vendredi 24 août 2007

une petite info santé!!!

L’actualité Santé du 24/08/07


Pratis News (L’UNIVERS 100% MEDECIN + AFT)


Lait contaminé à la dioxine dans l'ouest: la pollution du fourrage confirmée .

L'enquête sur la pollution à la dioxine de lait produit dans la région de Redon (Ille-et-Vilaine) a confirmé qu'elle provenait de fourrages et ensilages de maïs contaminés avant juillet 2006, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture de Loire-Atlantique.

"Les contaminations du lait ont pour origine le fourrage et l'ensilage de maïs consommé par les bêtes à partir de l'été 2006", a indiqué à l'AFP Michel Vilbois, directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique. "Les analyses sur le maïs ensilé en 2007 ne présentent pas de contamination", a-t-il précisé.

Le lait des exploitations qui ont arrêté de nourrir leurs animaux avec le maïs ensilé en 2006 présente des taux de dioxine en baisse par rapport à ceux de début août, selon M. Vilbois.

Jusqu'à 61 exploitations ont présenté des taux de dioxine supérieurs au seuil autorisé dans le secteur contaminé, à la limite des départements de Loire-Atlantique, d'Ille et Vilaine et du Morbihan. Mais désormais "le phénomène est plutôt en diminution", note M. Vilbois. .

L'enquête se poursuit pour tenter de déterminer l'origine de cette pollution, découverte fin juillet par une laiterie de Redon s'approvisionnant dans la zone contaminée. Une deuxième laiterie collectant du lait dans cette zone avait également retrouvé début août du lait contaminé.

Selon la DRIRE (Direction régionale de l'industrie, la recherche et l'environnement), un seul type de dioxine est à l'origine de cette pollution intervenue par voie aérienne, qui aurait donc une seule source.

L'enquête a permis d'exclure toute contamination par des fumées d'incinérateurs, des boues d'épuration, des pesticides ou engrais, des poussières de carrières ou encore par des compléments alimentaires du bétail, selon la préfecture.

Reste désormais notamment la piste d'une contamination par les fumées de deux incendies d'usines intervenus en 2006 dans la zone contaminée, dont celui d'une usine de polystyrène à Redon le 12 juin 2006. Des résultats d'analyse effectuées vendredi matin sont attendus sous dix jours.

Cette pollution n'a entraîné aucun risque alimentaire pour la population, et tous les laits contaminés ont été retirés du circuit de transformation, selon les autorités.


Handicapés à l'école: inauguration officielle de la veille téléphonique APF

Le ministre de la Solidarité Xavier Bertrand a inauguré vendredi la plate-forme de veille téléphonique mise en place par l'Association des Paralysés de France (APF) afin de recueillir des témoignages sur les conditions d'accueil et de scolarité des handicapés à quelques jours de la rentrée scolaire.

"Je préfère que l'on aille au devant des situations réelles plutôt que de nier les problèmes", a-t-il déclaré à l'AFP à l'issue d'une réunion de travail où il a pu répondre personnellement à la mère d'une petite fille handicapée qui utilisait ce numéro spécial (01.45.80.17.17) depuis Le Mans.

La mère de Laura, 12 ans s'était vu refuser une dérogation pour un accès à un collège adapté aux fauteuils roulants, l'administration estimant que le cas de la petite fille n'était pas "prioritaire" et qu'un établissement scolaire - non adapté - se trouvait plus proche de son domicile.

"Je trouve aberrant que l'on aie un traitement type pour une situation qui demande du sur-mesure", a déclaré M. Bertrand, soulignant "ce n'est plus une question de loi, c'est une question de bon sens".

"Il y a des choses qui dépendent de la loi, puis d'une impulsion et d'un suivi politique et qui demandent un suivi associatif", a poursuivi le ministre qui a annoncé qu'il se rendra "bientôt sur le terrain" afin de voir comment s'opère la formation des auxiliaires de vie scolaires (AVS).

"Les recruter c'est bien, les recruter formés c'est mieux", a-t-il dit au lendemain de l'annonce de la création de 2.700 postes supplémentaires pour accompagner les élèves handicapés.

Présente également lors de cette inauguration, Valérie Létard, secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, a souligné la volonté "partenariale (du gouvernement) entre les ministères, les associations et les départements". "Sans cela rien n'est possible. Cela fonctionnait mal car tout était cloisonné", a-t-elle dit.

"Nous avons déjà eu une cinquantaine d'appels téléphoniques depuis jeudi matin, début de l'opération, soit près du tiers enregistré sur trois semaines l'an dernier, a déclaré Jean-Marie Barbier, président de l'APF. Cette veille téléphonique tenue par des parents écoutants, créé par l'APF en 2003, doit se terminer le 21 septembre.


Fièvre aphteuse: levée des zones de protection à midi.

La zone de protection autour des fermes atteintes par la fièvre aphteuse en Angleterre sera levée à midi (11H00 GMT) mais le site de recherche de Pirbright, soupçonné d'être la source de contamination, restera cerné par une zone de biosécurité, a annoncé le ministère de l'Agriculture.

Apparue début août, l'épizootie avait été confirmée dans deux exploitations situées près du village de Normandy (Surrey, sud-est de l'Angleterre). Une zone de protection de trois kilomètres et un périmètre de surveillance de dix kilomètres avaient été instaurés autour de ces sites.

A partir de midi, seule la zone de surveillance restera en vigueur.

Une interdiction complète des mouvements des animaux à risque (bovins, ovins, porcins) avait également été imposée avant d'être allégée en plusieurs étapes pour les exploitations situées en dehors du périmètre de surveillance. Cela concernait les animaux allant en abattoirs et l'équarrissage.

Depuis jeudi minuit, le bétail situé en dehors du périmètre sous surveillance peut être transporté, mais les animaux déplacés doivent rester à leur nouvelle destination pendant 20 jours sauf si un nouveau transfert est effectué dans un périmètre de 8 km ou pour aller directement en abattoir, a indiqué le ministère dans un communiqué.

En revanche, l'interdiction de réunion d'animaux (marchés, foires, spectacles) reste en vigueur.

De plus, la chef des services vétérinaires britanniques, Debbie Reynolds, a maintenu une zone de biosécurité de 5 km autour du site de Pirbright, situé à 4,8 km de la première exploitation infectée.

Pirbirght héberge l'Institut pour la santé animale, un établissement de recherche public, et Merial Animal Health, un laboratoire privé appartenant à Sanofi Aventis et Merck. Pirbright est soupçonné d'être le point à l'origine de la propagation du virus.

Près de 600 animaux, essentiellement des vaches, ont été abattus depuis l'apparition du premier foyer.

La Commission européenne a annoncé jeudi que la plupart des exportations de bétail et de produits animaux britanniques pourraient reprendre le 25 août sous strictes conditions, sauf ceux provenant de la zone de surveillance, qui restent soumis à un embargo total d'exportation vers l'Union européenne.

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