vendredi 4 avril 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 04/04/ 08 16h53


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Méningite à Lyon: un étudiant encore dans un état critique. L'un des trois étudiants lyonnais atteints d'une infection à méningocoque de type B, qui a coûté la vie à l'un d'eux, était toujours dans un état critique vendredi, alors que le troisième était dans un état stable et hors de danger, a-t-on appris auprès de la Ddass du Rhône.

"Les deux étudiants sont toujours (hospitalisés) en réanimation. L'un est dans un état critique, et l'autre va beaucoup mieux, sa vie n'est plus en danger", a expliqué la directrice-adjointe de la Ddass du Rhône, Anne-Marie Durand, lors d'un point-presse organisé à l'Université Lyon-II Claude Bernard, où étudiaient les trois jeunes.

Le 29 mars, un étudiant en deuxième année de pharmacie avait été retrouvé mort au matin dans son lit par un entraîneur, alors qu'il participait à un stage sportif en Isère.

"Il a été atteint par une forme particulièrement virulente de l'infection, appelée +purpura fulminans+ qui l'a tué en quelques heures. L'infection à méningocoque a été diagnostiquée après sa mort", a expliqué Daniel Floret, infectiologue expert auprès de la Direction générale de la santé.

L'étudiant qui se trouve dans un état critique a également été touché par cette forme très sévère, a-t-il précisé.

Les autorités sanitaires ont souligné qu'il était trop tôt pour savoir si les trois cas sont liés entre eux, bien que le sérogroupe du méningocoque, le type B, soit le même.

"Des examens sont en cours au centre national de référence pour la méningite, à l'Institut Pasteur, et les résultats seront connus dans la semaine", a expliqué M. Floret.

Par ailleurs, "les méningocoques se transmettent difficilement. Ils nécessitent un contact rapproché et prolongé, c'est-à-dire de plus d'une heure à moins d'un mètre de distance", a-t-il ajouté.

Une campagne prophylactique par prise d'antibiotiques a été lancée vendredi matin auprès d'étudiants lyonnais ayant participé à deux soirées ayant eu lieu le 26 mars, et auxquelles avaient pris part les trois étudiants atteints.

"A la soirée des 2e année de pharmacie, il y avait 107 personnes, identifiées par l'inscription obligatoire. Pour celle des étudiants de médecine, il y avait 300 personnes, mais nous n'avons pu contacter directement que ceux qui avaient payé par chèque", a expliqué Anne-Marie McKenzie, médecin inspectrice de santé publique à la Ddass du Rhône.

Cette dernière a également insisté sur le fait que les deux restaurants, où se sont retrouvés les étudiants lors de ces soirées, "ne sont pour rien dans les infections, et on peut s'y rendre absolument sans crainte".

Dès les deux premières heures de la campagne, quelque 200 étudiants avaient déjà bénéficié de cette campagne prophylactique, "beaucoup plus large que ce qui est prévu dans la circulaire qui régit ces traitements", a souligné Daniel Floret.

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