a rencontré Mats Carduner, président de Google France. Le but de cette entrevue est d’accélérer, grâce à l’aide et aux précieux conseils du géant du Web, la numérisation du patrimoine culturel français et sa mise à disposition sur Internet, tout en assurant la protection des droits d’auteurs.

Cette collaboration est assez étonnante, puisqu’en 2005, Google fut accusé de vouloir étendre son hégémonie au secteur culturel européen, à cause de son service de recherche de livres. Jacques Chirac, sous l’impulsion de la direction de la BNF, avait alors lancé en réaction le projet bibliothèque numérique européenne.

Faire du portail culture.fr un incontournable

Des relations tendues qui n’ont donc pas empêché Christine Albanel de faire appel à Google pour la promotion du portail culture.fr. Ce site, lancé sans fracas en août dernier, donne accès à 1,5 million de documents numérisés. Selon la ministre de la Culture, la constitution de ce patrimoine numérique est l’un des enjeux majeurs de la politique culturelle des prochaines années.

Christine Albanel a rappelé à Mats Carduner, président de Google France, « l’attachement du gouvernement français au respect du droit d’auteur sur les réseaux de l’information ». Faut-il voir là une fine allusion aux récents reproches adressés à la firme . Le ministère rapporte néanmoins que Mats Carduner a présenté à Christine Albanel ses outils, développés notamment pour YouTube, pour détecter les contenus illicites et permettre aux ayants droit de protéger leurs oeuvres.

L’analyse : Cette collaboration laisse présager une réelle évolution pour le portail Culture.fr et sera donc certainement une très bonne chose. Notez par exemple que la British Library, au Royaume-Uni, avait fait appel à Microsoft pour la numérisation de ses ouvrages. Une collaboration jugée efficace et qui a permis de grandement accélérer la mise en oeuvre du projet.

http://www.culture.fr/

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L’actualité Santé du 04/10/07 18h05


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


La patrie de Pasteur doute des bienfaits des vaccins.

La politique vaccinale de la France "montre aujourd'hui ses limites", avec un taux de vaccination des adultes insuffisant et "des réticences croissantes" des médecins et de l'opinion publique à l'égard des vaccins, indique un rapport parlementaire présenté jeudi.

"N'est-il pas paradoxal que les Français réclament des vaccins efficaces contre des maladies émergentes (grippe aviaire, chikungunya) tout en manifestant volontiers indifférence, suspicion, voire réelle hostilité à l'égard des vaccins existants?", s'interroge le sénateur Paul Blanc.

La couverture vaccinale "est globalement satisfaisante", mais très variable selon l'âge et les vaccins considérés, souligne le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps). Convenable pour les jeunes enfants, "elle se dégrade chez les adolescents et les adultes", faute d'effectuer les rappels nécessaires.

Le taux de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite dépasse 95% chez les enfants de moins de 2 ans. Mais pour la rougeole (vaccin ROR), la France n'atteint pas ce niveau, alors qu'il permettrait l'éradication de la maladie. Seulement 86,3% des enfants de 2 ans étaient vaccinés en 2003 (Assurance maladie).

L'Opeps pointe aussi le rejet, "propre à la France", du vaccin contre l'hépatite B, "en raison des soupçons, non confirmés à ce jour, de déclencheur de la sclérose en plaques qui pèsent sur lui". Il est "urgent d'engager une campagne de promotion", estime l'Opeps, face à la diminution du taux de vaccination et la multiplication des cas d'hépatite B (qui entraîne des cirrhoses ou des cancers du foie).

Plus généralement, l'Opeps suggère la création d'un portail Internet d'information. Pour redonner confiance dans la vaccination, "les informations proposées doivent être complètes, intelligibles et transparentes" et répondre aux interrogations sur les effets secondaires et les risques encourus en cas de non-vaccination.

Il souligne la situation atypique en Europe de la France, où la politique vaccinale repose sur un système de recommandation. L'obligation vaccinale (pour la population générale) ne porte que sur le vaccin DT-polio.

Au passage, le rapport s'interroge sur le bien-fondé de la levée de l'obligation vaccinale pour le BCG, et se prononce en faveur d'"obligations ciblées" en fonction des catégories de population et des territoires.

Il recommande que le suivi des vaccinations de ses patients soit officiellement confié au médecin traitant. L'absence de couverture vaccinale des adultes résulte en effet souvent du simple fait qu'ils ne savent pas où ils en sont des rappels.

Quant aux professionnels de santé, ils doutent eux-mêmes "de plus en plus souvent de l'opportunité de certains vaccins". Une réticence qui a des répercussions sur la vaccination de leurs patients, mais aussi sur la leur, alors qu'ils sont des facteurs de transmission des maladies.

Près de 70% des généralistes sont ainsi vaccinés chaque année contre la grippe, mais seulement 30% des infirmiers libéraux, ce qui est insuffisant pour éviter la transmission du virus entre soignants et malades. La situation "est particulièrement préoccupante à l'hôpital", avec seulement un tiers des personnels vaccinés.

A plus long terme, souligne l'Opeps, la politique vaccinale doit permettre de répondre aux besoins de recherche et de production de vaccins, et de jouer un rôle moteur dans l'aide aux pays les plus pauvres.

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L’actualité Santé du 04/10/07 18h00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Le pape Jean Paul II a refusé l'acharnement thérapeutique.

Le pape Jean Paul II a refusé dans ses derniers jours l'acharnement thérapeutique et une nouvelle hospitalisation qui aurait peut-être prolongé sa vie, a affirmé jeudi le cardinal Javier Lozano Barragan, "ministre de la Santé" du Vatican, dans une interview au Corriere della Sera.

Interrogé par le journaliste pour savoir qui a pris la décision le 30 mars 2005 (Jean Paul II est mort le 2 avril) de ne pas hospitaliser le pape gravement malade, le cardinal a répondu "lui", c'est-à-dire le souverain pontife.

"Il a demandé +si vous m'emmenez au Gemelli (l'hôpital où il a été soigné), aurez-vous la possibilité de me guérir?+. La réponse fut +non+. Alors il a répliqué: +je reste ici, je m'en remets à Dieu+", a déclaré le cardinal.

L'interview du haut prélat intervient alors que deux médecins italiens, qui n'ont pas fait partie de l'équipe soignante du pape, ont essayé ces dernières semaines de lier implicitement la mort de Jean Paul II à ce que l'Eglise appelle l'"euthanasie passive", l'absence de traitement adéquat à un malade, qui est interdite.

"Le pape a demandé aux médecins: +mais au Gemelli, ils peuvent me faire des traitements pour me guérir? Non ? Alors merci bien, je reste dans mon appartement" au Vatican, a poursuivi le cardinal Barragan, rapportant les propos du pape.

Jean Paul II est mort le 2 avril 2005 à l'âge de 84 ans après une longue agonie. Souffrant de la maladie de Parkinson depuis longtemps, il avait été hospitalisé à deux reprises depuis février de la même année, et avait dû subir une trachéotomie pour respirer.

Le cardinal Barragan a confirmé dans son interview que l'Eglise restait opposée à l'acharnement thérapeutique "à charge de définir avec précision quels sont les traitements disproportionnés".

Le débat sur les derniers jours du pape Jean Paul II a été relancé en Italie par le Parti radical, favorable à l'euthanasie, après la publication le 14 septembre d'un document de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l'organisme du Vatican gardien de la pureté de la foi, affirmant que l'alimentation des patients dans un "état végétatif" est "obligatoire".

Pourtant ce document ne concerne pas le cas de Jean Paul II qui était conscient.

Un sondage datant de 2006 indique que 60% des Italiens sont favorables à l'euthanasie, même si l'Eglise la condamne fermement.