samedi 25 août 2007

une petite info net !!

Publié le 24/08/2007 à 19:19 par Nicolas Aguila


Faillite des banques de Second Life



Il fallait s’y attendre, mais voilà qui est une réalité, malgré le caractère virtuel de ce monde persistant qu’est Second Life. Vivant sur une économie virtuelle, mais influençant nos véritables devises, le jeu a donné quelques idées à certains membres, notamment celle d’ouvrir une banque en ligne. Si le projet était florissant au début, la récente interdiction des jeux d’argent dans l’univers virtuel a conduit les banques du jeu à leur perte.

La panique des résidents

Ginko, principale banque de Second Life, vient de fermer ses portes, étant devenue insolvable après les récents événements qui ont affecté le jeu. Comment se fait-il qu’une banque qui avait 190 millions de Linden Dollars dans ses coffres ait pu fermer si vite ? Simplement la panique provoquée par l’interdiction des jeux d’argent, notamment les casinos.

Les résidents du monde virtuel se sont alors rués vers leur banque pour y retirer leurs économies. Une banque « normale » aurait pu faire face à un tel problème sans trop rechigner. Mais le système de la banque Ginko, une sorte de système pyramidal, promettait à ses clients des retours supérieurs à 100%, financés par les dépôts d’argents des nouveaux clients.

Une arnaque

Ne pouvant rembourser la totalité de ses clients, la banque a dû fermer ses portes. Si l’arnaque semble uniquement virtuelle et sans grande gravité, elle a tout de même un impact réel, les Linden Dollars ayant une valeur dans notre véritable monnaie. Si les administrateurs de Second Life peuvent régler un litige entre deux membres du service, c’est cette fois-ci la police qui devra prendre l’affaire en main, étant donné qu’il s’agit d’une arnaque.


Par Lucie Piriou.


Condamné à Windows



On connaissait les travaux d’intérêt général, voici maintenant le Windows d’intérêt général. Une histoire un peu tortueuse qui fait réagir avec vigueur les utilisateurs de Linux aux États-Unis.

Windows, garant de la justice ?

Scott MacCausland a été rattrapé par la justice de son pays : cet américain s’était adonné au téléchargement de films, et s’est fait pincer pour avoir téléchargé l’épisode III de Star Wars sur Elitetorrents avant même sa sortie en salles. Un crime qui lui a valu 5 mois de prison avec sursis.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais le juge tatillon, voulant prévenir tout risque de rechute, a souhaité installer sur l’ordinateur du repris de justice un logiciel qui traque les téléchargements. Or, cette application ne fonctionne que sous Windows : le prévenu a donc écopé d’une peine supplémentaire, c’est-à-dire l’utilisation exclusive du système d’exploitation de Microsoft.

Le malheureux condamné, abandonnant avec peine sa distribution Ubuntu 7.04, a donc lancé une collecte de fonds sur son blog afin de pouvoir s’acheter Windows.



Wikipedia, bête noire des autorités



L’encyclopédie participative la plus connue au monde est régulièrement visitée depuis quelque temps par des lecteurs, et surtout des rédacteurs, au profil plus rare : des membres de différents gouvernements par exemple, ou d’organisations diverses…

Les écarts du gouvernement australien

Décidément, le Wikiscanner, l’espion de Wikipedia nous en apprend tous les jours. Cette fois, c’est du gouvernement australien qu’il s’agit : l’affaire a fait grand bruit dans la sphère politique du pays.

Les employés du Département du Premier Ministre, John Howard, auraient effectué pas moins de 126 éditions sur l’encyclopédie en ligne, afin d’effacer certains "détails gênants". Des petits joueurs, comparés au Département de la Défense, où l’on a recensé plus de 5000 éditions…

Le FBI fait couler beaucoup d’encre

Déjà, la semaine dernière, l’outil développé par un étudiant a permis de mettre à jour diverses "corrections" effectuées aux États-Unis, dont la suppression de vues aériennes de la prison de Guantanamo Bay à Cuba par le FBI. La CIA elle, aurait modifié des données concernant les accidents en Irak, mais aussi celles de la biographie de William Colby (ancien directeur de la CIA), ordonné grand pacificateur durant la guerre du Vietnam.

Mais ils ne sont pas les seuls : Al-Jazeera s’en est servi contre la fondation d’Israël, et beaucoup d’entreprises l’utilisent pour faire disparaître des critiques à leur encontre – tout comme l’église scientologique. La polémique concernant la neutralité de Wikipedia n’est donc pas prête de s’éteindre.

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