dimanche 14 octobre 2007

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 14/10/07 18h15


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)







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Rendez-vous avec une mort douce, l'euthanasie a besoin d'un cadre légal.

Rendez-vous avec une mort douce, l'euthanasie a besoin d'un cadre légal, comme en Belgique, en Suisse ou aux Pays-Bas. En Belgique, comme en Suisse ou aux Pays-Bas, on fixe une date, on invite les parents et amis et peut-être aussi une infirmière ou un médecin proches, pour un rendez-vous programmé avec une mort douce, dans un strict cadre légal.

Rendez-vous avec une mort douce, l'euthanasie a besoin d'un cadre légal, comme en Belgique, en Suisse ou aux Pays-Bas.

Délivré de l'angoisse de mourir seul, comme dans 20% des décès à l'hôpital, le malade se prépare, les proches aussi, et l'instant de la mort choisie est serein, affirment les associations militant pour l'euthanasie, en marge d'une réunion vendredi et samedi des associations européennes à Strasbourg.

"C'est une expérience vécue comme fabuleuse", explique Jacqueline Herremans, présidente de la fédération mondiale de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et présidente de l'association belge.

Afin de ne pas endeuiller les instants heureux de l'avenir, les dates choisies pour l'événement évitent l'anniversaire d'un proche, les fêtes ou les examens, par exemple. On laisse aussi le temps à un enfant de revenir de l'étranger.

Souffrances physiques que rien ne peut plus apaiser (5 à 10% des souffrances sont dans ce cas), maladies dégénératives graves, incurables et irréversibles sont les motifs les plus fréquents du recours à l'euthanasie en Belgique depuis sa légalisation en 2002.

Il s'agit le plus souvent de cancers après traitements palliatifs de longue durée (83% des cas) avec douleurs, épuisement, plaies, obstructions digestives, hémorragies répétées. Mais aussi de souffrances psychiques comme la dépendance, la perte de dignité, le désespoir.

En Belgique, 30 à 40 euthanasies sont déclarées mensuellement, soit O,5% des décès. Mais pour dix demandes (en général après un diagnostic fatal), deux seulement sont effectuées. 40% des suicides assistés ont lieu au domicile du patient.

L'encadrement légal de l'euthanasie, tel qu'il se pratique en Belgique par exemple, est une nécessité absolue, car les médecins, les infirmières ou l'entourage des patients agissent "de toute façon" pour mettre un terme à leurs souffrances, que ce soit au Portugal, en France ou en Allemagne, selon la présidente de la fédération mondiale (37 pays représentés).

"Il ne faut pas se voiler la face, 40% des décisions médicales ont un impact sur la vie des patients", insiste cette juriste.

Résultat: les décisions ne sont pas toujours adaptées aux patients, car souvent prises en cachette, "par peur des dénonciations". "Tous les procès pour euthanasie en France ont eu lieu sur dénonciation", a rappelé Me Herremans.

En outre, selon Jean-Luc Romero, président d'ADMD-France, la légalisation de l'euthanasie permettrait d'éviter la mort horrible des seniors, dont 40% de ceux qui se suicident décident de recourir à la pendaison.

La loi autorisant le suicide assisté a permis en Suisse de donner "sécurité et tranquillité" au patient, mais aussi à sa famille et au médecin, selon la présidente suisse d'ADMD, Elke Baezner.

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