jeudi 6 mars 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 06/03/08 7h26


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Les femmes cessant l'oestrogène et un progestatif risquent plus le cancer Les femmes arrêtant le traitement avec de l'oestrogène et un progestatif, qu'elles suivaient après leur ménopause, continueraient à avoir un risque nettement accru de cancer, selon la première étude étendue conduite aux Etats-Unis publiée mardi.

En revanche, le plus grand risque cardio-vasculaire lié à ces hormones chez les femmes ménopausées disparaissent apparemment après l'arrêt de ce traitement, soulignent les auteurs de cette recherche parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 5 mars.

L'analyse des données indique que les femmes ayant arrêté de prendre de l'oestrogène avec un progestatif avaient un risque 24% plus élevé de développer toute forme de cancer que celles traitées avec des placebos au lieu d'hormones, pendant une période de deux à trois ans après l'arrêt du traitement hormonal.

L'essai clinique conduit dans le cadre du programme "The Women's Health Initiative" avec des oestrogènes et un progestatif comprenait 16.608 femmes ménopausées.

Il visait à déterminer si la combinaison hormonale d'oestrogène et d'un progestatif avait un effet préventif contre les maladies cardiovasculaires et les risques accrus de cancer du sein.

Le vaste essai clinique a été arrêté en 2002 après que des données eurent indiqué une augmentation du risque de cancer du sein et peu d'effet bénéfique de cette thérapie sur la santé des femmes.

D'autres analyses ont également révélé un plus grand danger de maladie cardio-vasculaire, d'attaque cérébrale et d'embolie ainsi qu'un risque moindre de fracture osseuse et de cancer colorectal chez les femmes suivant cette thérapie hormonale.

Alors que le risque cardiovasculaire a disparu après une certaine période ayant suivi le traitement hormonal, l'accroissement des chances de développer d'autres cancer surtout du poumon chez les femmes qui ont pris ces hormones pendant cinq ans a surpris les médecins et les chercheurs.

Ces risques "étaient totalement inattendus", a souligné le Dr Gerardo Heiss de l'Université de Caroline du Nord (sud est) et principal auteur de cette étude.

Ce médecin et une équipe de chercheurs ont analysé les risques et avantages chez 15.730 participantes suivie après la fin de leur traitement hormonal entre juillet 2002 et mars 2005.

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