mercredi 5 septembre 2007

~ une petite info santé!!! ~

L’actualité Santé du 05/09/07 18H00


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés en Italie et une trentaine d'autres sont encore en cours de vérification, a indiqué mercredi à l'AFP le professeur Antonio Cassone, virologue de l'Institut supérieur de la santé (ISS).

"Nous avons environ 160 cas confirmés de chikungunya dans la région de Ravenne", dans le nord de l'Italie, "et une trentaine de cas dans des communes limitrophes de cette zone", a déclaré M. Cassone. Le bilan précédent faisait état de plus de 100 cas.

"Sur la trentaine de cas à confirmer, certaines personnes ont été infectées en transitant dans la zone de Ravenne, tandis que nous ignorons encore l'origine de la contamination pour les autres", a-t-il indiqué.

Le chikungunya (nom qui signifie "marcher courbé" en swahili) peut se manifester 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines et s'avérer parfois invalidantes.

Selon le professeur, l'épidémie de chikungunya dans la région de Ravenne qui a débuté à la mi-août est due "à une densité très, très élevée des moustiques" dans cette zone, qui favorise la transmission.

"Les moustiques vecteurs de cette maladie sont présents depuis des années en Italie. Nous savons tous que la hausse des températures et de l'humidité rend le climat plus tropical et favorise la prolifération des moustiques", estime-t-il sans aller jusqu'à établir un lien direct entre les moustiques porteurs du virus et le réchauffement climatique.

L'expert a catégoriquement exclu que l'"Aedes albopictus", connu comme le moustique-tigre, et qui transmet le chikungunya, puisse également transmettre le paludisme, cette maladie se servant d'"un vecteur totalement différent".

"La possibilité de la transmission de la dengue en revanche existe, même si elle est faible, cette maladie utilisant un vecteur semblable à l'aedes albopictus", a ajouté le professeur Cassone.

La situation dans la région de Ravenne est désormais sous contrôle, a affirmé l'expert, soulignant que "toutes les mesures ont été mises en oeuvre pour contrôler et réduire drastiquement le nombre de moustiques".

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