samedi 6 octobre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 06/10/07 13h35


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Radiofréquences: téléphones et micro-ondes, principales sources d'exposition.

Fours à micro-ondes, téléphones portables et téléphones sans fil constituent l'essentiel de l'exposition individuelle aux radiofréquences, selon une étude réalisée dans les régions de Lyon et Besançon sur 440 personnes, dont les premiers résultats ont été présentés vendredi.

"Comparé aux fours à micro-ondes et aux téléphones portables, le wi-fi c'est pas grand chose", a commenté Jean-François Viel de la faculté de médecine de Besançon, répondant aux inquiétudes formulées par plusieurs associations à propos du développement du wi-fi (internet sans fil).

Les participants des deux agglomérations ont été équipés de dosimètres, portés en bandoulière ou à la ceinture, pour mesurer leur niveau d'exposition aux radiofréquences pendant 24 heures pour 400 d'entre eux, et pendant une semaine entière pour 40 personnes de l'échantillon.

A Besançon, 220 personnes (employés de mairie ou affiliés à la Mutualité sociale agricole) avaient été équipés de tels dosimètres. A Lyon, des employés des Hospices civils tirés au sort constituaient l'échantillon, composé dans les deux villes de deux tiers d'adultes et d'un tiers d'adolescents et d'étudiants.

Les participants devaient préciser quart d'heure par quart d'heure leur emploi du temps dans un questionnaire à remplir pour que les chercheurs puissent faire un lien entre leur exposition et leur activité.

Les antennes relais "contribuent peu à l'exposition d'un individu", selon les résultats "préliminaires" de cette étude portant sur douze bandes de fréquences, qui ont été présentés lors de "rencontres scientifiques" organisées par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement du travail (Afsset).

La directrice de l'Afsset, Michèle Froment-Védrine, a insisté sur la nécessité d'avoir des dosimètres "de très bonne qualité", les premiers utilisés ayant présentés des défauts (pannes..) à l'usage, pour mesurer l'exposition aux téléphones mobiles.

"Pour permettre de répondre à certains détracteurs, il faut d'abord savoir comment les gens sont exposés", et ensuite faire si nécessaire des études sur l'impact sur la santé, a-t-elle ajouté.

Après cette première expérience, une étude plus large "conduisant à une cartographie française plus représentative" est envisagée par le Pr Viel et son équipe.

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