instructif (envoyé par Sandrine au Blog !!)Merci Sandrine . Bon sujet de thèse pét-ulante ! |
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samedi 29 septembre 2007
L’actualité Santé du 29/09/07 18h05
Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)
Modestes protestations contre les franchises médicales.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2008 prévoit d'instaurer une franchise, c'est à dire une part non remboursée, sur les médicaments (50 centimes), les actes paramédicaux (50 centimes) et les transports sanitaires (2 euros), ce qui devrait permettre de réaliser une économie de 850 millions d'euros par an.
Un collectif rassemblant des partis de gauche (PCF, PS, LCR..), des organisations professionnelles comme l'Amuf (urgentistes), des syndicats (FSU, Sud) et des associations (Act up, Attac, Familles laïques...), avaient appelé à la "mobilisation" contre "cette remise en cause de la solidarité".
Plusieurs centaines de personnes (350 selon la police) se sont ainsi rassemblées à Toulouse, devant le Capitole, sous une banderole proclamant "les franchises, non, la solidarité oui ; accès aux soins pour toutes et pour tous", entre les stands de la fête annuelle des associations et la pyramide de chaussures contre les mines de Handicap International.
A Marseille, entre 200 personnes, selon la police, et 500, selon les organisateurs, s'étaient réunis près de la porte d'entrée de la Foire de Marseille pour sensibiliser le public aux "risques majeurs" que feraient peser les franchises aux plus pauvres.
Des rassemblements analogues se sont tenus à Albi (200 à 300 personnes), Tarbes (450 selon la police), Strasbourg (100 à 200), Grenoble (près d'un millier, selon les organisateurs), Clermont-Ferrand (100 à 150), Nîmes (environ 200), Périgueux (100 à 150), Guéret et Limoges (environ 300 dans les deux cités).
Dans d'autres villes, comme Paris (au gymnase Japy), Lille et Bordeaux, les organisateurs avaient organisé des réunions publiques pour développer leur arguments au projet.
Une opposition renforcée par le report à 2010 au plus tôt, annoncé vendredi, d'un "bouclier sanitaire" permettant de limiter les dépenses de santé non remboursées des ménages modestes, même si cette mesure n'avait pour but que "faire passer la pilule" des franchises, selon Bernard Teper, président de l'Union des familles laïques (Ufal) et l'un des porte-parole du collectif.
Le collectif compte participer à la manifestation contre les franchises et pour de meilleurs conditions de travail, organisée par l'Andeva (victimes de l'amiante) et la Fnath (accidentés de la vie), le 13 octobre à Paris. Il entend aussi faire pression auprès des parlementaires qu'il proposent des amendements de suppression des franchises lors de la discussion du PLFSS 2008.
L’actualité Santé du 29/09/07 18h00
Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)
Grande-Bretagne: onze cas de langue bleue détectés, selon Gordon Brown.
"Il y a désormais onze cas de langue bleue. Nous prenons toutes les mesures nécessaires au sein d'une zone de protection" qui couvre un rayon de 150 kilomètres autour des exploitations affectées, a indiqué le Premier ministre.
Cette déclaration est intervenue à l'issue d'une réunion du comité Cobra, cellule de crise du gouvernement, et d'un entretien avec le président du principal syndicat agricole, le National Farmers' Union.
Le responsable-adjoint des services vétérinaires britanniques, Fred Langed, a indiqué vendredi que le virus était désormais "en circulation" en Grande-Bretagne.
Cinq cas étaient alors officiellement identifiés dans quatre élevages du comté du Suffolk (est). Il s'agit des premiers cas de maladie de la langue bleue en Grande-Bretagne qui affecte déjà la Belgique, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal.
"Les nouveaux cas sont tous à l'intérieur de la zone de contrôle", a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Agriculture (Defra).
Selon Rachel Carrington du NFU, un "certain nombre" de cas potentiels sont en cours d'examen: "La majorité des signalements proviennent du Suffolk mais aussi du Norfolk, de l'Essex, du Cambridgeshire et des East Midlands", tous dans la zone de surveillance.
L'apparition de cette maladie a été un coup dur pour des agriculteurs déjà aux prises avec une résurgence de fièvre aphteuse, pour l'instant confinée au comté du Surrey (sud-est).
Sept exploitations ont été atteintes par ce virus hautement contagieux depuis la découverte de la maladie le 3 août, et sa réapparition début septembre alors que le gouvernement venait d'annoncer son éradication.
M. Brown a laissé entendre samedi que les mesures de protection étaient efficaces: "Il n'y a pas eu de nouveau cas depuis cinq jours et sans vouloir faire de l'autosatisfaction, nous menons des actions de très haut niveau au sein des zones de protection", a-t-il indiqué.
Les députés ont voté la création
du "contrôleur général" des prisons Nommé pour un mandat de six ans, il supervisera les établissements pénitentiaires mais aussi les locaux de garde à vue, les dépôts de tribunaux, les centres éducatifs fermés, les zones d'attente ou bien encore les centres de rétention administrative.
Les députés ont adopté, mardi 25 septembre, en première lecture le projet de loi présenté par la garde des Sceaux, Rachida Dati, qui institue un "contrôleur général des lieux de privation de liberté" chargé de s'assurer du "respect de droits fondamentaux" des personnes privées de liberté.
Les groupes UMP et Nouveau centre (NC) ont voté pour. Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR) se sont abstenus.
Le Sénat examinera ce projet de loi en seconde lecture le 23 octobre. Il l'avait adopté en première lecture le 1er août.
Nommé par le président
Ce texte, qui s'inspire de ce qui existe en Grande-Bretagne, prévoit que ce contrôleur nommé pour un mandat de six ans non renouvelable supervisera non seulement les établissements pénitentiaires mais aussi les locaux de garde à vue, les dépôts de tribunaux, les centres éducatifs fermés, les zones d'attente ou bien encore les centres de rétention administrative.
Plusieurs amendements de la commission des Lois ont été entérinés comme celui qui précise que le contrôleur sera nommé par décret du président de la République "en raison de ses compétences et connaissances professionnelles" ou celui qui prévoit la possibilité pour le contrôleur de saisir directement le médiateur de la République.
La ministre a rappelé que son texte était issu d'engagements européens et internationaux de la France et souhaité qu'il soit rapidement adopté par le Parlement afin que le contrôleur général puisse entrer en fonction au début 2008.
La "faiblesse" des moyens
En réponse à l'opposition qui s'inquiétait de la "faiblesse" des moyens mis à la disposition du contrôleur, Rachida Dati a précisé que le budget prévisionnel était de 2,5 millions d'euros.
"Cette somme permettra au contrôleur général de recruter une vingtaine de contrôleurs à plein temps", a-t-elle ajouté. "Mais il ne pourra pas s'empêcher d'utiliser les compétences de magistrats, de médecins ou d'autres personnels. Dans ce cas il pourra bénéficier au total d'une quarantaine de contrôleurs", a-t-elle dit en soulignant que les crédits "évolueront avec le temps".
L'opposition juge insuffisants les pouvoirs et les moyens attribués au contrôleur. "C'est une fausse réforme, c'est une belle occasion manquée. Il n'y a ni vrais pouvoirs, ni vrais moyens. C'est une belle idée que le gouvernement est en train de tuer dans l'oeuf", a dit le socialiste André Vallini.
Selon un rapport de la commission des Lois, il existe en France environ 5.500 lieux privatifs de liberté.
Y figurent 188 établissements pénitentiaires qui au 1er juillet comptaient 61.810 détenus, sept établissements pour mineurs, 28 centres éducatifs fermés, une centaine de zones d'attente, une centaine de locaux de rétention administrative, 25 centres de rétention administrative, plus de 4.000 locaux de garde à vue, 138 locaux d'arrêt des armées et un millier de secteurs psychiatriques des centres hospitaliers.
Perles de la police
• L'homme nous parla de son affaire qui n'était pas bien grosse au début mais qu'il avait réussi à faire grossir grâce à son épouse...
• L'homme nous raconta toute la vérité qui n'était qu'un tissu de mensonges.
• L'homme qui avait dérobé les miches s'en prit ensuite â celles de la boulangère...
• L'homme répondit verbalement qu'il ne répondrait que par écrit.
• L'homme refusa de nous présenter ses papiers qu'il n'avait pas...
• L'homme rentrait tranquillement chez lui sans s'apercevoir qu'il était mort.
• L'homme s'est pendu après s'être tranché la gorge.
• L'homme sortit de son pantalon un engin avec lequel il frappa violemment l'inspecteur à la bouche.
• L'homme, qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s'entendre très bien avec elle.
• Maîtrisé par nos soins l'homme s'est enfui à toutes jambes...
• Malgré son mariage et ses quatre enfants, l'homme vivait comme un veuf éploré...
• Non seulement la mère n'est pas morte comme le prétendent ses enfants, mais il a même été prouve qu'elle est en vie.
• Nous avons pu constater qu'il n'y avait rien à constater.
• On ignore les raisons qui ont poussé le désespéré â se faire assassiner...
• Quand le contrevenant a crié : 'Espèce de gros con !', dans son dos, le brigadier de service a aussitôt cru se reconnaître et a verbalisé.
• Selon ses dires l'homme est mort vers 16h35.
• Ses explications étaient si embrouillées que nous avons du le relâcher faute d'avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.
• Seule l'autopsie pourra dire si l'homme est encore vivant...
• Seuls quelques dégâts matériels furent notés sur le cadavre...
• Si nos gendarmes n'étaient pas intervenus, le viol n'aurait sûrement jamais eut lieu...
• Son alibi ayant pu être vérifié, nous avons été oblige de constater que le suspect ne pouvait être présent à l'heure dite sur les lieux du vol qu'il avait commis.
• Toute la brigade ne fut pas assez nombreuse pour être assez.
• Un violent coup sur la tête semblait indiquer une mort naturelle...
Publié le 28/09/2007 à 12:17 par Nicolas Aguila
Les meilleures offres VoIP comparées
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Un comparatif VoIP
Choisir un opérateur Internet pour le téléphone illimité par VoIP peut s’avérer complexe, vu la diversité des nombreuses offres disponibles. Le site MeilleurVoIP.com propose ainsi de comparer ces différentes offres et de trouver celle qui sera le mieux adaptée à ses besoins. On retrouvera donc les forfaits proposés par les différents opérateurs ADSL ainsi que Skype. Ces offres sont comparées sur plusieurs critères comme le coût, la diversité de l’offre, mais aussi la qualité du service, un paramètre rarement pris en compte, mais qui a son importance.
Ainsi, les différentes offres seront comparées au service du réseau téléphonique de France Télécom, permettant de visualiser « ce que l’on gagne » par rapport à l’offre de l’opérateur historique. À noter que le site propose également une section dédiée aux professionnels et aux entreprises, qui sont nombreux à chercher à réaliser des économies par le biais de la VoIP.
L’analyse : l’idée du site MeilleurVoIP est intéressante et permet d’avoir une vue d’ensemble des offres de VoIP actuellement en France, d’autant que le panel d’offres présentées est assez complet. On regrettera cependant que l’interface du site ne soit pas très intuitive et qu’il soit assez laborieux, au premier abord, d’accéder rapidement à l’information qui nous intéresse.
Perles de la police
• Le choc fut sans gravité même s'il fallut déplorer deux morts...
• Le défunt a formellement reconnu son agresseur
• Le défunt confirma que son meurtrier avait bien agi seul
• Le garçon de café était une femme...
• Le policier put frapper son agresseur â la tête sans difficulté, son arme étant parfaitement réglementaire
• Le prévenu a attendu d'avoir fin son repas pour commencer une grève de la faim.
• Le suspect étant sans domicile fixe, les policiers purent le cueillir quand il sortit enfin de chez lui
• Le suspect nous a alors menacés en fronçant les sourcils...
• Le trio des voleurs était composé de quatre hommes d'origine africaine...
• Les 9 coups de couteau relevés sur le cou de la défunte laissaient à croire à une mort qui n'était pas naturelle...
• Les trois africains soupçonnés d'avoir trempé dans l'affaire ont tous été blanchis par l'enquête qui a suivi.
• L'homme a déposé sa plainte sur le bureau avant de s'envoler devant nos yeux qui n'ont rien compris
• L'homme a menacé l'adjudant que si on le prenait sur ce ton, lui aussi le prendrait sur ce ton.
• L'homme a refusé de reconnaître qu'il avait menti en affirmant qu'il était mort.
• L'homme accepta volontiers de nous suivre contre son gré.
• L'homme attendait l'autobus d'un oeil suspect...
• L'homme avait essayé de cacher l'arme dans ses bottes, malheureusement pour lui, il s'agissait d'un fusil dont la longueur dépassait.
• L'homme avait tenté de forcer toutes les issues de la femme sans parvenir à s'y introduire.
• L'homme ne semblait pas avoir prévu son meurtre avec préméditation...
• L'homme niant toute culpabilité, nous l'avons arrêté. Le suspect s'est alors décide à passer des aveux complets pour nous prouver qu'il n'était pour rien dans cette affaire.
• L'homme nous déclara qu'il avait effectivement frappé son adversaire avec la manivelle mais en faisant bien attention à ne pas lui faire mal.
William Leymergie remplacé par Thierry Beccaro Il sera à l'antenne à partir de lundi, pour quinze jours.
Mis à pied pour avoir agressé physiquement l'un de ses chroniqueurs, Jean-Philippe Viaud, spécialiste de théâtre,William Leymergie, présentateur et producteur de "Télématin", laissera son fauteuil d'animateur lundi à Thiierry Beccaro, animateur de "Motus".
Dans une interview à Laurent Marsick, diffusée à 18 heures sur RTL, Philippe Baudillon, directeur général de France 2, a précisé que William Leymergie serait privé de salaire pendant son absence à l'antenne, soit quinze jours.
Suite à la violente altercation qui l'a opposé à Jean-Philippe Viaud, son chroniqueur spécialiste du théâtre, France 2 vient de prendre la décision de mettre à pied quinze jours William Leymergie, producteur et présentateur de Télématin. La mesure sera appliquée à partir de lundi 1er octobre. Le chroniqueur, pour sa part, n'a pas été sanctionné.
La direction de la chaîne dit avoir "rappelé par écrit aux deux personnes impliquées la nécessité d'un respect mutuel dans les rapports professionnels".
Tout en sanctionnant William Leymergie, la direction souligne "la réussite de Télématin dans sa longévité et dans la pérennité de son audience, ainsi que le travail de qualité effectué par le producteur et l'ensemble de l'équipe."
Rappelons que Jean-Philippe Viaud avait déposé une main courante dans un commissariat parisien, accusant William Leymergie d'avoir tenté de l'étrangler. Le chroniqueur, après s'être évanoui, avait dû être placé brièvement sous oxygène.
Les faits se sont produits dans les locaux mêmes de France Télévisions. Ils ont créé un certain émoi au sein de l'entreprise et provoqué une levée de boucliers des syndicats qui dénoncent "l'incroyable violence verbale et morale" de William Leymergie connu pour son autoritarisme.
PROCES
Bus incendié à Marseille :
huit ans de prison pour les deux ados
Les deux adolescents ont été reconnus coupables de l'incendie d'un bus en 2006, dans lequel une jeune femme avait été brûlée.
Les deux adolescents, jugés pour l'incendie criminel d'un bus dans lequel une jeune femme avait été grièvement brûlée en octobre 2006 à Marseille, ont été condamnés vendredi 28 septembre chacun à huit ans de réclusion criminelle par le tribunal pour enfants.
"Le tribunal vous déclare tous les deux coupables des faits qui vous sont reprochés", a déclaré le président du tribunal, après plus de 3 heures et demie de délibéré.
Les deux jeunes gens, vêtus en noir, l'un âgé de 15 ans, l'autre de 16 ans, sont apparus sonnés à l'énoncé du jugement, en présence de la presse. Une parente a éclaté en pleurs.
Le parquet avait requis une peine de 12 ans de prison.
Jeudi, Mama Galledou, la jeune femme de 27 ans brûlée dans l'incendie du bus, a témoigné en visioconférence.
"Elle ne s'est pas effondrée. Elle était poignante, touchante, authentique et volontaire", a expliqué son avocat, Me Alain Molla, à la sortie de l'audience.
"Mais cela s'est très mal passé car elle n'a obtenu aucune réponse à ses interrogations. Elle a posé des questions précises et cela n'a déclenché aucune réponse chez ses agresseurs", a-t-il ajouté.
Cadrée en plan serrée
Arrivée discrètement en tout début de matinée, la jeune femme, qui a été brûlée sur 62% de la surface du corps, a été installée dans la bibliothèque du tribunal de grande instance de Marseille, au cinquième étage de ce bâtiment mitoyen au Palais de justice où se déroule le procès à huis clos.
Elle était accompagnée d'un greffier, de l'un des avocats de la défense et d'une équipe technique.
Après avoir longtemps hésité, Mama Galledou a accepté de témoigner en exigeant qu'elle soit cadrée en plan serré et que sa déposition ne soit pas enregistrée.
En outre, elle ne devait voir sur l'écran de contrôle que le président du tribunal et a refusé que l'on filme ses agresseurs.
"Ce ne sont que des enfants"
"Toutes les conditions étaient réunies pour qu'une parole de vérité se pose et elle ne s'est pas posée", a encore regretté Me Molla.
"Plus l'audience avance, moins les prévenus parlent. On est dans l'échec le plus total. C'est une attitude de mépris pour Mama et sa famille", a-t-il précisé.
Face au visage cadrée de leur victime, les deux adolescents sont demeurés murés dans le silence et se sont contentés de renouveler leurs regrets.
"Même s'ils ont participé à un acte abominable, ce ne sont que des enfants. Ils n'ont pas la capacité de s'exprimer autrement", a plaidé Me Michel Lao, le défenseur de l'entre eux.
"Les questions étaient légitimes, mais les réponses difficiles à apporter", a-t-il ajouté.
"Pourquoi on m'a laissé brûler?"
Pendant près d'une heure, la victime a pourtant directement demandé des explications précises à ses agresseurs.
"Qui a mis le feu bien sûr, mais aussi comment ce groupe s'est organisé pour en arriver là?", a précisé son avocat.
"Eux refusent de parler de ce projet fou de mettre le feu à un bus", a-t-il dit.
"Pourquoi on m'a laissé brûler, à quoi vous pensiez lorsque vous êtes parti en m'abandonnant?" a pourtant directement demandé Mama Galledou à ses agresseurs, sans obtenir de réponse.
Frustration
La même frustration de ne pouvoir obtenir une "exigence minimale de vérité" a été ressentie par les autres avocats des parties civiles.
"C'est désespérant de ne pas arriver à arracher un bout de vérité de la bouche d'un adolescent", a déploré Gilbert Collard, l'avocat de la conductrice du bus.
"On a affaire à des jeunes qui ont la tête dure comme des murs de prison. Plus la souffrance est grande, plus l'exigence de vérité est nécessaire et plus le silence qu'on y oppose est insupportable", a-t-il poursuivi.
Les six autres prévenus comparaîtront du 3 au 7 décembre devant la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône et encourent une peine de trente ans de prison.
"J'espère que Mama aura la force et le courage de témoigner de nouveau aux assises, mais son parcours de soins est encore long", a conclut Me Molla.