jeudi 13 septembre 2007

~ une petite info net !! ~

Larry Page et Sergey Brin, les deux fondateurs de Google.




le 13 septembre 2007 : 15h03 par Vincent Fertey


La Nasa, hébergeur de luxe pour Google


Soucieux de réduire leur temps de parcours professionnel, les deux patrons de Google ont fait affaire avec la Nasa.

On connaissait les pistes d’hélicoptères sur les toits des buildings. Il y a désormais les pistes de décollage au bout de la rue. Les patrons du géant Google viennent de se payer le luxe de stationner leur jet privé à Moffett Field, un champ d’aviation de la Nasa. Avantage du lieu : il se trouve à 7 minutes en voiture de leurs bureaux de Moutain View à San Francisco.

Une première dans l’histoire de cet aérodrome interdit aux vols privés. Longtemps propriété de la marine américaine, Moffett Field a été cédé à l’agence spatiale américaine en 1994. Comment les deux millionnaires ont-ils réussi à s’octroyer ce privilège ? L’administration, qui a autorisé l’accord, parle d’une « logique de donnant-donnant ».

D’un côté, les fondateurs du populaire moteur de recherche évitent les embouteillages et les retards que connaissent les aéroports commerciaux de San Francisco.

De l’autre, la Nasa utilisera les vols de leurs trois avions pour y poser des instruments de mesures scientifiques. L’agence spatiale américaine en aurait d’ailleurs déjà fait l’usage lors d’un vol d’un Gulftream V, un des avions de la «flotte Google», pour observer une pluie de météores, le 31 août dernier.

Un luxe qui se paie cher A croire que les patrons de Google ont préféré privilégier leur confort au coût relativement exorbitant de ce luxe. La Nasa leur facture la location 1,3 million de dollars (environ 942.000 euros) par an alors qu’il faut compter «seulement» 240.000 à 360.000 dollars pour un aéroport traditionnel.

Pour se déplacer, Page et Brin n’ont pas lésiné sur les moyens, optant pour un Boeing 767 de 180 places spécialement aménagé à leur convenance.

Les riverains, eux, grincent des dents face à ce qu’ils perçoivent comme un futur désagrément si la Nasa décide de signer ce même type d’accords avec d’autres compagnies. Pour les habitants, la nouvelle a un parfum de déjà-vu.

En 1992, un référendum local avait rejeté l’exploitation commerciale de la zone. En raison de cette hostilité, FedEx et U.P.S. s’étaient alors vus refuser le droit d’utiliser les installations de Moffett Field.

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