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Le "Partenariat pour la santé" officiellement lancé à Londres.
"Nous pourrions devenir la génération capable de dire qu'elle a vaincu ces maladies (comme le sida, ndlr) et cela, je pense, nous donne une obligation morale de travailler de concert", a déclaré le chef du gouvernement travailliste.
"Il n'y a pas de plus grande cause que de vouloir que chaque enfant puisse avoir accès à un système de santé", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, précisant que l'objectif ultime du Partenariat était d'éradiquer des maladies comme le sida, la malaria, la polio ou la tuberculose.
Le programme, déjà annoncé en août à Londres par M. Brown, regroupe la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal et des organismes comme la Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fondation Bill et Melinda Gates.
"Notre conviction est faite que (le Partenariat) contribuera de façon significative à la réalisation des Objectifs du millénaire dans le domaine de la santé", a déclaré le secrétaire d'Etat français à la Coopération Jean-Marie Bockel.
Les objectifs du millénaire, décidés lors d'un sommet de l'Onu en 2000, concernent notamment la réduction de la mortalité infantile et maternelle et la lutte contre les maladies comme le sida.
"Il ne s'agit pas d'une augmentation des moyens financiers ... mais de mettre plus de cohérence dans les démarches et qu'ensemble nous aboutissions à une meilleure gouvernance des réponses à apporter", a indiqué M. Bockel.
Le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, présent à Londres, a de son côté souligné les besoins de coordination entre les donateurs. "Il y a tellement de pays différents, tellement de donateurs, tellement d'agences de l'ONU, tellement d'ONG travaillant dans les mêmes pays sur les mêmes dossiers mais sans coordination", a-t-il souligné.
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