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Les confidentiels !!


VENDREDI 7 SEPTEMBRE


Presse. Bras de fer à Paris-Match entre la direction et la nouvelle compagne de François Hollande, journaliste à l'hebdomadaire. Cette dernière est, depuis quinze jours, persona non grata à la conférence de rédaction hebdomadaire du mardi après-midi. La direction souhaiterait en effet pouvoir "parler d'elle en plus grande liberté". Exclue du service politique depuis cet été, la journaliste paie la facture de sa relation avec le Premier secrétaire du PS. Olivier Royant, directeur de la rédaction, veut qu'elle accorde à l'hebdomadaire un reportage sur sa liaison avec François Hollande "pour na pas mentir à ses lecteurs", se justifierait-il. Ce qu'elle refuse catégoriquement, mettant en avant la protection de sa vie privée.


Presse. Signe de la crise qui affecte l’économie de la presse payante quotidienne, la SAD de Lyon , société qui assure chaque jour la distribution des journaux et qui est la plus importante de France, a enregistré en ce début septembre la fermeture de soixante kiosques ou points de vente, en un an, sur la seule région lyonnaise. C’est plus de 10% de l’ensemble des points de vente de la ville et du Grand Lyon qui ont ainsi disparu depuis septembre 2006. Une situation qui inquiète aussi bien les éditeurs qui voient leurs ventes baisser que les distributeurs. Des solutions de substitution sont expérimentées, notamment le développement du réseau de distribution en s’appuyant sur les supérettes, boulangeries ou épiceries de quartiers Mais pour l’instant, le plus visible des changements en matière de distribution de presse a été, à la rentrée, la mise en place de présentoirs dans stations de métro lyonnaises. Des présentoirs dédiés à la presse… gratuite. R.M

Une taxe alimentaire ? Nutella, Bénédicta, Lay’s, Nesquick et Kellog’s au secours de la Sécu ? Possible. Les industriels de l’alimentaire pourraient être amener à combler le trou de l’assurance maladie. Alors que la TVA sociale semble faire de moins en moins l’unanimité au sein de l’UMP, l’idée de créer une taxe sur les produits gras ou sucrés est à l’étude au sein du gouvernement. Une mesure inspirée de la fiscalité sur le tabac puisque les surcharges pondérales coûtent de plus en plus cher à la société. Seul hic, ces hausses sur des produits grand public vont à l’encontre de la volonté de Nicolas Sarkozy d’améliorer le pouvoir d’achat des Français. (par Kira Mitrofanoff)