jeudi 21 février 2008

~ une petite info santé!!!~

L’actualité Santé du 21/02/08 8h22


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Piercing et tatouage : les effets indésirables doivent être répertoriés Les effets indésirables des pratiques de perçage et de tatouage doivent être répertoriés, déclare la ministre de la Santé Roselyne Bachelot dans un entretien publié mercredi dans le quotidien 20 minutes à l'occasion de la parution d'un décret au Journal Officiel encadrant ces pratiques.


"Je veux que ces pratiques soient encadrées, qu'elles se fassent dans de bonnes conditions de sécurité et que les effets indésirables soient répertoriés", dit la ministre.

"Selon une étude britannique, les risques sont très différents selon l'endroit du perçage : 40 % d'infections pour ceux du nombril, 12 % au niveau du nez, et 5 % pour le mamelon. C'est inacceptable", ajoute-t-elle.

"Nous allons mettre en place un système national de vigilance, avec l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), sur ces produits de tatouage (ndlr : encres...). Ce que nous souhaitons, à travers ce décret, c'est que soient déclarés auprès de l'Afssaps les effets indésirables, graves ou non, que ce soit une infection ou une allergie... Jusqu'à présent, il n'y avait pas de suivi. Cela nous permettra d'interdire des produits qui peuvent provoquer des réactions graves".

"Il n'existait pas de réglementation sur les activités de tatouage et de perçage, uniquement des dispositions sur les produits de tatouage. On pouvait jusqu'à aujourd'hui ouvrir son salon sans aucune déclaration", note-t-elle.

"Selon l'Académie de médecine, il y aurait un millier de studios de tatouages qui peuvent être un pas-de-porte ou une simple pièce dans un appartement. Et les informations que nous avons montrent que ce n'est pas une activité sans danger. Il était donc nécessaire, pour la sécurité des clients, de la réglementer", poursuit Mme Bachelot.

Dans un rapport récent, l'Académie nationale de médecine avait pointé les "risques réels" du piercing et du tatouage, et dressé un inventaire détaillé des nombreuses complications que peuvent entraîner ces pratiques "sans aucun contrôle médical" (septicémie, hépatites, allergies, complications dentaires...).

Les salons devront être déclarés et leurs personnels formés, selon le décret publié mercredi.

Aucun commentaire: