jeudi 3 avril 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 03/04/ 08 07h45


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Pharmacies: des substances sous surveillance .Une enquête sur les préparations en officine, lancée après une affaire de gélules minceur dangereuses, n'a pas mis en évidence de substances ou plantes au profil "inquiétant", mais certaines font l'objet d'une "surveillance particulière", selon l'agence du médicament (Afssaps).

Il s'agit essentiellement de substances utilisées dans des préparations à visée amaigrissante ou anti-âge : Citrus aurantium (orange amère), Garcinia cambodgia, DHEA, pregnénolone.

En avril 2006, des cas d'intoxications avec une préparation à base d'extraits thyroïdiens effectuée par une pharmacie parisienne avaient entraîné un décès et plusieurs hospitalisations. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait alors interdit l'importation, la préparation et la délivrance de préparations magistrales à base d'extraits thyroïdiens.

De son côté, le ministère de la Santé avait demandé un état des lieux des pratiques concernant les préparations en officine.

Une enquête a été réalisée par les inspections régionales de la pharmacie, de novembre 2006 à fin avril 2007, dans plus de 300 pharmacies (1% des officines françaises) identifiées comme ayant une très forte activité de préparation.

900 prescriptions de préparations magistrales ont ainsi été analysées. Aucune "substance interdite", ni de "produit pour lequel il faudrait prendre une mesure immédiate" n'ont été repérés, a indiqué mercredi Anne Castot (Afssaps) au cours d'une conférence de presse.

Néanmoins, un "certain nombre de substances chimiques ou de plantes", pour lesquelles on manque de données concernant les risques et l'efficacité, font l'objet d'une "surveillance particulière" de l'Afssaps.

35% des prescriptions analysées dans le cadre de l'enquête étaient à visée amaigrissante (sous forme de gélules), 17% à visée dermatologique (gels, crèmes, lotions...). 11% étaient des préparations pédiatriques prescrites en l'absence de spécialité industrielle au dosage adapté à l'enfant. Le reste concernait entre autres la lutte contre le vieillissement.

Les résultats de cette enquête "ne donnent pas tellement nature à inquiétude sur la toxicité des substances ou plantes utilisées", a estimé Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps, mais ils suscitent "davantage des interrogations sur le bien fondé, dans certains cas, du recours aux préparations".

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