Publié le 30/08/2007 à 15:50 par Nicolas Aguila
Microsoft fait fermer AutoPatcher
Depuis l’année dernière, Microsoft a changé de formule en ce qui concerne son service de mise à jour Windows Update. Le deuxième mardi de chaque mois est désormais consacré à l’installation de patchs et autres mises à jour sécuritaires pour la firme de Redmond. Cette nouvelle manière de gérer son parc de machines dans le monde fait partie des paramètres qui auront conduit Microsoft à demander à AutoPatcher, un service alternatif et non officiel de mises à jour pour Windows, de fermer son service.
Windows Update trop lourd
L’inconvénient de Windows Update est que chaque mois, une grande quantité de mises à jour est à télécharger. Ce système est peu pratique pour les plus faibles connexions, pour qui de petites mises à jour distillées régulièrement conviendraient mieux qu’une seule opération plus coûteuse en bande passante. Alors que Microsoft ne propose pas vraiment de solution à ce problème, certaines alternatives, comme AutoPatcher ou WindizUpdate, ont vu le jour. Ce n’est bien sûr pas le seul intérêt de ces alternatives, puisque certaines d’entre elles permettent également de contourner le système de protection Windows Genuine Advantage, permettant à certaines machines d’effectuer certaines mises à jour auxquelles elles ne devraient pas pouvoir prétendre.
Des alternatives
Ce n’était pas le cas d’AutoPatcher. La fonction proposée par celui-ci était simplement de permettre à ses utilisateurs d’obtenir les mises à jour mensuelles de Microsoft de manière plus simple et moins coûteuse pour la bande passante, en compressant celles-ci. En outre, il permettait également de se passer d’Internet Explorer, habituellement obligatoire pour mettre son Windows à jour. Ses développeurs ont cependant nié la possibilité de contourner les protections de Windows Update, et le programme n’était pas censé permettre leurrer le système de mise à jour avec un Windows piraté. Ce n’est pourtant pas ce qui empêchera Microsoft de réclamer à ses développeurs la fermeture d’AutoPatcher.
AutoPatcher disparaît
La raison invoquée par le géant de Redmond concerne la distribution et le contrôle des mises à jour installées par les machines. La firme évoque en effet un risque de mises à jour corrompues ou erronées, et déconseille à ses utilisateurs de passer par d’autres moyens que Windows Update pour obtenir leurs mises à jour. AutoPatcher a donc retiré la section téléchargement de son site dans la journée d’hier, après avoir prévenu ses utilisateurs sur son site de la demande de Microsoft à ce propos.
À n’en pas douter, Microsoft a décidé d’entreprendre une bataille contre les moyens détournés de mettre Windows à jour. Le prochain sur la liste devrait donc logiquement être Windiz Update, qui propose de son côté de contourner le système de protection WGA et se montre donc plutôt gênant pour Microsoft, bien qu’il ne fonctionne que sur des systèmes anglophones. Affaire à suivre...
Hulu.com veut concurrencer YouTube
Les concurrents de YouTube ne manquent pas sur le Net, entre Dailymotion, Metacafe et autres Wat.tv. Ce n’est pourtant pas ce qui empêchera la chaîne américaine NBC de lancer son propre site de vidéos en ligne, en partenariat avec News Corp.
De nombreux partenaires
Pour ceux à qui ce nom ne dit pas grand-chose, derrière News Corp se cache le réseau social MySpace, qui bénéficie de plusieurs millions de membres et d’une notoriété indéniable. D’autres partenaires sont également présents pour la création de ce site, qui portera le nom de Hulu.com : AOL, Comcast, MSN ou encore Yahoo ! Le but est ici évident : contrer YouTube et proposer un service capable de détrôner le leader de la vidéo en ligne.
Séries et films au programme
Actuellement en bêta fermée et sur invitation (ouverture de la bêta en octobre), le site devrait proposer « des milliers d’heures de vidéo haut de gamme », de l’avis de Jason Kilar, PDG de Hulu.com. Le site ne manque donc pas d’ambition, mais a les moyens de parvenir à ses fins, notamment avec l’appui de tous ses partenaires. Ainsi, le site sera en mesure de diffuser de nombreuses séries comme Les Simpsons, Family Guy, 24 ou The Office. Le service devrait également proposer des films récents comme Borat, Little Miss Sunshine ou The Bourne Identity
Publié le 30/08/2007 à 12:21 par Pierric Marissal
50000 artistes anglais sur YouTube !
L’horizon s’éclaircit pour YouTube. Le Financial Times rapporte en effet que la filiale de Google vient de signer un accord avec 50000 auteurs, compositeurs et producteurs anglais et peut ainsi diffuser leurs titres en toute légalité. Un accord qui ne représente pas moins de 10 millions de morceaux de musique !
50000 artistes à rémunérer
Cette alliance est encore de principe. Difficile en effet de calculer les droits à la diffusion que doit YouTube sur une telle quantité de titres ! Le site devra donc payer à la MCPS-PRS Alliance (le regroupement des détenteurs anglais des droits des morceaux) une somme en fonction du succès de chaque titre. La rémunération devrait se faire selon une estimation basée sur 5 à 10 % des morceaux les plus écoutés. La méthode de calcul fait encore débat entre les deux parties, mais YouTube a clairement accepté de rémunérer les artistes qu’il diffuse, pour compenser les pertes causées par la baisse des ventes de CD.
Voilà qui augure de bien bonnes choses pour YouTube, qui espère que cette alliance servira de modèle pour d’autres pays et Majors et que de nombreuses situations tendues seront ainsi débloquées.
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