samedi 15 mars 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 15/03/08 9h30


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Loin du hamburger-frites, la vogue des "fast-food" diététiques et biologiques Loin du traditionnel hamburger-frites, les soupes-salades des "fast-food" nouvelle génération envahissent de plus en plus les centre-villes en proposant des aliments frais, naturels ou biologiques à une clientèle active, urbaine et plutôt aisée.

Soupe au potiron, tiramisu maison, jus de fruits "bio": voilà le menu habituel de ces "fast-food alternatifs" plutôt haut de gamme (Cojean, Exki, Bert's...) comme les appelle Rémy Lucas, de l'agence Cate Marketing, spécialisée dans l'alimentation "hors-domicile".

"Natural, fresh, ready" (naturel, frais, tout prêt): la chaîne belge Exki, qui a ouvert à Paris en 2006 boulevard des Italiens en plein quartier de bureaux, étale sa devise sur ses sacs en papier.

Fondée en 2001, forte d'un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros l'an dernier, elle compte ouvrir deux autres restaurants dans la capitale cette année, deux à l'aéroport de Roissy et un à Lille (Nord), indique Raphaël Hautier, son directeur des opérations en France.

En 2008, Exki ouvrira 13 restaurants en Europe, avec leur mobilier en bois clair et leurs expressos "commerce équitable".

Avec des sandwiches au pain biologique ou des salades de graines de quinoa, l'objectif est clair: surfer sur le ras-le-bol des fast-food traditionnels, comme McDonald's ou Quick, et profiter de la demande croissante des clients pour une alimentation plus saine.

La tendance vient des pays anglo-saxons, en particulier New York ou Londres, où ce nouveau type de restauration à commencé à fleurir il y a une quinzaine d'années, explique Rémy Lucas.

En France, "c'est devenu un phénomène de société il y a quelques années" lorsque le précurseur Cojean, arrivé en 2001, a commencé à être largement copié, par d'autres chaînes ou par des indépendants, poursuit-il.

Alain Cojean, aujourd'hui à la tête de 10 restaurants parisiens, attribue son succès à une "tendance de fonds pour le bien-être".

Une tendance qui a même touché McDonald's. "Bien sûr, ils sont source d'inspiration", reconnaît Eric Gravier, vice-président des relations extérieures de McDonald's France, qui a modifié progressivement ses menus pour offrir yaourts et fruits à croquer.

13H00, le Cojean du boulevard Haussmann déborde de clients en costume-cravate ou en tailleur, qui font la queue devant les gondoles, plateau en main pour emporter leur repas au bureau ou manger sur place.

Le phénomène est "urbain" et "assez élitiste", s'adressant à une clientèle qui cherche "les facilités du fast-food --manger vite-- mais qui ne veut pas du gras, de la +malbouffe+", résume Rémy Lucas.

Ce sont donc aussi des clients qui ont les moyens de manger pour 11 euros (ticket moyen chez Cojean ou Exki) quand un menu Big Mac vaut environ 6 euros.

"Cojean a inventé le fast-food cher", s'amuse cette internaute du blog La Parizienne, qui regrette d'avoir "versé 15 euros pour une salade light, un micro-sandwich et un cake à emporter", même si elle reconnaît que c'est "drôlement bon".

Dans ces restaurants, qui mélangent allègrement tous les thèmes à la mode: --alimentation biologique, développement durable, commerce équitable, lutte contre l'obésité--, "on achète de l'image, du décor, une philosophie de vie", explique Remy Lucas. "On est typiquement dans une bouffe +bobo+", lance-t-il.

Pour autant, dit-il, si pour le moment cela reste un marché "de niche", cette "réelle alternative" devrait se développer car elle comble un manque entre la brasserie et le hamburger.

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