vendredi 4 avril 2008

~ MUSIQUE, !!!~





Michel Fugain, est né le 12 mai 1942 à Grenoble.

Enfant, il prend des cours de piano mais sans réelle motivation. La méthode d'enseignement, trop académique pour lui, ne lui convient guère.

En partie pour cette même raison, c'est sans grand enthousiasme qu'il suit des études secondaires au lycée Champollion.

Il préfère retrouver ses potes au "Lamartine", un jazz-club face au lycée. Là, il se nourrit des sons de Miles Davis, Thelonious Monk, Charlie Parker entre autre.

Il passe aussi des heures au cinéma. Après avoir obtenu le baccalauréat, il entreprend des études de médecine. Que faire d'autre lorsqu'on a un père médecin ?


En fait, la véritable passion de Michel est le cinéma.

Fervent adhérent du ciné-club de Grenoble, il est fasciné par les cinéastes de "la nouvelle vague", Truffaut, Rivette, Chabrol, Resnais et leur volonté de révolutionner le cinéma français. A 21 ans, fort de sa majorité, il annonce à son père qu'il veut devenir cinéaste.

Il monte donc à Paris en septembre 1963. L'ami d'un ami de son père est premier assistant réalisateur d'Yves Robert et voilà comment Michel devient l'assistant de l'assistant.

Il travaille notamment sur le film Les copains pour lequel Brassens écrivit Les copains d'abord. Pour apprendre à diriger des acteurs et rencontrer "les gens du métier", Michel Fugain s'inscrit à un cours de comédie.

C'est là qu'il fait la connaissance d'un jeune apprenti comédien : Michel Sardou. Cette amitié nouvelle va orienter différemment sa carrière.

Michel Sardou décide un jour de passer une audition chez Barclay, la célèbre maison de disques.

Le seul problème est qu'il ne sait pas quoi chanter. Qu'à cela ne tienne : Michel Sardou et Patrice Laffont, qui plus tard deviendra présentateur à la télévision, écrivent les textes et Michel Fugain qui, entre temps, a appris la guitare, compose les musiques.

En 1965, ils signent ensemble quatre titres dont Le madras. Ce sera le premier 45 tours de Michel Sardou.

Michel Fugain aime les harmonies, les accords qui sonnent, les rythmiques qui tournent rond. Il se révèle immédiatement excellent mélodiste ; pas instrumentiste mais mélodiste.

C'est la raison pour laquelle il dit souvent "C'est la musique qui m'a choisi et non moi qui ai choisi la musique". Un producteur de chez Barclay lui demande d'autres titres.

Ainsi devient-il compositeur d'édition et ses premières compositions sont pour Hugues Aufray.

Il écrit ensuite pour d'autres artistes : Dalida, Hervé Vilard, puis pour Marie Laforêt. Le directeur artistique de Marie, Roger Marouani, propose alors à Michel d'enregistrer un disque.

Ce dernier signe chez Festival pour deux ans. En 1966 sort son premier "super 45 tours" avec notamment : Un pas devant l'autre. Début 1967 sort le second "Prends ta guitare, chante avec moi", dont l'enregistrement eut lieu au Landsdown Studio.

Cette précision n'est pas qu'une anecdote car le disque sonne avec le son anglais, ce qui est "le must" pour l'époque ! Le vrai succès, Michel Fugain va le connaître durant l'été 1967 à la sortie de son troisième EP avec "Je n'aurai pas le temps". Les galas s'enchaînent.

En 1968 il signe chez CBS mais son septième EP avec "Quand l'oiseau chante" sort néanmoins sous le label Festival, les chansons ayant été enregistrées auparavant.



45 Tours

1966

- C'est que je t'aime - Un pas devant l'autre / Ne dis plus rien - La famille Fugain

- Joe, emmène-moi - Quand j'ai vu pleurer mon père / Tu peux compter sur moi - Prends ta guitare, chante avec moi

- Ne dis plus rien / La famille Fugain

- Tu peux compter sur moi / Prends ta guitare, chante avec moi

1967

- Un moral d'acier - Un homme, un enfant / Je n'aurai pas le temps - Si je reviens la belle

- Daisy - Monsieur Schmitt / Si tu vas là-bas - Les poissons argentés

- Je n'aurai pas le temps / Si je reviens la belle

- Daisy / Les poissons argentés

- Si tu vas là-bas / Monsieur Schmitt

1968

- Les fleurs de mandarine - Les enfants trop grands / Le faiseur de tendresse - À nous deux Paris (je pars)

- Je n'ai pas changé - Le petit Nicolas / Laissez-moi essayer - A qui crois-tu donc que je pense

- Les fleurs de mandarine / Les enfants trop grands

- Le faiseur de tendresse / À nous deux Paris

1969

- Quand l'oiseau chante - Le sergent / On a la mer - Faut tout lui dire

- Le temps met longtemps - Toi qui me ressembles / Ouvre un petit peu les yeux - La corde au cou

- Toi qui me ressembles / La corde au cou

- Le temps met longtemps / Ouvre un petit peu les yeux


Album 33 tours

Michel Fugain (1968 )

Quand l'oiseau chante - Le petit Nicolas - On a la mer - Gros Pierrot - Je n'ai pas changé - Faut tout lui dire - Laissez-moi essayer - Le Mathieu - Le sergent - A qui crois-tu donc que je pense - Le grand comique - Je n'aurai pas le temps.




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