dimanche 18 mai 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 18/05/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Personnes âgées : plus d'oméga 3 va de pair avec moins de dépressions.


Les personnes âgées ayant dans le sang un taux élevé d'acide gras oméga 3 ont moins de symptômes dépressifs, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Inserm et publiée dans le dernier numéro de l'American Journal of Clinical Nutrition.

L'équipe, dirigée par Pascale Barberger-Gateau, a étudié 1390 personnes âgées en moyenne de 75 ans pour trouver la corrélation éventuelle entre la teneur sanguine en acides gras et le niveau de la symptomatologie dépressive, couramment observée chez les personnes âgées, explique l'Inserm dans un communiqué.

Les chercheurs ont mesuré leur profil en acides gras dans le plasma. Chez les dépressifs, ils ont constaté une faible concentration en acide gras oméga 3 EPA ou acide eicosapentaénoïque, d'autant plus faible que les symptômes dépressifs étaient sévères, et des taux élevés chez les gens sans problème dépressif.

"Il reste encore aujourd'hui à comprendre les mécanismes sous-tendant ces observations et démontrer une relation de cause à effet entre ces deux phénomènes", a noté la chercheuse Catherine Feart.

Les acides gras aident l'organisme à réaliser des tâches aussi diverses que la formation des membranes cellulaires et le métabolisme du cholestérol, ou encore assurer la cicatrisation des plaies, rappelle l'Inserm.

Les acides gras oméga 3, dits "essentiels" car l'organisme ne les fabrique pas tout seuls, s'obtiennent à partir d'huiles végétales (colza, noix et soja) ou de poissons gras (saumon, thon, maquereau, sardine). La graine de lin en est particulièrement riche.

En consommer est d'autant plus important chez les personnes âgées qu'en vieillissant, la synthèse des acides gras trouvés dans la nourriture est "de moins en moins efficace", souligne l'Inserm.

Cette étude intervient dans le cadre de recherches plus globales sur l'impact du statut nutritionnel en acides gras et anti-oxydants sur le vieillissement cérébral (démence, déclin cognitif, troubles de l'humeur) chez les personnes âgées.

Les résultats de ces recherches, espère l'Inserm, pourraient "contribuer à retarder le vieillissement cérébral pathologique en édictant des recommandations nutritionnelles adaptées aux personnes âgées".

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