dimanche 28 septembre 2008

~ Infos santé, ~



L’actualité Santé du 28/09/ 08


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Greffes capillaires: l'activité de la clinique nantaise suspendue.


L'activité du centre de greffe capillaire de Nantes, épinglé pour des problèmes d'hygiène après un cas de septicémie dans une clinique lyonnaise appartenant au même gérant, a été suspendue vendredi, a annoncé la préfecture de Loire-Atlantique.

"Un arrêté préfectoral de suspension provisoire d'activités de deux mois a été adressé à la clinique" à la suite d'une inspection menée le 23 septembre à la demande de la direction générale de la santé (DGS), a déclaré dans un communiqué la préfecture.

Cette inspection a fait apparaître "des manquements à l'hygiène", "une maîtrise insuffisante de la stérilisation des instruments chirurgicaux" et "une mauvaise gestion du suivi des médicaments", a souligné la même source.

Le conseil de l'ordre des médecins de Loire-Atlantique avait alerté les autorités compétentes dès les années 1996/1998 sur l'inadéquation du lieu -un simple appartement- à la pratique de greffes capillaires ainsi que sur l'absence d'autorisation, pour les médecins généralistes qui y exerçaient, de pratiquer hors de leur cabinet.

Le conseil départemental avait alerté le conseil régional de l'ordre des médecins et la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) de Loire-Atlantique.

Auprès de la DDASS, qui n'était pas joignable jeudi soir, l'alerte n'avait pas été suivie d'effet car "ils considéraient que ce n'était pas vraiment un cabinet médical ou un établissement hospitalier", a expliqué à l'AFP Jean-Louis Clouet, président du conseil de l'Ordre des médecins de Loire-Atlantique.

Auprès du conseil régional de l'Ordre des médecins, plusieurs plaintes déposées entre 1996 et 1998 et suivies de procédures auprès de la chambre disciplinaire "ont fini par être amnistiées" au bout de six ans, explique M. Clouet.

Mais "il n'y a jamais eu de plainte contre la compétence" des médecins généralistes exerçant au sein de la "clinique", relativise-t-il.

Après un cas de septicémie dans une clinique lyonnaise, quatre centres de greffes capillaires appartenant au même groupe ont été contrôlés par les autorités sanitaires. Deux centres à Paris et Rennes ont été fermés, et deux à Nantes et Bordeaux doivent faire l'objet d'une suspension d'activité.

Dans ces deux derniers centres, des inspections réalisées fin septembre ont mis en évidence "des non-conformités dans les procédures d'hygiène et de prévention de la transmission des infections bactériennes", selon la Direction générale de la santé (DGS).

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