jeudi 20 mars 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 20/03/08 15h27


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Journée de l'allergie jeudi : le printemps arrive, les allergies aussi Tous ceux qui ont à craindre les pollens des bouleaux ou de l'ivraie - soit plus de 15% de la population - pourront profiter jeudi, le jour même du printemps, de la 2e Journée d'information sur l'allergie, consacrée cette année aux pollens et à leurs effets.

Il suffit de dix grains de pollen par m3 pour provoquer des rhinites allergiques, conjonctivites, toux sèches ou crises d'asthme, rappellent les associations à l'origine de la journée "Asthme et allergies".

En trente ans, le nombre de victimes a doublé dans les pays industrialisés: 15% des 15-50 ans souffrent de rhinite allergique, 16,7% des 13-14 ans. L'hérédité joue un rôle important, et l'on est moins allergique quand on vit à la campagne que dans les villes.

Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, il faut fuir avant tout les pollens des cyprès (janvier-février) et des bouleaux (mars-avril), ceux aussi des chênes, des charmes et des platanes, alors que le pin, l'orme ou le châtaignier n'ont qu'un potentiel allergisant faible ou nul. Et surtout se méfier particulièrement des graminées fourragères telles que les phléoles ou le dactyle, l'ivraie ou le pâturin.

Quant à l'ambroisie, arrivée en France il y a seulement 40 ans, elle se développe à loisir sur les terrains vagues ou les bas-côtés mal entretenus. Ses pollens, très volatiles, peuvent se disperser sur plus de 150 km et elle ne cesse de gagner du terrain.

En revanche, rien à craindre des plantes dont les pollens sont disséminés non par le vent mais par des insectes, telles que les tulipes, les jacinthes ou les roses.

La situation météo la plus favorable à la dissémination des pollens ? Une journée de printemps ensoleillée, avec température élevée et vent modéré. Un hiver doux cependant peut déclencher une pollinisation précoce. Réchauffement climatique aidant, les quantités de pollens émises devraient augmenter au cours des prochaines décennies.

Enfin, selon les associations, les pollens modifiés par les polluants atmosphériques d'origine industrielle sont plus allergènes, et plus facilement libérés.

A la demande du Comité français d'observation des allergies (CFOA), l'institut Opinion way a réalisé une enquête sur les allergies respiratoires à l'école auprès de 149 infirmières scolaires, entre septembre 2007 et janvier 2008.

84% d'entre elles ont dit avoir eu affaire à des enfants souffrant de symptômes allergiques, surtout au printemps. Une majorité d'entre eux devaient suspendre leur participation à certaines activités, notamment sportives, voire manquer l'école.

Deux tiers des infirmières pensent que les parents n'ont pas vraiment conscience de l'état de leur enfant, et 69% qu'ils ne connaissent pas assez les allergies respiratoires. Pour 86% d'entre elles, il y a de plus en plus d'enfants qui en souffrent.

Que faire face à une allergie aux pollens ? La panoplie médicale propose d'abord des antihistaminiques ou un corticoïde local, et éventuellement la désensibilisation, qui rééduque le système immunitaire.

A quel âge peut-on devenir allergique, l'allergie est-elle héréditaire, comment se désensibiliser : des débats se tiendront à 20h jeudi dans des dizaines de villes de France où les allergologues répondront aux questions. Les lieux des conférences sont précisés sur www.asthme-allergies.org.

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